Petite Menteuse
Par : DavidAzuki
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
"Je voulais te revoir, Lili" (partie 2)
Publié le 08/03/11 à 21:39:31 par DavidAzuki
"Petit menteur, ca veut dire quoi ca ? J'ai l'impression que c'est un message pour toi, Thomas, comme si tu avais fait un truc de mal récemment et qu'on t'en voulait.
- Ah ouais, t'es sûr ? La prochaine fois que tu as une pensée aussi clairvoyante, n'hésites pas à me la faire partager...
- Nan mais t'énerves pas...
- Que je ne m'énerve pas ? C'est un truc de malade, bordel, on m'a pourrit ma voiture et à ma connaissance, personne n'a de raison de m'en vouloir. Enfin il y a bien des gens avec qui j'entretiens des relations assez tendues, mais il faut vraiment avoir une case de vide pour faire ça...Si je retrouve le coupable, je te jure que ca va mal se passer...Au fait, tu as vu quoi au juste ?
- Bah je ne sais pas trop en fait, c'était bizarre...Je n'ai réussi qu'à distinguer une forme blanche, et puis, il y avait un bruit aigu, strident...C'est d'ailleurs ce qui m'a retenu l'attention...tu sais comme...
- ...Si quelqu'un griffait la carrosserie avec ses ongles ?"
Brice me regarda avec stupeur. Ma réponse l'avait plongé dans une anxiété perplexe. Il me fixait avec de grands yeux, la bouche à demi-ouverte et je pouvais ressentir quelques tremblements sous son manteau. Alors je dirigea la lumière de la lampe vers la portière avant, côté conducteur, elle était parsemée de petits coups d'ongle. La peur commençait à m'envahir également mais j'essayais de garder la raison. Je me tournai vers Brice qui était raide, pétrifié, proche de la tétanie...
"Hey Oh, Brice, il faut qu'on garde notre calme, c'est sûrement des jeunes voyous qui veulent nous faire peur, tu as d'autres explications ?
- C'est plutôt à toi de me le dire, non ? Ta voiture vient d'être saccagée et le responsable te traite de menteur...
- Je t'ai déjà dit, je n'y comprends rien...Je vais appeler les flics, ne bouges pas, j'en ai pour deux minutes...
- Nan mais ca ne va pas bien la tête ? Tu crois que je vais rester dehors seul alors que si ca se trouve, il va revenir pour finir le travail...Je viens avec toi, il n'y a pas moyen.
- D'accord."
J'avais une connaissance experte des films d'horreur et le tableau dressé ce soir, y ressemblait fortement. Il ne manquait plus que l'assassin qui nous attendait dans la maison, un couteau à la main, prêt à mettre sa vengeance à exécution. Dans ce film, la victime, c'était moi, le meurtrier, jallais bientôt le découvrir, mais quel était le mobile du crime ? En voyant le monde autour de moi, je me dis qu'aujourd'hui le mobile n'est pas toujours nécessaire pour tuer quelqu'un. Pourtant, il m'avait laisser un indice "petit menteur", comme s'il voulait que je comprenne mes erreurs, que je lui demande pardon pour les avoir commises, avant de m'adresser le coup fatal. Alors qu'on s'engageait dans l'entrée de ma maison, je jeta un dernier coup d'oeil dans l'obscurité de la nuit avant de claquer la porte. Brice est resté toute la nuit avec moi, c'est un vrai ami, je le connais depuis mon enfance, c'est quelqu'un de bien. Ses parents sont venus nous rejoindre par la suite et m'ont invité à passer la nuit chez eux mais j'ai refusé, Pilou est là pour me protéger. Ah au fait, Pilou, c'est mon chat. Un beau chartreux. Je l'ai eu à la mort de Lili, mes parents pensant que ca m'aiderait à passer le cap difficile. Parfois, je le sers contre moi et je lui parle de ma soeur, il m'écoute et sa fourrure épaisse me sèche les yeux.
La police est venu au petit matin pour examiner la voiture mais n'ont pas considéré utile de faire des prélèvements ADN. Ils m'ont dit qu'une bande de voyous avait abîmé une demi-douzaine de véhicule en quelques semaines et c'était fréquent qu'ils signent leurs œuvres en laissant un message de la sorte. De toute manière, mon père et ma mère rentrent ce soir pour deux jours, je me sentirai en sécurité. Les gendarmes ont enregistré ma déposition et une plainte est en cours. Ils ne peuvent pas faire mieux, qu'ils ont dit. Il est dix heures déjà et je tombe de sommeil...J'ai quatre bonne heures devant moi avant d'aller travailler à l'hôpital, autant en profiter.
Alors que je ferme les yeux, mon esprit divague et se remémore des épisodes douloureux du passé...
"Dis Thomas, pourquoi tu n'as pas de copine ?
- Tu sais, Lili, j'ai beaucoup de travail, que ce soit à l’hôpital ou à la maison...Et puis, j'ai pas envie de te délaisser pour une fille qui ne sera peut être là que pour un temps.
- Et quand je ne serais plus, tu en chercheras une ?
- Lili, je t'interdis de dire ca, c'est bien compris !
- Tu sais, Thomas, j'ai de la chance de t'avoir comme frère mais parfois je me demande si je ne te gâche pas l’existence...Depuis que je suis malade, tu restes à la maison, tu ne sors plus, tu es sans cesse à te soucier de moi. J'aimerai parfois que tu prennes le temps de penser à toi également...
- Hmmm...Pour le moment, seulement ta santé m'importe, petite sœur. Cette leucémie, on la vaincra ensemble, crois moi !
- Je te fais confiance, Thomas, je sais que tu ne m'abandonneras pas."
...
"Je suis morte, Thomas, c'est de ta faute, tu m'as menti, tu es un petit menteur. Je vais te tuer."
...
"Haaaa" Ce n'était qu'un cauchemar, putain, ce n'est vraiment pas mon jour aujourd'hui. Pas le temps de réfléchir à tout ça, il faut que je me prépare, je suis déjà en retard.
Lili, je suis désolé de t'avoir abandonné. Tu ne peux pas savoir comment je m'en veux, si j'avais tenu ma promesse, peut être que tu serais encore vivante. Je laisse échapper une larme qui se dépose le long de mes joues jusque dans mon cou. Rien ne pourra te remplacer à mes yeux.
- Ah ouais, t'es sûr ? La prochaine fois que tu as une pensée aussi clairvoyante, n'hésites pas à me la faire partager...
- Nan mais t'énerves pas...
- Que je ne m'énerve pas ? C'est un truc de malade, bordel, on m'a pourrit ma voiture et à ma connaissance, personne n'a de raison de m'en vouloir. Enfin il y a bien des gens avec qui j'entretiens des relations assez tendues, mais il faut vraiment avoir une case de vide pour faire ça...Si je retrouve le coupable, je te jure que ca va mal se passer...Au fait, tu as vu quoi au juste ?
- Bah je ne sais pas trop en fait, c'était bizarre...Je n'ai réussi qu'à distinguer une forme blanche, et puis, il y avait un bruit aigu, strident...C'est d'ailleurs ce qui m'a retenu l'attention...tu sais comme...
- ...Si quelqu'un griffait la carrosserie avec ses ongles ?"
Brice me regarda avec stupeur. Ma réponse l'avait plongé dans une anxiété perplexe. Il me fixait avec de grands yeux, la bouche à demi-ouverte et je pouvais ressentir quelques tremblements sous son manteau. Alors je dirigea la lumière de la lampe vers la portière avant, côté conducteur, elle était parsemée de petits coups d'ongle. La peur commençait à m'envahir également mais j'essayais de garder la raison. Je me tournai vers Brice qui était raide, pétrifié, proche de la tétanie...
"Hey Oh, Brice, il faut qu'on garde notre calme, c'est sûrement des jeunes voyous qui veulent nous faire peur, tu as d'autres explications ?
- C'est plutôt à toi de me le dire, non ? Ta voiture vient d'être saccagée et le responsable te traite de menteur...
- Je t'ai déjà dit, je n'y comprends rien...Je vais appeler les flics, ne bouges pas, j'en ai pour deux minutes...
- Nan mais ca ne va pas bien la tête ? Tu crois que je vais rester dehors seul alors que si ca se trouve, il va revenir pour finir le travail...Je viens avec toi, il n'y a pas moyen.
- D'accord."
J'avais une connaissance experte des films d'horreur et le tableau dressé ce soir, y ressemblait fortement. Il ne manquait plus que l'assassin qui nous attendait dans la maison, un couteau à la main, prêt à mettre sa vengeance à exécution. Dans ce film, la victime, c'était moi, le meurtrier, jallais bientôt le découvrir, mais quel était le mobile du crime ? En voyant le monde autour de moi, je me dis qu'aujourd'hui le mobile n'est pas toujours nécessaire pour tuer quelqu'un. Pourtant, il m'avait laisser un indice "petit menteur", comme s'il voulait que je comprenne mes erreurs, que je lui demande pardon pour les avoir commises, avant de m'adresser le coup fatal. Alors qu'on s'engageait dans l'entrée de ma maison, je jeta un dernier coup d'oeil dans l'obscurité de la nuit avant de claquer la porte. Brice est resté toute la nuit avec moi, c'est un vrai ami, je le connais depuis mon enfance, c'est quelqu'un de bien. Ses parents sont venus nous rejoindre par la suite et m'ont invité à passer la nuit chez eux mais j'ai refusé, Pilou est là pour me protéger. Ah au fait, Pilou, c'est mon chat. Un beau chartreux. Je l'ai eu à la mort de Lili, mes parents pensant que ca m'aiderait à passer le cap difficile. Parfois, je le sers contre moi et je lui parle de ma soeur, il m'écoute et sa fourrure épaisse me sèche les yeux.
La police est venu au petit matin pour examiner la voiture mais n'ont pas considéré utile de faire des prélèvements ADN. Ils m'ont dit qu'une bande de voyous avait abîmé une demi-douzaine de véhicule en quelques semaines et c'était fréquent qu'ils signent leurs œuvres en laissant un message de la sorte. De toute manière, mon père et ma mère rentrent ce soir pour deux jours, je me sentirai en sécurité. Les gendarmes ont enregistré ma déposition et une plainte est en cours. Ils ne peuvent pas faire mieux, qu'ils ont dit. Il est dix heures déjà et je tombe de sommeil...J'ai quatre bonne heures devant moi avant d'aller travailler à l'hôpital, autant en profiter.
Alors que je ferme les yeux, mon esprit divague et se remémore des épisodes douloureux du passé...
"Dis Thomas, pourquoi tu n'as pas de copine ?
- Tu sais, Lili, j'ai beaucoup de travail, que ce soit à l’hôpital ou à la maison...Et puis, j'ai pas envie de te délaisser pour une fille qui ne sera peut être là que pour un temps.
- Et quand je ne serais plus, tu en chercheras une ?
- Lili, je t'interdis de dire ca, c'est bien compris !
- Tu sais, Thomas, j'ai de la chance de t'avoir comme frère mais parfois je me demande si je ne te gâche pas l’existence...Depuis que je suis malade, tu restes à la maison, tu ne sors plus, tu es sans cesse à te soucier de moi. J'aimerai parfois que tu prennes le temps de penser à toi également...
- Hmmm...Pour le moment, seulement ta santé m'importe, petite sœur. Cette leucémie, on la vaincra ensemble, crois moi !
- Je te fais confiance, Thomas, je sais que tu ne m'abandonneras pas."
...
"Je suis morte, Thomas, c'est de ta faute, tu m'as menti, tu es un petit menteur. Je vais te tuer."
...
"Haaaa" Ce n'était qu'un cauchemar, putain, ce n'est vraiment pas mon jour aujourd'hui. Pas le temps de réfléchir à tout ça, il faut que je me prépare, je suis déjà en retard.
Lili, je suis désolé de t'avoir abandonné. Tu ne peux pas savoir comment je m'en veux, si j'avais tenu ma promesse, peut être que tu serais encore vivante. Je laisse échapper une larme qui se dépose le long de mes joues jusque dans mon cou. Rien ne pourra te remplacer à mes yeux.
08/03/11 à 23:50:51
Alors ça c'est cruel ! La petite phrase qui nous dit d'attendre ! Tssss
Bref. Tu es très agréable à lire, il y a beaucoup de poésie dans ta fic, j'aime beaucoup ! Et le mystère autour des personnages est parfaitement dosé. Petit bémol : une handicapée, une anorexique et un médecin en mal d'amour ça fait beaucoup quand même !
L'orthographe est très bon, il y a quelques fautes mais vraiment peu comparé à ce que j'ai pu lire.
Je n'attend plus que la suite ! :)
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