Leif et le Monde Oublié
Par : Sky
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Chapitre Second.
Publié le 19/08/13 à 01:18:15 par Sky
C'était une froide nuit de Décembre. La neige tombait drue sur les toits déjà enneigés du charmant village de Winchester. Les rues étaient complètement désertes.
Néanmoins, si tard fût-il, une lumière était toujours allumée dans la maison de madame Aeri.
Un garçon, aux yeux gris pâle assit devant sa fenêtre contemplait d'un regard rêveur le ciel noir et les flocons qui virevoltaient... Il passa une main fébrile et froide dans ses cheveux châtains foncés, presque noirs, pour dégager les mèches qui lui tombaient devant les yeux.
Puis, brusquement, il s'étira en arrière et glissa une main sous son lit pour en retirer un vieux journal tout abîmé et usé par le temps. À première vue, tout ce que l'on pouvait dire de ce fameux journal, c'est qu'il n'était pas de toute première fraîcheur... Il passa ses longs doigts entre les pages, apparemment à la recherche de quelque-chose ; puis, au bout de quelques minutes, il empoigna un stylo rouge que l'on distinguait bien à la lueur de la lune sans savoir ce qu'il gribouillait réellement dans le bouquin.
Le jeune homme passa la plus grande partie de la nuit à écrire dans son journal et à le lire. Il lui fût de plus en plus difficile de voir ce qu'il y marquait à l'encre rouge car la bougie qui l'éclairait située à côté de lui se consumait petit à petit.
Et soudain, sans aucune prévenance, il claqua le journal d'un air mauvais, et se coucha. Il se tourna et se retourna sans cesse dans son lit, puis finit par trouver le sommeil, abattu de fatigue.
Il rêva... Il rêva d'un homme, entrant dans sa maison, le serrant dans ses bras et repartant aussitôt. Puis il entendit une voix forte... Ou plutôt un cri. On aurait dit le cri d'un bébé ; était-ce le sien ? Il ne pouvait l'affirmer.
Ce qui exaspérait l'adolescent était qu'il se rappelait parfaitement de son rêve, chaque matin, il l'avait fait plusieurs fois ; mais il ne parvint jamais à se remettre en mémoire le visage de l'homme.
Qui pouvait-il être ? Et quel était ce cri ? Et ce rêve, était-il qu'un simple rêve ou bien un souvenir ?
Étendu dans son lit, à moitié endormi, le garçon sentit une secousse l'envahir de tout son corps. Une secousse de plus en plus importante mélangée à une voix douce...
La secousse se fit de plus en plus forte. Le garçon ne pouvait prolonger son sommeil plus longtemps : il ouvrit les yeux. Bien que ses yeux fussent encore endormis il distinguait la silhouette d'une femme, aux cheveux noirs et aux yeux gris pâle - comme les siens. La femme secouait le jeune-homme d'une façon douce en même temps qu'elle disait :
- Leif ! Leif, lève-toi, allez !
- Hum ?! Oui, oui... répondit Leif encore endormi.
L'adolescent aperçu sa maman, sa vue était trouble, puis, après s'être frotté les yeux, il distinguait déjà mieux sa mère et la vit entrain de lui tendre quelque chose.
- Joyeux dix-septième anniversaire Leif ! dit sa mère d'un ton très joyeux.
- Oh, merci m'man, je peux l'ouvrir ? répliqua l'adolescent encore un peu somnolent.
- Mais bien sûr, tiens, voilà, j'espère qu'il te plaira.
Leif prit la boîte que lui tendit sa mère dans les mains et découvrit une plume argentée enroulée soigneusement dans un morceau de tissu luxueux. Elle lui dit :
C'est un marchand qui passait par là qui me l'a offert, je sais que tu écris depuis un certain nombre de temps donc je me suis dit que ça te ferait plaisir.
C'est sur ces mots que la maman de l'adolescent reparti dans le plus bref des silences dans la cuisine entrain de faire bouillir de l'eau pour préparer un thé.
De son côté, Leif, verrouilla sa chambre et passa sa main sous son lit, il en sortit de nouveau ce livre, il voulait essayer son nouveau cadeau.
Il prit la plume argentée d'un geste léger et se mit à griffonner dans le livre en trempant au préalable la plume dans un pot d'encre.
Lorsqu'il remarqua que la plume n'écrivit pas, il trempa et retrempa la plume dans l'encre jusqu'à la secouer d'un geste brusque qui fit une tâche sur une page vierge du bouquin, la tâche était comme absorbée et quelque chose se dessinait sur la page.
Le jeune homme regarda, sans bouger, stupéfait de ce qu'il avait sous les yeux. Quelques secondes plus tard, Leif prit le livre dans ses mains et remarqua que ce qui était dessiné était la taverne du village, elle se situait sur la place, la seule chose qui changeait de la réelle taverne était que le paysage était malsain, très dérangeant.
L'adolescent, déboussolé, remit le livre à sa place, enfila ses vêtements habituels – jean délavé et chemise de couleur bleue –, empoigna sa veste et tourna la poignée de porte de sa chambre afin de la déverrouiller et sortit de la pièce en se dirigeant vers les escaliers.
Leif descendit les escaliers deux par deux, traversa le couloir du rez-de-chaussée, passa par la cuisine, fit une bise à sa mère, enfila ses chaussures et passa par la porte de derrière, qui le conduit au jardin, ici enneigé.
Une large couverture de neige englobait le paysage, Leif se rendit compte que la chaleur n'était pas au rendez-vous et repassa par la porte en bois, par la cuisine, sans même le regarder, sa mère dit :
- Leif, combien de fois dois-je te dire de retirer tes chaussures en entrant ?...
- Désolé m'man, mais j'ai pas le temps ! dit l'adolescent précipitamment.
Il monta les escaliers rapidement, entra dans la pièce qui lui servait de chambre, referma la porte derrière lui et prit son écharpe suspendue au porte-manteau situé au dos de la porte de sa chambre. Il ré-effectua les mêmes actions, il descendit les escaliers deux pas deux, traversa le couloir et passa par la cuisine, sa mère l'interrompit dans son élan :
- Est-ce que tu veux du thé Leif ?
- Non merci maman.
Reprenant son élan de plus belle, l'adolescent sortit de la maison en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Il jeta un œil sur son vélo – couvert de neige – mais se dit que pour aller à la taverne il devait emprunter le chemin de la colline, il dénia enfourcher son vélo et se dirigea vers son point de rendez-vous.
Le blizzard se leva, Leif trébucha deux ou trois fois mais se releva vite fait, sa vue était réduite par les flocons qui l'obstruait. Arrivé à un croisement, Leif observa les panneaux : « Tout droit : Colline Winchester ; À droite : Place du village ».
La taverne se trouvait sur la place, reculée au fond du village. L'adolescent aperçu sous ses pieds quelques morceaux de pavés visibles, il était bien sur la place mais sa vue était limitée. Il regarda à gauche, à droite mais ne vit rien de plus que du blanc. Leif mis ses bras en avant, de manière à ce que s'il y ai un obstacle sur son chemin, il le sente avant d'en faire les frais. À cet instant, justement, Leif toucha une pierre blanche – de nature, pas à cause de la neige – et devina immédiatement que c'était la fontaine du village. Il s'était repéré et s'était imaginé la taverne par rapport à sa position, un problème persistait encore : dans quelle direction est la taverne ?
Sur la fontaine, des motifs y étaient inscris en relief, ils indiquaient chacun une position cardinale. Le motif du flocon était le Nord, la direction de la taverne.
Le jeune homme marcha encore une cinquantaine de mètre avant d'entendre des bruits de personnes qui parle et des choppes de bière claquer entre elles. De là, il vit une lumière jaunâtre, il apercevait une fenêtre de la taverne, il s'approcha encore de quelques mètre jusqu'à arriver au niveau de la porte, épaisse et en bois.
Il poussa la porte mais celle-ci lui résistait. Il donna donc un coup de pied furtif en même temps que de la pousser avec l'aide de ses deux bras. En ouvrant la porte, un peu de neige tomba du toit, sur la veste de Leif.
En entrant, il eut un petit haut-le-coeur avec cette odeur de bière et de pipe. Il accrocha sa veste sur le porte-manteau, enfin si on pouvait appeler cette branche bricolée un porte-manteau.
Il tourna sur lui-même, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un, l'homme au comptoir le vit, se disant qu'il était perdu et lui dit d'une voix haussée :
- Eh, jeune homme ! Je vous sers à boire ?
- Non merci monsieur, je...
Sans terminer sa phrase, l'adolescent aperçu un livre similaire au sien dans une sacoche accrochée en bandoulière à la taille d'un homme, cet homme était coiffé un masque, un masque blanc, avec un long né, comme ceux des médecins à Venise. Cet homme à l'allure étrange, portait également un haut-de-forme et des gants blancs. Il était habillé d'un imper.
Leif s'approcha doucement de l'homme, saisi un tabouret et s'avança le plus possible vers l'homme au masque sans que cela paraisse suspect.
- Tu es en retard.
- Pardon ? dit Leif d'un ton surpris et interrogatif.
- Tu sais, la notion du temps, une fois une date marquée dépassée cela est considéré comme du retard, et il se trouve que tu es en retard.
- Je ne comprends pas...
- Montre ton livre.
- Pardon ? repris encore une fois Leif.
- Montre ton livre, tu sais...
- Oui ça va, j'ai compris. dit l'adolescent d'un ton exaspéré.
L'homme au haut-de-forme feuilleta le livre, il jonglait avec les pages.
Arrivé à la bonne page – celle où il y a la taverne – Leif remarqua quelque chose d'étrange sur la page, à côté de la taverne était située une pendule. Leif s'exclama :
- Mais elle n'était pas là avant !
- Évidemment, attends un peu que le dessin entier apparaisse avant de précipiter les choses mon garçon. dit l'homme d'un ton réfléchi.
- Au fait, qui êtes-vous ? Et qu'est-ce que c'est que ce coup là avec l'encre ? Et... Leif inonda l'homme de question.
- Chaque chose en son temps, viens, je vais t'expliquer tout ça en détail.
L'homme se leva et visa de la tête une porte au fond de la salle, il l'ouvrit et fit signe à Leif de le rejoindre. Une fois après avoir refermé la porte, les deux personnes prirent chacun une chaise et se placèrent chacun à un bout de la table en bois située au milieu de la pièce.
Néanmoins, si tard fût-il, une lumière était toujours allumée dans la maison de madame Aeri.
Un garçon, aux yeux gris pâle assit devant sa fenêtre contemplait d'un regard rêveur le ciel noir et les flocons qui virevoltaient... Il passa une main fébrile et froide dans ses cheveux châtains foncés, presque noirs, pour dégager les mèches qui lui tombaient devant les yeux.
Puis, brusquement, il s'étira en arrière et glissa une main sous son lit pour en retirer un vieux journal tout abîmé et usé par le temps. À première vue, tout ce que l'on pouvait dire de ce fameux journal, c'est qu'il n'était pas de toute première fraîcheur... Il passa ses longs doigts entre les pages, apparemment à la recherche de quelque-chose ; puis, au bout de quelques minutes, il empoigna un stylo rouge que l'on distinguait bien à la lueur de la lune sans savoir ce qu'il gribouillait réellement dans le bouquin.
Le jeune homme passa la plus grande partie de la nuit à écrire dans son journal et à le lire. Il lui fût de plus en plus difficile de voir ce qu'il y marquait à l'encre rouge car la bougie qui l'éclairait située à côté de lui se consumait petit à petit.
Et soudain, sans aucune prévenance, il claqua le journal d'un air mauvais, et se coucha. Il se tourna et se retourna sans cesse dans son lit, puis finit par trouver le sommeil, abattu de fatigue.
Il rêva... Il rêva d'un homme, entrant dans sa maison, le serrant dans ses bras et repartant aussitôt. Puis il entendit une voix forte... Ou plutôt un cri. On aurait dit le cri d'un bébé ; était-ce le sien ? Il ne pouvait l'affirmer.
Ce qui exaspérait l'adolescent était qu'il se rappelait parfaitement de son rêve, chaque matin, il l'avait fait plusieurs fois ; mais il ne parvint jamais à se remettre en mémoire le visage de l'homme.
Qui pouvait-il être ? Et quel était ce cri ? Et ce rêve, était-il qu'un simple rêve ou bien un souvenir ?
Étendu dans son lit, à moitié endormi, le garçon sentit une secousse l'envahir de tout son corps. Une secousse de plus en plus importante mélangée à une voix douce...
La secousse se fit de plus en plus forte. Le garçon ne pouvait prolonger son sommeil plus longtemps : il ouvrit les yeux. Bien que ses yeux fussent encore endormis il distinguait la silhouette d'une femme, aux cheveux noirs et aux yeux gris pâle - comme les siens. La femme secouait le jeune-homme d'une façon douce en même temps qu'elle disait :
- Leif ! Leif, lève-toi, allez !
- Hum ?! Oui, oui... répondit Leif encore endormi.
L'adolescent aperçu sa maman, sa vue était trouble, puis, après s'être frotté les yeux, il distinguait déjà mieux sa mère et la vit entrain de lui tendre quelque chose.
- Joyeux dix-septième anniversaire Leif ! dit sa mère d'un ton très joyeux.
- Oh, merci m'man, je peux l'ouvrir ? répliqua l'adolescent encore un peu somnolent.
- Mais bien sûr, tiens, voilà, j'espère qu'il te plaira.
Leif prit la boîte que lui tendit sa mère dans les mains et découvrit une plume argentée enroulée soigneusement dans un morceau de tissu luxueux. Elle lui dit :
C'est un marchand qui passait par là qui me l'a offert, je sais que tu écris depuis un certain nombre de temps donc je me suis dit que ça te ferait plaisir.
C'est sur ces mots que la maman de l'adolescent reparti dans le plus bref des silences dans la cuisine entrain de faire bouillir de l'eau pour préparer un thé.
De son côté, Leif, verrouilla sa chambre et passa sa main sous son lit, il en sortit de nouveau ce livre, il voulait essayer son nouveau cadeau.
Il prit la plume argentée d'un geste léger et se mit à griffonner dans le livre en trempant au préalable la plume dans un pot d'encre.
Lorsqu'il remarqua que la plume n'écrivit pas, il trempa et retrempa la plume dans l'encre jusqu'à la secouer d'un geste brusque qui fit une tâche sur une page vierge du bouquin, la tâche était comme absorbée et quelque chose se dessinait sur la page.
Le jeune homme regarda, sans bouger, stupéfait de ce qu'il avait sous les yeux. Quelques secondes plus tard, Leif prit le livre dans ses mains et remarqua que ce qui était dessiné était la taverne du village, elle se situait sur la place, la seule chose qui changeait de la réelle taverne était que le paysage était malsain, très dérangeant.
L'adolescent, déboussolé, remit le livre à sa place, enfila ses vêtements habituels – jean délavé et chemise de couleur bleue –, empoigna sa veste et tourna la poignée de porte de sa chambre afin de la déverrouiller et sortit de la pièce en se dirigeant vers les escaliers.
Leif descendit les escaliers deux par deux, traversa le couloir du rez-de-chaussée, passa par la cuisine, fit une bise à sa mère, enfila ses chaussures et passa par la porte de derrière, qui le conduit au jardin, ici enneigé.
Une large couverture de neige englobait le paysage, Leif se rendit compte que la chaleur n'était pas au rendez-vous et repassa par la porte en bois, par la cuisine, sans même le regarder, sa mère dit :
- Leif, combien de fois dois-je te dire de retirer tes chaussures en entrant ?...
- Désolé m'man, mais j'ai pas le temps ! dit l'adolescent précipitamment.
Il monta les escaliers rapidement, entra dans la pièce qui lui servait de chambre, referma la porte derrière lui et prit son écharpe suspendue au porte-manteau situé au dos de la porte de sa chambre. Il ré-effectua les mêmes actions, il descendit les escaliers deux pas deux, traversa le couloir et passa par la cuisine, sa mère l'interrompit dans son élan :
- Est-ce que tu veux du thé Leif ?
- Non merci maman.
Reprenant son élan de plus belle, l'adolescent sortit de la maison en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Il jeta un œil sur son vélo – couvert de neige – mais se dit que pour aller à la taverne il devait emprunter le chemin de la colline, il dénia enfourcher son vélo et se dirigea vers son point de rendez-vous.
Le blizzard se leva, Leif trébucha deux ou trois fois mais se releva vite fait, sa vue était réduite par les flocons qui l'obstruait. Arrivé à un croisement, Leif observa les panneaux : « Tout droit : Colline Winchester ; À droite : Place du village ».
La taverne se trouvait sur la place, reculée au fond du village. L'adolescent aperçu sous ses pieds quelques morceaux de pavés visibles, il était bien sur la place mais sa vue était limitée. Il regarda à gauche, à droite mais ne vit rien de plus que du blanc. Leif mis ses bras en avant, de manière à ce que s'il y ai un obstacle sur son chemin, il le sente avant d'en faire les frais. À cet instant, justement, Leif toucha une pierre blanche – de nature, pas à cause de la neige – et devina immédiatement que c'était la fontaine du village. Il s'était repéré et s'était imaginé la taverne par rapport à sa position, un problème persistait encore : dans quelle direction est la taverne ?
Sur la fontaine, des motifs y étaient inscris en relief, ils indiquaient chacun une position cardinale. Le motif du flocon était le Nord, la direction de la taverne.
Le jeune homme marcha encore une cinquantaine de mètre avant d'entendre des bruits de personnes qui parle et des choppes de bière claquer entre elles. De là, il vit une lumière jaunâtre, il apercevait une fenêtre de la taverne, il s'approcha encore de quelques mètre jusqu'à arriver au niveau de la porte, épaisse et en bois.
Il poussa la porte mais celle-ci lui résistait. Il donna donc un coup de pied furtif en même temps que de la pousser avec l'aide de ses deux bras. En ouvrant la porte, un peu de neige tomba du toit, sur la veste de Leif.
En entrant, il eut un petit haut-le-coeur avec cette odeur de bière et de pipe. Il accrocha sa veste sur le porte-manteau, enfin si on pouvait appeler cette branche bricolée un porte-manteau.
Il tourna sur lui-même, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un, l'homme au comptoir le vit, se disant qu'il était perdu et lui dit d'une voix haussée :
- Eh, jeune homme ! Je vous sers à boire ?
- Non merci monsieur, je...
Sans terminer sa phrase, l'adolescent aperçu un livre similaire au sien dans une sacoche accrochée en bandoulière à la taille d'un homme, cet homme était coiffé un masque, un masque blanc, avec un long né, comme ceux des médecins à Venise. Cet homme à l'allure étrange, portait également un haut-de-forme et des gants blancs. Il était habillé d'un imper.
Leif s'approcha doucement de l'homme, saisi un tabouret et s'avança le plus possible vers l'homme au masque sans que cela paraisse suspect.
- Tu es en retard.
- Pardon ? dit Leif d'un ton surpris et interrogatif.
- Tu sais, la notion du temps, une fois une date marquée dépassée cela est considéré comme du retard, et il se trouve que tu es en retard.
- Je ne comprends pas...
- Montre ton livre.
- Pardon ? repris encore une fois Leif.
- Montre ton livre, tu sais...
- Oui ça va, j'ai compris. dit l'adolescent d'un ton exaspéré.
L'homme au haut-de-forme feuilleta le livre, il jonglait avec les pages.
Arrivé à la bonne page – celle où il y a la taverne – Leif remarqua quelque chose d'étrange sur la page, à côté de la taverne était située une pendule. Leif s'exclama :
- Mais elle n'était pas là avant !
- Évidemment, attends un peu que le dessin entier apparaisse avant de précipiter les choses mon garçon. dit l'homme d'un ton réfléchi.
- Au fait, qui êtes-vous ? Et qu'est-ce que c'est que ce coup là avec l'encre ? Et... Leif inonda l'homme de question.
- Chaque chose en son temps, viens, je vais t'expliquer tout ça en détail.
L'homme se leva et visa de la tête une porte au fond de la salle, il l'ouvrit et fit signe à Leif de le rejoindre. Une fois après avoir refermé la porte, les deux personnes prirent chacun une chaise et se placèrent chacun à un bout de la table en bois située au milieu de la pièce.
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