Je rappele que cette fic est écrite par jonyfic et mi-même , bonne lecture ! :)





Un ciel gris ...

Toutes les histoires commencent avec un ciel gris .

Notre histoire commence à Manchester, nous sommes le 8 septembre 1965, la guerre froide fait rage mais ... ceci nous importe peut, nous n'en parlerons pas ...

Il fait gris sur Manchester , un homme marche dans la rue, seul, cet homme s'appelle Jeff, Jeff Nowlinsky, il est d'origine polonaise par son père qui est venu se réfugier en Angleterre avec sa famille juste avant la guerre et qui s'est battu aux cotés des Anglais pendant la seconde, mais ceci nous importe peux aussi ...

Voici donc l'histoire d'un homme , qui révolutionnera l'Angleterre ...

Putain de froid ! C'est toujours pareil dans ce con de pays !

Me voilà donc, j'ai 35 ans , je suis au chômage technique depuis la fermeture de mon usine, la vie est dure mais on survit ...

Je suis un raté, j'arrive même pas à nourrir mon fils, je suis obligé de vivre chez mon oncle et ma tante, je ramène pas assez d'argent, je déçois mon fils, c'est ça la vie ?

Je me dirige vers le centre de recherche d'emploi au moment où je vous parle, chercher un travail, même si je suis sur de ne pas en trouver ...

Arrivé là-bas, c'est la mort ... l'agence est noir de monde, beaucoup de gens se sont fait viré avec la fermeture des usines de charbon .

Découragé, je décida de rentrer à la maison, j'irai demain en espérant qu'il y est moins de monde .

Après 10 bonnes minutes de marche j'arrive enfin à la petite maison en brique rouge, ressemblant à toutes les autres, c'est ça le charme Anglais dit-on .

-"Jeff, c'est toi ? Me dit ma tante de la cuisine .
-Oui tantine, il y avait trop de monde, j'y retournerai demain ...
-C'est pas grave mon garçon, tu finiras bien par trouver quelque chose comme boulot, tu est quand même diplômé d'une université non ?" Me dit mon oncle avec plein d'entrain .

Ah oui, j'avais oublié de vous dire que je suis diplômé de l'université de Portsmouth, en électronique mécanique et énergie nouvelle, ça passe bien avec un nom comme ça mais en fait c'est assez pauvre, ça m'as permis d'entrer dans une usine de charbon, c'est tout .

-"Oui mon oncle, lui répondis-je, mais ce n'est qu'un petit diplôme tu sais, je n'ai pas fait Harvard ..."

Soudain un éclair bleu traversa le living-room, c'était mon fils en pyjama .

-"Papa !!!!!!
-Ah Max !"

Il sauta dans mes bras et se logea en agrippant ma tête et enroula un bras par mon épaule .

-"Tu as trouver un travail ? Me dit-il avec une petite moue d'enfant
-Erf, non pas encore Junior, mais bientôt, et puis tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, ton père sais se débrouiller tout seul pour ses choses là, allez file garnement !" Lui dis-je avec un sourire

Il sauta de mes bras et continua son marathon en direction de la cuisine, je pouvais d'ailleurs entendre ma tante lui dire de faire attention aux couteaux .

-"Jeff, il faut que je te parle . Me dit mon oncle avec un air grave, alors qu'il était tout souriant depuis mon arrivée .
-Qu'y à t'il tonton ? Il y a un problème, si c'est en rapport avec l'argent je te jure que je te rembourserai ne t'inquiètes pas ...
-Non non, me coupa t'il, c'est pas ça, tu n'as rien à payé et puis j'aime bien avoir mon neveu ici ça vaut tout l'or du monde ça ...
-Dis moi ce qui se passe, le questionnais-je avec un début de stress, allez répond moi .
-Ben voilà, aujourd'hui des types d'une agence ont appelés, ils ont dit qu'ils avaient du travail pour toi .
-Quoi ? Mais c'est génial ! Je vais enfin pouvoir me sortir de la merde pourquoi fais tu une tête comme ça ?
-Parce que ... c'est à Londres", me dit-il en baissant la tête .

J'avais compris, je venais de trouver du travail mais mon oncle ne voulait pas que je parte, pour moi et Max .

-"Je ... je ... excuse moi de ne pas te l'avoir dit, je n'avais pas la force, je n'ai pas envie que ...
-Tu n'as pas envie que je parte, j'avais compris, c'est dur je sais mais ...
-Je suis un égoïste, au lieu d'être heureux pour toi, je sanglote à l'idée que tu partes, la maison va être bien vide sans vous ."

Ma tante nous rejoignis, apparemment elle savait elle aussi pour mon nouveau job, elle avait l'air triste aussi, elle versa du thé dans un 3 verres, elle m'en donna un puis un à mon oncle et un pour elle .

-"J'ai tout noté sur un papier me dit-il, le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de l'agence, tiens ."

Ma main tremblai sous l'excitation, je regardai le papier, dessus était marqué Fisherman and co , c'était une agence de réparation de télévision, radio et transistor, une agence qui marchait bien selon les rumeurs, je releva la tête, mon oncle et ma tante étaient comme figés dans la glace, une moue inexpressif dessiné sur leur visage .

-"Je vais me coucher
-Tu ... tu ne veux pas manger un peu avant ? Me dit ma tante .
-Non merci je n'ai pas faim et puis je suis fatigué, bonne nuit ."

Je n'avais pas envie de dormir en fait, j'étais trop excité pour ça, mais je ne voulais pas montrer ma joie à ma tante et mon oncle, se serai de la torture pour eux, je me dirigea vers la table de nuit, et je pris dans mes mains le cadre avec la photo de ma femme .

-"Shirley ... "

Shirley était ma femme, elle est morte dans un accident de voiture il y a 3 ans, en fait, je vis chez mon oncle et ma tante depuis le drame, j'ai vendu la maison, car je n'arrivai plus à dormir dedans, Max était trop jeune à l'époque pour savoir ce qui c'était réellement passé, il n'avais que 2 ans à l'époque, maintenant il en a 6, mais je redoute le jour ou je serais obligé de lui dire pour sa mère .

-"22 heures, je suis rentrer tard on dirait ..."


...


3 jours plus tard je partis pour Londres, mon oncle ne voulais pas montrer sa tristesse mais ma tante avait les larmes aux yeux, après un départ triste, Max et moi prîmes la route .

Nous arrivâmes vers 18HOO, je pris une chambre dans un motel pour ne pas faire dormir Max dans la voiture, puis le lendemain je me rendis à l'entreprise qui voulait de moi, l'entreprise se situer dans les nouveaux quartiers riches, bourgeois et fils à papa, le quartier se trouvai quand même à 100 mètres de Trafalgar Square, tout jeune déjà, je voulais y aller, je ne suis pas déçu, j'ai emmené Max avec moi, je n'allai pas le laisser au Motel, j'avais trop peur qu'il se fasse enlever ou autres choses ...

J'arrivai enfin au parking de la Fisherman, je déposa mon fils à une secrétaire qui voulait bien s'en occuper puis je fila devant le bureau de Mme Steppelton, La femme qui veux m'engager ...

Je toqua puis j'entendis une voix féminine me disant d'entrer, ce que je fis ...

-"Vous êtes monsieur Nowlinsky ? Me dit-elle assis à son bureau .
-Oui c'est moi, lui répondis-je ."

La femme en face de moi, (plutôt canon je l'avoue) sur son 31, me regarda un instant, puis nota quelque chose sur une sorte de bloc-note. Ce ne fus pas ces premières notes mais n'empêche qu'elle n'écrivait jamais quand je parlai. Une règle de politesse que seulement de rare personne respecte. J'avais presque honte de moi. Sale, mal habillé, trempé par la pluie . J'étais vraiment gêné, pouvais-je
vraiment me dégoter un job dans ces conditions ?

Elle posa son stylo, garda un air neutre presque déconcertant.
Puis elle me dit, toujours d'un ton sans aucune expression :

-"Et jusqu'à présent, quel est votre situation ?"

Les mots sortir presque naturellement de ma bouche, presque par reflex :

"-J'ai travaillé 2 ans avec un dénommé Alfred quand j'étais un peu plus jeune dans une petite entreprise de radio vision . On a travaillé au service *développement*. D'habitude, tout viens du Japon, ou d'Amérique, mais on avait l'intention de créer un prototype de radio. ça aurais dû être un truc révolutionnaire. Une radio, à bas prix, accessible, performant et moderne..."

Pour la première fois, la femme en face de moi écrit quelque chose pendant mon récit. Je ne savait pas trop quoi penser. Un test ? Un truc psychologique, pour déterminer le profil du futur employer peut être ? Elle reposa sont stylo, me regarda pendant quelques secondes et me décocha une question avec un seul mot :

"-Et ?"

Je voulus faire un peu d'ironie, mais ça ne lui a pas trop plu, à ce que je put lire sur son visage, me défigurant, je lui avais répondu :

"-Ha ! euh ... vous savez, nous les Anglais, on n'est pas des chercheurs, hé hé, on est tous bêtes ha ha ! On est pas fait pour ça, laissons faire les Chinois, les Japonais ou les Américains après tout !"

Là, je me suis dit immédiatement que j'en faisais un peu trop. Elle reprit une seconde fois son
carnet pendant que je parlais. C'était flagrant.
Ça signifiait clairement
" STOP Jeff, arrête maintenant !".

Alors, je toussota légèrement, comme on le fait souvent pour dire quelque chose de sérieux, mais elle me devança :

"-Abrégez s'il vous plait. Ce prototype ?"

Aie, ça tourne mal ...


"-Et bien, euh ... il n'a jamais été produit ".

Elle me regarda fixement.

"-Et pourquoi cela ?"

Mais là fut ma plus grosse erreur, excédé par cette histoire que je dû raconter à tout le monde maintes et maintes fois, elle sorti toute seul, comme un automatisme :

"Et bien, parce qu'on n'a dépassé le délai prévu de deux mois, et qu'elle N'AS JAMAIS ÉTÉ FOUTU DE S'ALLUMER!"

Et la, je crois vraiment que j'en ai fais un peu trop... Elle se leva, le plus calmement possible, et m'indiqua la sortie .

"-Nous avons vos coordonnées, nous vous contacterons peut être prochainement si vous correspondez au profil. Sur ce, au revoir"

je me leva, déçu de cette rencontre, je savais que je n'allai pas avoir le job, c'était foutu, mais pour m'achever juste avant de fermer la porte, elle me dit :

-"Et sachez que je suis Anglaise monsieur Nowlinsky !!!"

Eh merde, merde, merde, merde, MERDE !!

J'étais anéanti, mes espoirs de boulots étaient morts, qu'allais-je faire maintenant ? Je pense que je n'ai pas d'autres choix que retourner à Manchester ...

Je voulais quand même me changer les idées, alors avec Max, nous sommes parti manger des glaces, c'est là que je vis la chose qui changea ma vie, au détour d'une rue, une station de radio marchait, à l'intérieur on pouvait voir deux ou trois gars qui couraient un peu partout pour donner des 45 tours à des disc-jokey .
Devant la vitrine était marqué :
*Recherche Animateur pour quotidienne*

C'était le destin, je me dirigea vers la porte d'entrée et je l'ouvris d'une main tremblante .
Un homme m'accueillis, les cheveux longs,des lunettes et un casque sur les épaules .

-"Salut ! Tu viens pour l'annonce ?
-Euh oui oui c'est ça .
-Des problèmes d'alcoolisme ? De drogue ? Me questionna t'il .
-N .. non ... aucun ...
-J'peux voir ta carte d'identité ?
-Oui , tenez ... je lui tendis ma carte, il y jeta un coup d'œil vite fait puis il me la redonna .
-Ok, t'est engagé
-C'est ... tout ? Lui demandais-je .
-T'as pas de problèmes d'alcool, ni de drogues, t'as une carte d'identité, un môme, puis t'as une bonne tête,je pense que je peux te faire confiance, tu sais te servir d'un micro et un casque ?
-Non mais je peux apprendre . Lui dis-je plus tranquille .
-Ok cool, j'aime les gens motivé comme toi, je m'appelle Sam, juste Sam c'est tout, les autres je te l'ai présenterai demain, tu reviens à 8H00 demain, compris ?
-Oui, compris .
-Bien ! A demain alors !
-Oui, au revoir ...

Et voilà, en moins de 5 minutes je venais de décrocher un boulot dans une radio, le type était incroyablement zen, surtout par rapport à l'autre d'avant, je me sentais plus serin et confiant, demain mon premier jour de travail dans une radio, j'ai hâte .