La Saga d'Asgeïr Dents-de-Glace, Chef de Grande Meute.
Par : Canis_Wolfborn
Genre : Science-Fiction , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Le Feu, le Sang, la Mort.
Publié le 10/12/10 à 03:56:16 par Canis_Wolfborn
Éclairs et pluie torrentielle,
Noirs vents et Tonnerre,
Le Ciel lui-même s'enflamme...
Les Space Wolves attendaient, en bas de la colline, les Chasseurs Gris dans une seule ligne, lèvres retroussées comme des chiens enragés. Leurs bottes d'adamantium labouraient le sol dans leur impatience, et ils regardaient fébrilement autour d'eux, constatant que toute la Grande Meute était dans le même état. Les armures grises, dont les bustes étaient décorés d'ailes ou d'autres symboles impériaux ou fenrissiens, massives comme pouvaient l'être des protections destinées à des hommes hauts de plus de deux mètres et demi, épaisses de plusieurs centimètres et bardées de sceaux, de pendentifs et de runes, mues autant par de puissants systèmes dont la technologie remontait à plusieurs millénaires, autant que par la force des Fils de Russ, et dont les épaulières donnaient la sensation de faire face à des êtres capables de pulvériser des murs en s'appuyant simplement dessus, juraient avec les visages barbares des quelques Astartes. Les casques pendants à leurs ceintures exprimaient à travers leurs optiques rouges et leurs grilles faciales, la haine, la détermination et la sauvagerie propres aux Guerriers des Étoiles. Ils étaient des êtres d'une noblesse sans pareille, protecteurs de l'Humanité, autant que des machines à tuer, vivant uniquement dans le but de massacrer de manière quasi-industrielle tous les êtres vivants qui se réclamaient des ennemis de l'Imperium.
Il fallait ajouter à cela le Très Saint Bolter modèle Godwyn, le fusil de dotation de l'Adeptus Astartes, qui était l'arme "de base" la plus meurtrière de la galaxie, longue de près d'un mètre et nourrie par un chargeur en faux d'une capacité de trente coups , tirant les bolts, projectiles autopropulsés de calibre 0.75, l'équivalent du poing d'un humain bien bâti, dont la pointe en diamant permettait de traverser les armures, et le coeur à détecteur de masse faisait exploser la munition à l'intérieur des chairs pour un résultat optimal. Sa version de poing, le Pistolet Bolter, et une arme de corps à corps, généralement une épée-tronçonneuse, achevaient d'équiper le Space Marine, qui devenait alors un véritable Ange de la Mort.
Chaque seconde voyait les Space Wolves céder un peu plus à leur côté sauvage, non pas à la manière des Berserkers de Khorne qui tuaient pour le plaisir, mais bel et bien à l'image des prédateurs dont l'instinct leur dicter de tuer pour survivre, de mériter leur place au sommet de la chaîne alimentaire, de faire régner la loi du plus fort. Des filets de bave coulaient des lèvres de certains, alors que d'autres, tels Asgeïr, grognaient de plus en plus fort, aboyaient et hurlaient en attendant le moment de déchaîner leurs instincts meurtriers, le moment de libérer leur soif de violence. Le Thunderhawk piloté par Vimund, l'Astrid's Claw, hurla lui aussi quand ses puissants moteurs le firent décoller. Il alla se positionner au-dessus des Wolves et se mit à tourner au-dessus d'eux, comme un corbeau attend le début de la curée.
Petit à petit, les orks grossissaient. De minuscules tâches, ils étaient devenues des formes grossières et vertes, soulevant un épais nuage de poussière dans leur course, beuglant et riant à l'idée de se battre. Tels étaient les orks. Faisant une tête de moins qu'un Space Marine, un ork était un être vert, à l'allure porcine, avec de petits yeux et des défenses, au corps perpétuellement arqué vers l'avant, noueux et musclé à un point inhumain. Leur civilisation étant basée sur la force brute, ils n'avaient besoin que de "taper fort et résister beaucoup", comme le répétaient souvent leurs chefs. Un ork gagne en taille et en muscles au fur et à mesure qu'il vieillit, mais aussi qu'il se bat. Les plus grands représentants de l'espèce étaient donc ceux qui avaient la chance de survivre aux combats et l'ambition de renverser leurs rivaux par la violence, et ils déterminaient ainsi depuis des millénaires les canons de la société ork. Ici, il s'agissait de spécimens sauvages, et avaient donc peu d'équipements sophistiqués au contraire de leurs cousins plus évolués, passés maîtres dans l'art de la récupération de toutes sortes de machines, même les plus sacrées. À cet instant donc, les adversaires de nos héros avaient pour technologie la plus avancée des mousquets pris aux forces de défense de ce monde féodal. Mais comme c'étaient des armes complexes à recharger et peu adaptées à la morphologie de ces créatures aux grandes mains, la plupart servaient déjà de gourdins improvisés. Par endroits, des équipes de quelques snotlings, sortes de lutins accompagnant toujours les orks et les servant docilement dans les tâches les plus ingrates - telles que recharger les "fling'", réparer les machines ou piloter des missiles - tenaient ces fusils primitifs à plusieurs, comme si ils transportaient là une arme lourde. Il est vrai que le mousquet est au snot ce que l'autocanon est à l'homme, tant ces créatures sont petites.
La vision des Space Marines, et la promesse d'une "bonne baston" avaient encouragé les orks à courir plus vite encore afin de se battre, qui était pour eux aussi vital que de respirer ou de manger. Presque trois-mille peaux-vertes se précipitaient sur la Meute, dans un vacarme assourdissant, mêlant cris, insultes et un tremblement dans le sol à la hauteur de la marée verte qui allait déferler sur les Loups. Les épées, haches et masses de fortune s'entrechoquaient sur les boucliers de tôle ou les casques reforgés à la va-vite sous les coups de masse. Au milieu de cet océan d'animaux barbares, courait un ork plus grand que les autres, et qui portait une énorme et grossière hache, ainsi qu'une plaque d'acier large comme deux hommes et haute d'au moins un mètre, qui lui servait de bouclier. Il faisait bien quatre mètres de haut, et au contraire de ses congénères, qui ne portaient que des pagnes de cuir ou de tissu, voire rien du tout, il avait une armure de plates complète, certes de piètre qualité, mais impressionnante aux yeux des autres xénos. C'était à n'en pas douter le Boss de cette horde, celui qui avait décidé que le clan devait sortir de ses forêts pour aller semer l'anarchie partout sur la planète. C'était donc à cause de lui que les Space Wolves étaient là, et tous rêvaient déjà de tuer la bête pour s'approprier une de ses énormes défenses, longues comme l'avant bras d'un Astartes, en tant que trophée.
Asgeïr, Gunnar et Erik s'avancèrent en première ligne, entre les deux rangées de Chasseurs Gris, qui étaient encadrées par Otvard et Rurik. Désormais, les peaux-vertes étaient à environ six-cent mètres,ce qui leur en laissait trois-cent avant les premiers tirs. Asgeïr se racla la gorge, et beugla.
-SPACE WOLVES, POUR RUSS ET LE PÈRE DE TOUTES CHOSES, TÊTES CASQUÉES!
Comme un seul homme, les Astartes mirent leurs casques religieusement, sauf quelques-un qui préféraient rester tête nue pour goûter au plaisir de la bataille avec leurs vrais sens, à l'instar du Chef. Désormais, ils voyaient les informations défiler à l'intérieur de leurs optiques, comme la nature et le nombre d'hostiles identifiés, les parties vitales et les segments de leurs armures avec indications couleurs du statut de chacune. Ils se préparaient aux ordres et grâce à la Carapace Noire - dernier implant apposé sur les recrues, sur le torse, et qui permettait au guerrier et à l'armure de communier, cette dernière étant comme une seconde peau, non pas un lourd fardeau, mais une protection aussi légère que le vent, et aussi résistante qu'un blindage de tank lourd -, ils sentaient chaque partie de leur corps devenir une arme toute dédiée à l'Empereur. À environ cinq cent mètres, Otvard voxa aux Chasseurs Gris des deux Meutes de faire les dernières vérifications et d'adresser leurs prières aux Dieux de la Guerre pour la bataille imminente. À approximativement quatre-cent mètres, il ordonna à tous de se mettre en joue. Asgeïr, lui, intima à Vimund de commencer son attaque via comm-vox. Le Thunderhawk cessa de tournoyer au-dessus des Guerriers de Fenris et survola la horde verte en lâchant ses quatre bombes incendiaires. Lorsqu'elles touchèrent le sol, les premières lignes des orks disparurent dans l'enfer, et des cadavres et des membres furent éjectés de toutes parts tandis que les survivants prenaient feu et couraient comme des poulets décapités dans tous les sens, hurlant de douleur en se consumant petit à petit. Les premiers macchabées soulevés par les explosions n'étaient pas retombés au sol lorsque la première ligne, celle des trois-cent mètres, fut franchie.
Les quatre Gardes Loups et le Chef de la Grande Meute hurlèrent l'ordre tant attendu à l'unisson, dans une synchronisation parfaite.
-FEUUUUUUUUUUUUUUUU!
Aussitôt, Les bolters des Chasseurs Gris aboyèrent d'une même voix, leurs détonations couvrant même les cris des orks, et stoppant net la vague xenos, qui se retrouva déchiquetée ligne par ligne par la puissance de feu des Space Wolves. Les chargeurs se vidaient en quelques secondes et étaient immédiatement remplacés pour continuer le massacre à distance, alors que les orks avançaient tant bien que mal sur les cadavres de leurs prédécesseurs, motivés à présent par une soif de bataille insatiable, quel que soit le vainqueur. Les douilles retombaient aux pieds des Marines et s'amoncelaient au fur et à mesure qu'ils abattaient de plus en plus de leurs ennemis en hurlant, mais toujours avec une précision surhumaine. Les bolts fusaient à la vitesse de l'éclair et explosaient à l'intérieur de leurs cibles, projetant sang et morceaux de chairs et d'organes à des dizaines de mètres alentours.
Finalement, et aux prix de pertes extrêmement lourdes, dues aussi bien aux rafales des Chasseurs gris qu'aux réguliers passages de Vimund au-dessus d'eux, les orks arrivèrent à la ligne des cinquante mètres. Dans le même geste, les Astartes rattachèrent leurs fusils bolters à leurs ceintures et s'emparèrent de leurs armes de poing et de corps à corps, et recommencèrent à tirer. Les peaux-vertes profitèrent de cette très relative accalmie pour avancer plus vite et du côté impérial, l'on se préparait à la charge. Otvard prit sa Lame de Givre à deux mains et la plaça derrière son casque, paré à recevoir n'importe quel ennemi, Rurik faisait tournoyer sa hache au-dessus de lui. Erik et Gunnar étaient campés sur leurs positions dans leurs armures Terminators et savaient que dès le premier impact passé, Asgeïr s'enfoncerait dans les rangs ennemis pour perpétrer son carnage. Bientôt, ce fut le choc des deux armées, de près de deux-mille orks face à vingt-cinq Space Marines de l'Empereur.
Les peaux-vertes avaient cru avoir l'avantage de la charge, mais elle se brisa sur le mur d'adamantium des Space Wolves qui ripostèrent immédiatement, jouant de l'épée-tronçonneuse et de la hache comme si leurs ennemis n'étaient que de la végétation. Les membres tombaient au sol, le sang coulait à flot, la puissance brutale de l'Astartes se déchaînait, dans un terrible combat entre des animaux à peine civilisés et des guerriers d'élite génétiquement améliorés, forts de siècles d'expérience de la guerre contre tout types d'ennemis. Même un coup de genou, de poing ou d'épaulière d'un Space Marine en armure pouvait briser le crâne d'un ork, mais ils étaient là équipés d'armes si dangereuse que n'importe lequel d'entre eux était un véritable géant invincible et implacable, qui assénait ses attaques comme on fauchait les blés. De plus, ils avaient enfin laissé la bête qui sommeillait en chacun d'eux s'exprimer, et au milieu des vrombissements des chaines de tronçonneuses et des sons de lames tranchant la chair, les Fils de Russ hurlaient, aboyaient, criaient, tels de vrais prédateurs dominant un troupeau entier de proies. Les coups des orks glissaient ou rebondissaient sur les armures et ne ralentissaient même pas les guerriers de Fenris pris d'une frénésie guerrière effrayante. Ils ne connaissaient pas la peur, et même lorsque l'Astrid's Claw passait en rase-mottes au-dessus d'eux en mitraillant les peaux-vertes de ses bolters lourds, ils ne reculaient pas.
Asgeïr et ses Loups de Garde s'étaient jetés dans le combat. Il massacrait ses adversaires un par un, le visage déformé par la rage et la haine, dans une expression de sauvagerie qui apeurait même les orks. Sigrid broyait les crânes et arrachait les membres en hurlant de ses chaînes mécaniques et en mordant la peau dans un concert de peau et de muscles déchiquetés. Tous ceux qui essayaient de s'en prendre à lui mouraient, tant il bougeait vite et tant ses coups étaient puissants. Gunnar et Erik protégeaient ses arrières, le premier en mitraillant ses opposants avec son fulgurant et en taillant les autres en pièce de son épée, le second en jouant du gantelet énergétique qui crépitait de puissance. Il donnait de larges gifles qui envoyaient au tapis plusieurs xénos à la fois, dans une odeur de viande grillée. Engoncés dans leurs armures Terminator, les deux Gardes Loups ne craignaient absolument rien, et se laissaient toucher par leurs ennemis tant ils se savaient invincibles. Rurik, sur la droite, menait la meute Gjallarhorn et montrait l'exemple, véritable tornade de violence, enragé comme à son habitude, et galvanisé par l'odeur du sang. Sa hache semblait passer à travers la matière sans le moindre effort tant il donnait des coups puissants, et de son autre main, il empoignait les orks les moins massifs pour les jeter à sa gauche, en pâture aux Chasseurs Gris, qui, dans un semblant de ligne, avançaient en piétinant les cadavres, ouvrant le feu de leurs pistolets et abattant leurs épées-tronçonneuses avec une force suffisante à fendre en deux un chêne centenaire. Otvard donnait de larges coups qui jetaient à terre plusieurs peaux-vertes dans le même mouvement, et ses coups de pied les envoyaient au tapis en leur brisant des os aussi facilement que s'ils avaient été en argile.
Lorsqu'un des xénos atterrit à ses pieds, Eïnar de la Meute Mjöllnir sentit que quelque chose ne tournait pas rond. Des rangs qui lui faisaient face, le Boss de la horde émergea en hurlant, et le chargea, son énorme hache levée en l'air, avant de l'abattre avec une force titanesque. Eïnar plongea sur le côté et en se relevant, sectionna les jambes d'un ork qui voulait le prendre par derrière. Le Boss dégageait son arme de la terre meuble, et regarda le Space Wolves dans les yeux, un sourire obscène sur le visage. Le Chasseur Gris regarda rapidement autour de lui et constata qu'il avait trop avancé, qu'il était à plus de vingt mètres devant les autres, submergés par le nombre, et qu'il était donc seul face au Seigneur des Orks de Knidia. Renforçant sa prise sur son épée-tronçonneuse, il sentit qu'il avait là l'occasion de gagner le respect du Chef, et empoigna son bolter à une seule main. Ainsi armé, et résolu à vaincre, il alla à la rencontre de son adversaire. Autour d'eux, les orks avaient fait un petit cercle, curieux de voir comment leur Boss allait écraser le chétif Space Marine.
Le combat débuta. Eïnar chargea le premier, son bolter aboyant, et esquiva un coup de hache en roulant au sol, avant de tenter de frapper le bras du champion ennemi. Un coup de poing aussi vif que l'éclair l'envoya au sol et en un instant, le bouclier du Boss, lourd de plusieurs centaines de kilogrammes, fut sur sa poitrine, l'empêchant de bouger. La hache de l'ork monta en l'air, avant de redescendre à toute vitesse. Dans une tentative désespérée, l'Astartes mitrailla l'avant-bras qui tenait la hache, et deux bolts traversèrent l'épaisse plaque d'acier. Des chairs et du sang fusèrent par les trous creusés par les tirs, et sous l'effet de la douleur soudaine, l'ork manqua son attaque de très peu. Il releva son bouclier pour écraser la tête de cet effronté d'humain avec, mais aussitôt qu'il l'eut ôté, le Space Marine se remit sur pied et tira sur la main gauche de son ennemi, qui rugit de manière impressionnante et tenta d'encorner Eïnar. Ce dernier esquiva le coup au dernier moment, mais la défense du Boss passa sous son bras et lorsqu'il releva la tête, le Space Marine fut projeté en l'air et fit un vol plané qui se termina douloureusement au sol, derrière l'imposant chef de la horde. Celui-ci se retourna et avant que l'Astartes n'ait pu tirer, lui donna un coup de bouclier. Son poignet émit un craquement sinistre et son bolter lui fut arraché des mains et partit se perdre du côté de ses Frères, qui tentaient vainement d'avancer pour le sauver. C'était peine perdue, tant les orks mettaient du coeur à empêcher quiconque de passer, en se jetant sur les Fils de Russ en mugissant.
Privé de son bolter, Mis à terre et sonné, Eïnar se dit qu'il s'était attaqué à trop gros. L'énorme ork fot glisser son bouclier et en dégagea son avant-bras plus épais que celui d'un troll, puis tint sa hache fermement à deux mains, au-dessus de lui. Il riait et grognait, et les xénos autour de lui frappaient du pied sur le sol en criant et en l'acclamant. Finalement, il donna le coup de grâce. Mais dans une étincelle de folie, le Guerrier des Étoiles roula sur le côté et vit la tête de l'arme rudimentaire se planter dans le sol dans un bruit sourd et un tintement. L'Empereur devait veiller sur lui, car ce son indiquait que la hache venait de se planter dans un rocher sous la terre, et le Boss essayait vainement de la retirer. Eïnar se remit sur pieds, et comprit qu'il allait être le grand vainqueur de la bataille, si il réussissait son coup d'éclat. Il inspira à plein poumons tandis que l'ork lui jetait un regard terrifié, et tout en retirant son casque et en le jetant à terre, appela ses Frères.
-JE SUIS EÏNAR, ET J'EMPALE LES ORKS!
Il sauta sur le manche de l'énorme hache, et alors que tous le regardaient, Wolves comme orks, courut dessus comme sur un fil. Arrivé au niveau du Boss, qui ouvrait une large gueule et affichait une expression de terreur et de rages mélangées, lui enfonça son épée-tronçonneuse entre les deux yeux, en beuglant de toutes ses forces. Les dents de l'arme tournaient à toute vitesse, réduisant la petite cervelle de son ennemi en charpie, et la masse de plusieurs tonnes de l'ork s'effondra en arrière. Lorsqu'il posa le pied à terre, Eïnar retira son épée dans une large effusion de sang et un son abominable, et chargea les xénos médusés par la défaite de leur Seigneur. Il redoublait de fureur et aussi de joie, car il savait qu'il venait d'accomplir un acte digne de figurer dans une Saga. Il tremblait de tout son corps sous les effets de l'adrénaline, et ses coups étaient encore plus dévastateurs. La rumeur de la mort du Boss enfla et bientôt, les peaux-vertes commencèrent à battre en retraite.
Il n'en était pas question. Il restait environ un demi-millier de ces créatures, qui couraient vers la forêt, mais Vimund les pilonnait à grand renforts de bolters lourds et de Canon Thunderhawk, et les Wolves exécutaient les retardataires et écrasaient sous leurs bottes les ridicules snotlings. Les survivants du combat firent un bon kilomètre avant d'être tous tués par des rafales de bolters ou les passages aériens du Prêtre de Fer.
Eïnar s'approcha du cadavre du chef de guerre ork après avoir récupéré son bolter et son casque, et lui arracha une de ses défenses à l'aide de son épée. La levant au-dessus de sa tête, il hurla comme un Loup, et tous l'imitèrent, fiers de lui, fiers d'avoir assisté à la naissance d'un véritable héros. Il voyait déjà Asgeïr, flanqué d'Erik et Gunnar, arriver vers lui, couvert de sang, le visage rouge et sale, mais souriant et content de ses hommes. Aucun n'était tombé, peu étaient légèrement blessés, et tous exultaient. Il se planta devant Eïnar et grogna en signe d'approbation.
-Tu as pris de grands risques pour vaincre à toi seul ce monstre, Eïnar.
"Oui, Asgeïr Dents-de-Glace. J'ai vu là l'occasion de montrer ce que je valais! Je crois qu'il m'a cassé le poignet gauche, mais je l'ai finalement dominé, avec l'aide de Russ et du Père de Toutes Choses.", répondit-il, en regardant le Chef dans les yeux. Celui-ci hocha la tête et grogna une nouvelle fois. Il tourna les talons, et put sentir rien qu'à l'odeur qu'Eïnar était déçu de ne pas recevoir plus d'honneurs.
"Cela sera porté à ton crédit auprès du Seigneur Loup, Eïnar Empale-les-Orks. Et peut-être, en même temps qu'un surnom, auras-tu gagné une place chez les Gardes Loups", lâcha Asgeïr avant de s'éloigner pour voir les autres Fils de Russ.
10/12/10 à 18:18:39
Y'a bon ! Y a vraiment très bon ! SUITE !!!!
10/12/10 à 17:05:49
Je pensais que le nombre de carracteres etait limité a 100
10/12/10 à 11:47:32
Très bon combat ...
Bon, à mon gout ça manque toujours d'équilibre, mais c'est le jeu après tout .
Juste un truc : le combat débute en plein milieu de paragraphe. A mon sens, tu aurais pu faire un saut de ligne et mettre une phrase supplémentaire.
En attendant la suite ...
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