On arriva alors dans les alentours de l’objectif. Notre soutien aérien avait bien fait le travail, on arriva à entrer dans la maison sans rencontrer de résistance. Toutefois, certains ennemis s’étaient apparemment réfugiés dans la cette demeure. Au moment où Lion enfonça la porte qui était fermée, un déluge de balles tomba juste devant lui. Il se plaqua contre le mur :
- Ok, on va devoir faire diversion, tu passes par derrière pendant que je leur tire dessus, me dit-il, haletant.
Je fis alors le tour de la maison et entra par ce qui semblait être une porte-fenêtre qui coulissa sans bruit. Je vérifiai le chargeur de mon Tar-21 que j’avais récupéré et avança à pas feutrés. Un homme armé d’un AK-47 tirait vers Lion. Je m’approchai doucement de lui en sortant mon couteau de combat. Ce mouvement, maintes fois répété lors d’entraînements, je le fis sans même réfléchir, tranchant la gorge de l’homme. Je me rendis alors compte que je venais de tuer trois hommes en même pas une journée et cela me choqua mais je me convainquis que cela était nécessaire. « J’y réfléchirai plus tard », pensai-je tout en reprenant mon Tar-21. Soudain, un homme déboula de l’escalier manant à l’étage, juste devant moi, une volée de balles et le cadavre dévala les marches en laissant de grosses traînées de sang derrière lui. Toutefois, le mal était fait : de l’étage, trois hommes se mirent à me tirer dessus. Lion arriva alors et tira une fois, je fus assourdi tandis que des débris tombaient de l’étage.
- Ça va ? me demanda Lion.
- Ouais mais t’étais vraiment obligé de faire ça ?
- C’était ça ou t’étais mort, me rétorqua-t-il. Bon, allez, on monte.
Il monta alors l’escalier, je le suivais rapidement. Nous arrivâmes alors au deuxième étage. J’apercevais le petit escalier qui mena vers l’héliport. Toutefois, cinq hommes nous attendaient dans la chambre où se trouvait cet escalier. Nous nous engouffrâmes dans la salle de bain. Lion s’était pris plusieurs échardes dans le bras droit.
- Et merde, j’ai plus de grenades pour eux, me dit-il alors. Il me reste juste une grenade flashbang.
- Utilise-la.
- Prêt ?, me demanda-il.
Il la dégoupilla alors et la lança vers la chambre. J’entendis les cris des soldats qui se mirent à courir puis le BANG de la grenade. Je jetais un coup d’œil et vis les gardes à terre, se cachant le visage de leurs mains. Lion sortit et colla une balle dans la tête de chaque garde. Je le regardais faire tout en essayant de me convaincre que c’était une nécessité. Lion me fit signe de monter. J’arrivai alors sur l’héliport.
Le Général était seul, il me regardait en souriant, tenant un PSM sur sa tempe, pistolet russe que j’avais souvent vu en allant m’entraîner aux stands de tir. Il ne semblait pas surpris de me voir, surement que Snake l’avait prévenu de ma présence dans l’unité. Lion arriva derrière moi.
- C’est fini Movrìk, rendez-vous, Snake est mort, des renforts arrivent, vous avez vu ce qu’ils sont capables de faire. Lâchez votre arme.
Je me détournais de la scène et contacta Shark.
- Shark, t’arrives à voir Movrìk ? Il nous fait face, un pistolet sur la tempe.
- Je le vois parfaitement.
- Peux-tu le désarmer ?
- Oui, laisse-moi me préparer et adopter la lunette.
Je me retournai alors vers Lion qui essayait de convaincre Movrìk de se rendre tout en essayant de lui arracher des informations.
- Qui est votre fournisseur ?
- Je ne peux le dire, ils me trouveront, ils me tueront …
- Nous pouvons vous protéger si vous nous aidez. Je peux vous protéger.
Movrìk éclata de rire puis lâcha :
- Pas contre ces gens-là…
Il enleva alors la sécurité de son pistolet. Mon oreillette grésilla alors, c’était Shark:
- Je le désarme dans 3 … 2 …

BAM !!!


« NOOOOOOOOOOOON !!! »


« BravoOneAlpha, ici Puma, Movrìk est mort, je répète, Movrìk est mort. »


*** Fin de la Première Partie ***