It's Not A Dream
Par : LittleJulio
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 12
Publié le 13/02/11 à 22:10:06 par LittleJulio
Je ne savais plus qui j’étais, mais je restais droit. J’avais quand même en permanence un couteau de combat rapproché, et cinq couteaux de lancer sur moi. J’errais en pleine rue. Il était tard et il faisait chaud. Environ vingt cinq degrés Celsius à vingt trois heures du soir, je ne savais pas trop. Le temps passait mais je n’y prêtais pas attention. J’étais décoiffé par la petite brise tardive. Il n’y avait personne dans les rues. Il me semblait avoir entendu un bruit, mais je continuais ma route. Cela pouvait être n’importe quoi après tout. Mais en détournant le regard je vis un garçon d’environ douze ans se faire racketter par trois adolescents qui semblaient ne rien d’autre avoir à faire. Cela me rappelait moi, il y avait de ça une demi année. C’était au détour d’une ruelle sombre. Oh ! Je les avais reconnus ! C’était eux ! Je le savais ! Je n’oublierais leur visage pour rien au monde, c’étaient les mêmes qui pendant de longues années m’avaient défiguré pour deux ou trois euros. Je devais choisir. Soit je fuyais en lâche, laissant ce gamin qui n’avait rien demandé se faire tabasser, soit je prenais mon courage à deux mains et allait remettre ces brutes à leur place. Je n’avais même pas eu à réfléchir, je savais ce que je devais faire. Mon couteau de combat rapproché dans la main droite, ceux de lancer dans la main gauche, prêts à être expédiés comme on me l’avait enseigné. Ça aurait été net, sans bavure, personne n’aurait rien remarqué. L’action aurait pris vingt secondes, tout au plus, un couteau en plein cœur ne pardonne pas. Mais ces gars-là méritaient-ils réellement la mort ? Ils n’étaient qu’une petite bande de jeunes déboussolés. Mais un désir de vengeance qui m’était cher refaisait surface. Je n’allais pas les tuer. Mais ils allaient saigner. Dim m’avait tout appris. Du coup de pied circulaire, au retourné. Du bon crochet du droit à l’uppercut du gauche, tout. Je savais quoi faire, et puis ils n’étaient pas experts en arts martiaux, non plus…
L’heure de la vengeance avait sonné. Je fonça dans le tas sans trop réfléchir. Coup de pied retourné pour commencer, direct du droit dans le deuxième, coup de pied de côté dans la trachée du troisième. Ça l’avait tué, mais tant pis, je n’allais laisser aucune trace. Il me semblait avoir vu un quatrième gars. Où était-il passé ? Tous les autres étaient à terre, deux grièvement blessés, l’autre, mort. Je commença à planquer les corps sous les yeux ébahis du petit garçon, mais ce n’était pas grave, il ne fallait plus aucune preuve. J’allais convaincre le gamin de tout garder pour lui.
Je tendis ma main vers l’être innocent qui se tenait là, devant moi. On sentait la peur monter en lui. Je lui murmura alors :
- N’aies pas peur. Je ne te veux aucun mal. Comment t’appelles-tu ?
- Lo…Lo…Lohan.
- Très bien Lohan, je vais te ramener chez toi. D’accord ? On va parler un peu en chemin.
- D’accord.
- Hep, hep, hep, pas si vite. Je crains qu’aucun de vous ne sorte vivant d’ici. Héhé.
L’heure de la vengeance avait sonné. Je fonça dans le tas sans trop réfléchir. Coup de pied retourné pour commencer, direct du droit dans le deuxième, coup de pied de côté dans la trachée du troisième. Ça l’avait tué, mais tant pis, je n’allais laisser aucune trace. Il me semblait avoir vu un quatrième gars. Où était-il passé ? Tous les autres étaient à terre, deux grièvement blessés, l’autre, mort. Je commença à planquer les corps sous les yeux ébahis du petit garçon, mais ce n’était pas grave, il ne fallait plus aucune preuve. J’allais convaincre le gamin de tout garder pour lui.
Je tendis ma main vers l’être innocent qui se tenait là, devant moi. On sentait la peur monter en lui. Je lui murmura alors :
- N’aies pas peur. Je ne te veux aucun mal. Comment t’appelles-tu ?
- Lo…Lo…Lohan.
- Très bien Lohan, je vais te ramener chez toi. D’accord ? On va parler un peu en chemin.
- D’accord.
- Hep, hep, hep, pas si vite. Je crains qu’aucun de vous ne sorte vivant d’ici. Héhé.
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