L'étoile filante.
Par : Isilie
Genre : Sentimental , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
La douce fait violence.
Publié le 04/01/11 à 19:10:48 par Isilie
Sûrement plusieurs heures plus tard, Jules tenta d'ouvrir les yeux. Ses cils collés résistèrent avec ardeur tandis que sa tête le faisait souffrir avec autant de douleur lendemain d'une cuite. Il avait la langue pâteuse et les lèvres sèches et ses membres semblaient peser le poids de plusieurs enclumes.
Il essaya de se souvenir de sa soirée.
- Rupture avec Marine (ses entrailles se tordirent doucement)
- Balade dans la ville...
Puis plus rien. Il gémit en soulevant sa main pour se frotter le visage.
Puis, ce à quoi il s'attendait le moins... il reçut violemment sur le visage quelque chose de grand et de mou.
Cela suffit à le tirer de sa torpeur amorphe. Avec un violent sursaut, il tenta de bondir sur ses pieds et tomba au sol. Et malgré le cerveau de Jules qui ressemblait fort à un chamalow pourrit, il réussit à analyser la situation avec une étonnante rapidité.
Tout d'abord, il était par terre, un parquet beige clair au doux reflet, mais assez dure pour lui faire une belle ecchymose après sa chut.
Ensuite, il était dans un lieu totalement inconnu et il venait de tomber d'un grand lit plutôt haut.
De plus, il n'était pas très habillé.
Et pour finir, debout sur le lit se tenait une jeune fille très mince tenant à deux bras tremblants, un gros coussin. Probablement ce qu'elle lui avait envoyé en pleine poire pour l'éveiller rapidement.
Et la fille non plus n'était pas très habillée d'ailleurs.
illustration gribouillé par moi. http://s2.noelshack.com/uploads/images/3426935292198_img001.jpg
Le garçon n'eut pas le temps de regarder quoique ce soit d'autre, pour cause, il venait de se prendre un nouveau coup sur la tête, qui l'étourdit.
Il n'entendit que d'une oreille inattentive les paroles frénétiques de la jeune fille.
- Salopard ! disait-elle d'une voix tremblante. Ramène-moi chez moi de suite ! ajouta-t-elle avant de lui asséner un nouveau coup de coussin.
Jules, qui était quelqu'un de plutôt nerveux et intolérant fut très vite agacé pas la violence de la jeune fille. Très vite, une veine se mit à palpiter sur sa tempe et les tendons de son cou se tendirent furieusement lorsqu'il hurla :
- HOW ! TU VAS T'ARRETER OUI ?!
Et il lui arracha simultanément son arme et la balança contre un des quatre murs.
La fille pétrifiée d'effroi. Elle ressemblait vaguement à une petite souris terrifiée par un chat qui l'avait prise comme proie.
Au deuxième regard Jules sut qu'il ne l’appréciera pas. Ses cheveux électrique couleurs caramels voletaient autour de sa tête. Elle avait un tout petit nez en trompette parsemé de tâche de rousseur beige clair. Ses gros yeux d’ou marron clair délavé presque beige s'emplissait de larme que ses lourdes et grandes paupières s'évertuaient à faire couleur sur ses joues creusent légèrement roses. Elle eut un petit reniflement de fillette et se roula en boule sur le lit. Elle semblait jeune, pas plus de 16 ans.
Son comportement désemparé n'attendrit en aucune façon le grand et ténébreux Jules qui continuait à le regarder sévèrement, ses yeux évoquant par leurs couleurs, le vert des profondeurs de l'océan.
- D'abords, c'est quoi cette putain de chambre ?! Et t'es qui toi ? s'écria-t-il.
La fille ne répondit pas. Elle contemplait les draps de ses immenses yeux, les genoux sous le menton. Jules perdait patience, il avait mal à la tête, il était d'une humeur massacrante à cause de son réveil brutal, alors il cria.
- MAIS TU VAS ME REPONDRE ? ON EST OU ?
- Mais je n'en sais absolument rien ! dit-elle d'une voix qu'elle voulait ferme. Je pensais que c'était toi qui m'avait emmené ici... je ne sais pas...
- Et pourquoi est ce que je t'aurais emmené ici ? Je ne te connais pas !
- Je... je ne sais pas... je me suis réveillé dans un lieu que je ne connais pas, à peine habillé, à coté d'un inconnu...
Là le garçon comprit. Il la toisa avec dureté, les lèvres serrées, puis il ricana :
- Ah d'accords, tu m'as prit pour un violeur. Mais rassure toi, ajouta-t-il avec un air de dégout, je ne violerais jamais une fille comme toi.
La fille ne le regardait même pas. Elle était perdue dans ses pensées. Ni lui ni elle ne parlèrent pendant de longues minutes. Ne savant quoi dire, ne savant quoi faire.
- Tu t'appelles comment ? demanda le garçon un peu plus calme.
Elle ne répondit pas. Les bras serrés autour de ses jambes contre sa poitrine, elle semblait vouloir rentrer dans une carapace invisible.
- Moi je m'appelle Jules, dit-il finalement.
Ne recevant aucune réponse... il siffla une injure entre ses dents et déclara :
- moi j'me casse d'ici.
Arrivé à grand pas à la porte de la pièce, il posa une main sur la jolie poignée laquée et...
- Il n'y a pas de sortie.
- Quoi ?
- Il n'y a pas de porte de sortie dit la fille, je me suis levée avant toi... et j'ai cherché. Mais il n'y a pas de porte pour sortir... et les fenêtres ne s'ouvrent pas. Donc tu ne pourras pas te "casser d'ici".
Ne la croyant pas, il décida de chercher lui-même la porte. Il fit le tour de ce qui semblait être un très bel appartement aux plafonds très haut. Il trouva plein de choses étonnantes :
- deux salles de bains luxueuses.
- Une très belle télé dans un très beau salon meublé avec gout.
- Un frigo plein dans une très belle cuisine moderne.
- un étonnant dressing complet.
- plein de d'autres choses... mais aucune porte !
Il retourna les bras ballants et s'assit près de la fille qui n'avait pas bougé. Il soupira en la regardant. Ses yeux étaient toujours absents, mais bougeaient parfois sous ses lourdes paupières. Elle murmura quelques choses qu'il n'entendit pas.
- Quoi ? dit-il
- rose...
- Quoi rose ?
Elle releva la tête et le regarda dans les yeux.
- Rose, c'est ainsi que je me prénomme.
Puis elle fuit le regard une nouvelle fois et contempla le sol tandis que Jules regardait le plafond haut.
- Eh bien Rose... toi et moi allons rester coincer ici un certain bout de temps...
(illustration faite par moi-même, gribouillé en cour de SES.) http://www.noelshack.com/1/1/img011-a0c6bd0a41.jpg
Il essaya de se souvenir de sa soirée.
- Rupture avec Marine (ses entrailles se tordirent doucement)
- Balade dans la ville...
Puis plus rien. Il gémit en soulevant sa main pour se frotter le visage.
Puis, ce à quoi il s'attendait le moins... il reçut violemment sur le visage quelque chose de grand et de mou.
Cela suffit à le tirer de sa torpeur amorphe. Avec un violent sursaut, il tenta de bondir sur ses pieds et tomba au sol. Et malgré le cerveau de Jules qui ressemblait fort à un chamalow pourrit, il réussit à analyser la situation avec une étonnante rapidité.
Tout d'abord, il était par terre, un parquet beige clair au doux reflet, mais assez dure pour lui faire une belle ecchymose après sa chut.
Ensuite, il était dans un lieu totalement inconnu et il venait de tomber d'un grand lit plutôt haut.
De plus, il n'était pas très habillé.
Et pour finir, debout sur le lit se tenait une jeune fille très mince tenant à deux bras tremblants, un gros coussin. Probablement ce qu'elle lui avait envoyé en pleine poire pour l'éveiller rapidement.
Et la fille non plus n'était pas très habillée d'ailleurs.
illustration gribouillé par moi. http://s2.noelshack.com/uploads/images/3426935292198_img001.jpg
Le garçon n'eut pas le temps de regarder quoique ce soit d'autre, pour cause, il venait de se prendre un nouveau coup sur la tête, qui l'étourdit.
Il n'entendit que d'une oreille inattentive les paroles frénétiques de la jeune fille.
- Salopard ! disait-elle d'une voix tremblante. Ramène-moi chez moi de suite ! ajouta-t-elle avant de lui asséner un nouveau coup de coussin.
Jules, qui était quelqu'un de plutôt nerveux et intolérant fut très vite agacé pas la violence de la jeune fille. Très vite, une veine se mit à palpiter sur sa tempe et les tendons de son cou se tendirent furieusement lorsqu'il hurla :
- HOW ! TU VAS T'ARRETER OUI ?!
Et il lui arracha simultanément son arme et la balança contre un des quatre murs.
La fille pétrifiée d'effroi. Elle ressemblait vaguement à une petite souris terrifiée par un chat qui l'avait prise comme proie.
Au deuxième regard Jules sut qu'il ne l’appréciera pas. Ses cheveux électrique couleurs caramels voletaient autour de sa tête. Elle avait un tout petit nez en trompette parsemé de tâche de rousseur beige clair. Ses gros yeux d’ou marron clair délavé presque beige s'emplissait de larme que ses lourdes et grandes paupières s'évertuaient à faire couleur sur ses joues creusent légèrement roses. Elle eut un petit reniflement de fillette et se roula en boule sur le lit. Elle semblait jeune, pas plus de 16 ans.
Son comportement désemparé n'attendrit en aucune façon le grand et ténébreux Jules qui continuait à le regarder sévèrement, ses yeux évoquant par leurs couleurs, le vert des profondeurs de l'océan.
- D'abords, c'est quoi cette putain de chambre ?! Et t'es qui toi ? s'écria-t-il.
La fille ne répondit pas. Elle contemplait les draps de ses immenses yeux, les genoux sous le menton. Jules perdait patience, il avait mal à la tête, il était d'une humeur massacrante à cause de son réveil brutal, alors il cria.
- MAIS TU VAS ME REPONDRE ? ON EST OU ?
- Mais je n'en sais absolument rien ! dit-elle d'une voix qu'elle voulait ferme. Je pensais que c'était toi qui m'avait emmené ici... je ne sais pas...
- Et pourquoi est ce que je t'aurais emmené ici ? Je ne te connais pas !
- Je... je ne sais pas... je me suis réveillé dans un lieu que je ne connais pas, à peine habillé, à coté d'un inconnu...
Là le garçon comprit. Il la toisa avec dureté, les lèvres serrées, puis il ricana :
- Ah d'accords, tu m'as prit pour un violeur. Mais rassure toi, ajouta-t-il avec un air de dégout, je ne violerais jamais une fille comme toi.
La fille ne le regardait même pas. Elle était perdue dans ses pensées. Ni lui ni elle ne parlèrent pendant de longues minutes. Ne savant quoi dire, ne savant quoi faire.
- Tu t'appelles comment ? demanda le garçon un peu plus calme.
Elle ne répondit pas. Les bras serrés autour de ses jambes contre sa poitrine, elle semblait vouloir rentrer dans une carapace invisible.
- Moi je m'appelle Jules, dit-il finalement.
Ne recevant aucune réponse... il siffla une injure entre ses dents et déclara :
- moi j'me casse d'ici.
Arrivé à grand pas à la porte de la pièce, il posa une main sur la jolie poignée laquée et...
- Il n'y a pas de sortie.
- Quoi ?
- Il n'y a pas de porte de sortie dit la fille, je me suis levée avant toi... et j'ai cherché. Mais il n'y a pas de porte pour sortir... et les fenêtres ne s'ouvrent pas. Donc tu ne pourras pas te "casser d'ici".
Ne la croyant pas, il décida de chercher lui-même la porte. Il fit le tour de ce qui semblait être un très bel appartement aux plafonds très haut. Il trouva plein de choses étonnantes :
- deux salles de bains luxueuses.
- Une très belle télé dans un très beau salon meublé avec gout.
- Un frigo plein dans une très belle cuisine moderne.
- un étonnant dressing complet.
- plein de d'autres choses... mais aucune porte !
Il retourna les bras ballants et s'assit près de la fille qui n'avait pas bougé. Il soupira en la regardant. Ses yeux étaient toujours absents, mais bougeaient parfois sous ses lourdes paupières. Elle murmura quelques choses qu'il n'entendit pas.
- Quoi ? dit-il
- rose...
- Quoi rose ?
Elle releva la tête et le regarda dans les yeux.
- Rose, c'est ainsi que je me prénomme.
Puis elle fuit le regard une nouvelle fois et contempla le sol tandis que Jules regardait le plafond haut.
- Eh bien Rose... toi et moi allons rester coincer ici un certain bout de temps...
(illustration faite par moi-même, gribouillé en cour de SES.)
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