- Levez vous bande de larve !
Il est 7h30 et mon prof portugais me réveille, quelle situation
Aujourd'hui,je n'ai pas rêvé de Mario, tant mieux d'ailleurs.
J'avais pas envie de me retrouver à ploter Roger.
Alexis arrive à parler difficilement :
- Ouais, on se lève
- Roh et puis ça sens le fauve la dedans
J'essaie de me défendre :
- C'est de la faute à Roger, on ne sais pas ce qu'il fabrique avec son anus mais alors, ma parole, il infecte la chambre
Guillaume lève la tête :
- J'avoue, c'est Tchernobyl, un vrai putois ce Roger
Le pauvre, il dort encore, mon prof portugais s'approche de lui, je me demande ce qu'il va faire, je lui pose donc la question :
- Vous faites quoi ?
- Je le chatouille avec ma moustache
Je suis sous le choc, mon prof est entrain de frotter sa moustache contre la joue de Roger pour le réveiller.
S'en est trop, j'explose littéralement de rire, j'enfile mes affaires, et je bouge en bas.
Je vais manger avec Laura ce matin, la voici justement avec Charlotte.
Je fais la bise à Laura, je vais tenter de la faire à Charlotte, tant pis si je me tape une crampe.
Je m'approche prêt d'elle et je lui tend ma joue, comme un enfant fait avec sa grand-mère lorsque qu'il la vois pour pâque ou noël.
La, c'était limite ça : " KIKOO MAMY TU ME FAIT LA BISE ? "
Sauf que c'était kikoo Charlotte, que j'ai tendus ma joue comme à ma grand mère, qu'elle m'a ricaner au nez, et que je me suis tapé une belle crampe.
Le prof d'éco rentre dans le restaurant et crie :
- Quand vous avez fini, rendez vous bien habillé en bas, il fait très froid, on va aller choisir nos chaussures
Je fonce en haut et je m'habille comme je peux, au moment ou je m'apprête à enfiler mes boots, Roger rentre dans la chambre, il me dit de sa voix innocente :
- Si je te donne un cookie, tu veux être mon cop' ?
Je suis sous le choc Quelqu'un me demande si je veux être son ami ? Enfin, son " cop' "
Je réponds alors :
- Deux cookies et c'est d'accord
J'ai un peu honte, Roger m'offre deux cookies et nous repartons en bas. Dans les escaliers, il me tend ses lèvres et me fait :
- Tu veux un bisou ?
Je recule d'un pas, me fessant tombé dans les escaliers, je suis pris de stupeur :
- Nan, nan c'est bon, t'inquiète

Nous voici dans le magasin de location de chaussures de ski, je suis juste derrière Roger, il fait du 45 moi du 43, nous avons tout les deux choisis nos après ski et nous nous apprêtons à passer à la caisse, lorsque me vient l'idée de prendre des après-ski de pointure 42 pour les remplacer avec les 45 de Roger.
Je m'empare donc des après-ski taille 42 et je regarde Roger :
- Regarde ! René la taupe qui danse la neige !
Roger se tourne pour regarder, quelle ringard
J'ai juste le temps d'échanger ces après-ski, le voici qui me regarde :
- Tu ment, il n'est pas la
Chaud le type...

Nous voici donc sur les pistes, il est au alentour de 9h30, Roger à enfiler ses skis et depuis un moment, il se plaint :
- C'est étrange, j'ai super mal au pied, pourtant c'était nickel dans les vestiaires
Toute la classe se retrouve au télésiège qui nous permettras de monter sur les pistes.
Je me retrouve donc, prêt à monter sur le télésiège, c'est pour 3 personnes, pas le temps de voir avec qui je monte, j'avance tout doucement... le télésiège se rapproche...
PAF
Ouf, je suis dessus, j'ai eu une de ses frousses, je me retourne et j'envoie un message à Alexis qui pensait que j'allais me casser la gueule :
" ta le seum, ta les glandes, ta les crotte des nez qui pendent "
Parfois, je me demande si je ne frise pas le ridicule.
Il est temps de regarder qui se trouve autour de moi, je décale mon visage sur la gauche et...
une fille de ma classe plutôt belle est assise à ma gauche, je crois qu'elle s'appelle Léa, elle se trouve donc au milieu du télésiège, et à sa gauche, une mamy qui a perdu son ski, il ne reste donc plus qu'un ski sur le télésiège, Léa commence à rigoler, j'en profite pour l'impressionner et me venger des vielles...
- Tu as fais comment pour perde un ski vielle taupe ?
La vieille est en panique, elle me regarde :
- Je sais pas, il c'est détaché au début quand j'ai voulus aller sur le télésiège, j'ai peur, vous pouvez m'aider à l'atterrissage ?
- Vous pouvez toujours crevé, je vais rire quand vous vous casserez la gueule vielle conne
Léa explose de rire.
Je lui touche la cuisse ou quoi ?
Non, soyons raisonnable, nous arrivons justement... J'aperçois la vieille qui crie à celui qui s'occupe du télésiège :
- J'AI QU'UN SKI ! RALENTISSEZ !!
Léa et moi explosons de rire, on descend normalement tandis que la vieille se casse la gueule...
Alors que j'explose encore de rire, la vieille me regarde et me fou un coup de bâton sur la tête :
- Petit con !
Je continue à rire, voici justement Laura, Charlotte et Kirikou qui arrive dans le télésiège.
Je tente le tout pour le tout, je pose la question qui tue a Léa :
- Je peux skier la matinée avec vous ?
- Ouais si tu veux, je ski avec Laura, Charlotte, et Maria par contre
J'ai mal entendus, je la regarde :
- Tu ski avec Mario ?
- Nan, t'es trop con , avec Maria, tu verras, elle est super sympa, tu sais skier ?
- Ouais, je suis un dingue moi tu peux pas test, je t'ai déjà fait des pistes Doré
- Hum, ça existe pas ...
- Nan je rigole, t'inquiète je sais skier...
Enfaite non, je pensais vraiment que les pistes dorées existais, et j'ai jamais skier.
Voici Laura et Maria qui arrive, Maria et jolie aussi.
- Bon bah go ?
J'aperçois Kirikou et Roger qui me regardent :
- On peut skier avec vous ?
- Désolé Roger, ski avec Kirikou, tu verras ça va foncer !
Roger me laisse donc sur cette dernière phrase :
- Ouïe, mes pieds!

Laura commence à dévaler la pente, puis Maria, enfin Charlotte, et Léa.
Elles m'attendent tous en bas.
Elles me sourient
Je suis, disons, un brin dans le caca .
Je lève mes bâtons en l'air en signe de cri de guerre et je crie en m'élançant :
- BANZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAI
Me voici à fond dans la descente, je ne contrôle plus rien, j'esquive Kirikou et je fonce vers les filles qui me regardent. Elles doivent se dire :
- Il va super vite dite donc
Je ne peux plus m'arrêter, je n'ai plus qu'un seul moyen, même si je vais être ridicule : m'écraser comme une merde.
Je les regarde une dernière fois et je m'élance en avant comme pour plonger.
Je fais encore quelques mètres, j'ai le ventre exploser, un ski à moitié dans le ravin, et l'autre planté à 100mètres, et j'ai froids. Toutes les filles explose de rire, je me rattrape comme je peux :
- Avant je fessais du snow c'est pour ça...
Alexis dévale la pente, fait un super dérapage devant moi, puis enlève ses lunettes et me fait :
- Ta le seum, ta les glandes, ta les crottes de nez qui pendent ?
Toutes les filles le regardent d'un regard méprisant.
Alexis s'en va.
Dur dur le ski