Les mémoires du Cahier Jaune
Par : Salmanzare
Genre : Sentimental , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Déclic
Publié le 06/04/11 à 17:54:13 par Salmanzare
J'y ai cru à cette aventure. Elle m'a bercé les jours suivants. Il faut dire que c'était terriblement séduisant comme idée. Et puis comme toutes ces paroles en l'air, ça finit par se tasser. S'oublier. On se dit que c'est un peu fou, qu'en ce moment on a pas le temps et que ça sera mieux dans quelques mois. Au fond, on sait pertinemment qu'on ne le fera jamais. Mais se mentir à soi même est bien plus facile que d'accepter cet état de fait. La boucle d'oreille s'est retrouvé au fond du tiroir et n'est pas ressortie depuis.
J'ai repris ma vie normale. Celle qu'on finit par détester ! Tout les masques différents, les sourires faux, les rires forcés et la fausse sociabilité. Tout ça alors qu'on a envie d'hurler, de crier sa haine et frapper ses gens qui s'adonnent aux mêmes faux semblants que nous. On est des menteurs en puissance, et le pire, c'est qu'on finit par accepter ceux des autres en plus des siens ! C'est plus commode ainsi. Si on commençait à le faire remarquer, ça ne ferait que créer des soucis supplémentaires. Et on en a tous assez pour s'en rajouter en plus des supplémentaires. Alors j'ai fermé ma gueule. Je me suis haï pour ça ! Et puis ça s'est calmé doucement, j'ai refoulé tout ça dans un coin de mon cerveau comme la boucle d'oreille l'était dans le tiroir. Et je me suis mis à aller mieux.
L'épisode passé, j'ai fait comme si de rien n'était. Mes amis ont convenu que j'avais eu un léger coup de blues, que c'était pas nécessaire d'en parler et qu'il valait mieux effacer ça de nos mémoires. J'ai joué le jeu. Honnêtement ? On s'y fait.
*****
C'est un jeudi que tout a basculé. Je suis monté dans l'ascenseur de l'immeuble et il était là. Le vieux gardien alcoolique était revenu. Comment ? Pourquoi ? J'en ai aucune idée. Mais il était là dans l'ascenseur avec son balais à la main et le sceau près des pieds. J'ai balbutié un bonjour poli sans vraiment lever les yeux vers lui, et il s'est contenté de hocher la tête. Il était de retour. J'avais pas bougé pour lui, pas cherché à l'aider ni même à avoir de ses nouvelles. Et pourtant je me souviens que je m'étais offusqué de son départ forcé ! J'en avais voulu à tout le monde. Et le revoilà ! Et je n'y étais pour rien. Vous savez ce qui est le pire ? C'est que ça c'est arrêté là, il est descendu de l'ascenseur et je ne lui ai rien dit de plus. Je me suis senti mal en réalisant que j'étais un idéaliste sans convictions. Il était de retour et je savais que je ne m'intéresserais pas plus à lui.
C'est là que j'ai su que je devais partir.
J'ai repris ma vie normale. Celle qu'on finit par détester ! Tout les masques différents, les sourires faux, les rires forcés et la fausse sociabilité. Tout ça alors qu'on a envie d'hurler, de crier sa haine et frapper ses gens qui s'adonnent aux mêmes faux semblants que nous. On est des menteurs en puissance, et le pire, c'est qu'on finit par accepter ceux des autres en plus des siens ! C'est plus commode ainsi. Si on commençait à le faire remarquer, ça ne ferait que créer des soucis supplémentaires. Et on en a tous assez pour s'en rajouter en plus des supplémentaires. Alors j'ai fermé ma gueule. Je me suis haï pour ça ! Et puis ça s'est calmé doucement, j'ai refoulé tout ça dans un coin de mon cerveau comme la boucle d'oreille l'était dans le tiroir. Et je me suis mis à aller mieux.
L'épisode passé, j'ai fait comme si de rien n'était. Mes amis ont convenu que j'avais eu un léger coup de blues, que c'était pas nécessaire d'en parler et qu'il valait mieux effacer ça de nos mémoires. J'ai joué le jeu. Honnêtement ? On s'y fait.
C'est un jeudi que tout a basculé. Je suis monté dans l'ascenseur de l'immeuble et il était là. Le vieux gardien alcoolique était revenu. Comment ? Pourquoi ? J'en ai aucune idée. Mais il était là dans l'ascenseur avec son balais à la main et le sceau près des pieds. J'ai balbutié un bonjour poli sans vraiment lever les yeux vers lui, et il s'est contenté de hocher la tête. Il était de retour. J'avais pas bougé pour lui, pas cherché à l'aider ni même à avoir de ses nouvelles. Et pourtant je me souviens que je m'étais offusqué de son départ forcé ! J'en avais voulu à tout le monde. Et le revoilà ! Et je n'y étais pour rien. Vous savez ce qui est le pire ? C'est que ça c'est arrêté là, il est descendu de l'ascenseur et je ne lui ai rien dit de plus. Je me suis senti mal en réalisant que j'étais un idéaliste sans convictions. Il était de retour et je savais que je ne m'intéresserais pas plus à lui.
C'est là que j'ai su que je devais partir.
07/05/11 à 20:07:03
Manesels... à tout dit. Je n'aurais pas su le dire, bravo et merci pour cette fic.
06/04/11 à 23:26:36
Mais de rien dark :)
06/04/11 à 21:30:15
Manesels tu exprime ce que je n'ai su dire
Salmanzare, garde ton obsession, et continue cette fic
06/04/11 à 20:33:43
Obsession.
C'est vraiment ce que je me suis dit en lisant cette fic'. Le genre de truc qui te fait entrer dans une dimension différente, où les priorités sont inversées, les rêves deviennent un substitut de vie. Une réalité augmentée.
Alors oui, tu m'as aspiré dans ta fic. Alors oui, je vais attendre la suite. Parce qu'elle est désormais mon monde, jusqu'à ce que je raterrisse.
Par pitié, fait moi planer encore longtemps.
06/04/11 à 19:50:50
J'ai pas l'intention d'arrêter. Ce texte m'obsède en ce moment
06/04/11 à 19:00:14
TOI !!
Si un jour, tu arrête d'écrire je te tuerais !
Non pour rester sérieux il ne faut pas que tu t'arrête , pour le moment du moins
Mais concernant tes fictions je reste quelque peu confiant, tu les termines souvent et dans de bons délais.
Continue
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