Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Pour elle


Par : Skiizoboy
Genre : Fantastique, Polar
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Prologue


Publié le 03/12/2010 à 12:16:23 par Skiizoboy

Rien de tout cela n'aurait dû arriver ce soir là. Comme quoi tout ne tiens vraiment a rien. Une suite de causes et d'effets. Ceci a pour nom l'effet Papillon. Si l'on n'avait pas choisi cette boîte la ? Si je n'avais pas bu autant pour sentir mon sang bouillonner ? Et si je n'avais pas siffler cette danseuse sur la scène, qui était la juste pour ça. Et si ma copine, dans un élan de jalousie excessive, ne m'avais pas donné cette gifle a laquelle je ne m'attendais pas et qui m'avais profondement énervé ? Tout n'est qu'une série longue et étrange de "si". Mais la vie est ce qu'elle est, comme si quelque part, tout était déja écrit. Ma joue fraîchement giflée me lançait, et aprés un regard noir signifiant "Tu as une chance insensé que ce soit toi" et un coup d'oeil au groupe, j'étais sorti fumer une cigarette. Sortir pour fumer, c'était ça la loi en vigueur maintenant. On n'avais pas arreter le problême du tabac, on l'avais juste deplacer a l'exterieur, comme ça, les fumeurs, en plus des meffait de la clope, risqué d'attraper froid.
Enfin, certaines choses ne sont pas faites pour etre refléchi outre mesure. J'étais donc la, dehors, au bord de la piscine de la boite qui n'attendait plus que l'été pour enfin reservir a quelque chose. C'est dans ces circonstances que tout a commencé. L'esprit enbrumé par l'alcool, les nerfs a vif suite a une claque sans raison valable. Seul a machonner mes idées noires. Et je me ne me doutais pas qu'être là a ce moment changerait ma vie a jamais.

Je ne calculais pas les gens. Les rires et éclats de voix rebondissés sur moi comme un service de tennis raté qui se prend le filet. Appuyé nonchalemment contre la barrière de la piscine, je me calmais en solitaire, laissant mes pensées vaguabonder et la nicotine faire le reste. Elle a surgit de nulle part, sans que je m'en rende compte. Sur le moment j'ai mis ça sur le dos de l'alcool, ou de mon abscence passagère. Elle c'est appuyé a la barrière, dans une pale copie de ma position, et ma regardée, dans un premier temps sans rien dire. Elle était belle, je ne pouvais pas le nier, le genre de fille que tu remarques de loin, en sachant pertinemment qu'elle ne posera jamais les yeux sur toi, a part pour te demander d'arreter de la fixer. Elle a sourit. J'ai du sourire aussi. Et sans que je m'y attende vraiment, elle a briser la glace, rompu le silence.
_ Salut Liam.
Dans ce genre de situation, même si tu es l'homme le plus sur de toi au monde, tu ne peux te poser qu'une question : comment sait elle mon prénom ?
_On se connait ? Demandais je d'une voix qui se voulait assurée.
_Non. repondit elle du tac au tac. J'ai entendu tes amis t'appeller durant la soirée. C'est bien Liam ton prenom ?
_Oui.
Que dire d'autre ? Cette fille digne d'une pub Calvin Klein me demandait mon prenom, je n'allais toute même pas lui sortir ma biographie intégrale, de ma première dent a mon dernier passage aux toillettes,
_Tu sais Liam, ce n'est pas bien de fumer... déclara t'elle en faisant une moue.
Dans le même élan, elle sortit un paquet de cigarette de la poche de son jean et en alluma une. Le credo de beaucoup de personnes accroc aux choses auxquelles elle ne devrait pas, faire la morale sur ce qu'elles font. Un sourire passa sur ses lèvres et malgré moi, je senti les miennes faire de même. Le courant passé bien, et sans besoin d'y reflechir outre mesure. Dans ce genre de cas extremement rare, il n'est pas la peine de se poser trop de questions.
_Et toi, c'est quoi ton prenom ? Demandais je en me retournant a demi vers elle.
_Lia. Je sais, un prénom rare, et un joli prenom. Evitons les banalités d'usage. Liam, j'ai une question a te poser.
_ A ton service.
_C'est quoi ton plus grand rêve ?
J'eu malgré moi un mouvement de recul. Qu'est ce qu'une fille sublime, au bord d'une piscine vaseuse, au coin fumeur d'une boite, pouvait vouloir comme réponse a cette question. On reflechi toujours au reponses que l'on donne, et généralement pour plaire ou obtenir ce que l'on veut. L'exemple le plus simple serait les test dit psychologique que l'on trouve dans les mains des gens sur les plages. On ne cherche pas a mentir, mais simplement a faire evoluer le reslutats vers quelque chose qui nous plairait plus que ce que l'on est vraiment, quitte a se mentir a soit même. Que voulait elle que je reponde ? Avoir un avenir correct ? Une maison dans un lotissement avec une femme et un chien qui m'ammenerait mes pantoufles aprés une journée de plus de travail pour un salaire minable ? Ou bien devenir riche ? Au point de mépriser le monde et encore plus soit même ? Rien de tout cela ne m'attirait vraiment, alors autant être franc. Quitte a tout perdre, quitte a paraître ridicule. Qu'est ce que j'avais a perdre au final ?
_Rester moi même.
Elle eut un sourire. Le genre de sourire qui te rappelle que y'a des milliers de gens qui souffrent dans le monde, et que sur le moment, tu en a absolument rien a foutre.
_Bonne réponse Liam. Et si tu devais avoir un pouvoir pour t'aider dans ton rêve ?
_Un pouvoir ? C'est a dire ?
_Hum disons, un super pouvoir.
Je me prenais au jeu sans pour autant le voir vraiment. J'avais laissé mes doutes de cotés. Vivre le moment présent, c'est tout ce qui comptais. Rire s'il le fallait, être cinique aussi, ou démesurement ridicule, aucune importance.
_Tous, répondis je sans reflechir.
_Tout les pouvoirs ? demanda t'elle avec son sourire adorable.
_Tous, repondis-je en lui rendant, tous ce que je voudrais, et quand je le voudrais. De me téléporter d'un endroit a un autre comme dans "Jumper" a voler dans le ciel comme "Superman" en passant par la télékinésie de Jean Grey dans "X-men" tout en ayant la force de 'L'incroyable Hulk".
C'était ridicule, je le savais. Denuer de sens, et par dessus tout absolument gamin. Mais est ce que la question été moins puérile ? C'est fou de voir a quel point les comics et les dessins animés nous servent de bases quand ont parle de pouvoirs. J'aurais pu souhaiter "Ouvrir la mer en deux comme Moïse" ou "marcher sur l'eau comme Jésus" mais non. Ce n'est jamais ça qui nous vient a l'idée en premier. Au Top 50 des pouvoirs, les super heros occupe la tête de la liste, c'est comme ça. Lia ferma les yeux quelques secondes, et dans le même laps de temps, je senti un frisson me parcourir l'echine. Immediatement après, la tête commenca a me tourner. Tout devint flou l'espace de quelques secondes. Et tout stoppa au moment ou elle reposa les yeux sur moi. "C'est fini, j'arrete la vodka" pensais-je en mon fort intérieur. Lia sourit, comme s'il elle m'avais entendu faire cette résolution aussi dérisoire que celle que je faisait tout les jours de l'an. Son regard se posa sur la piscine. Combien de temps déja que nous étions la ? 5mn, une heure ? Je n'avais meme pas vu le temps passer, je ne me rappellais plus avoir jeter ma cigarette. J'allais relancé la conversation, ou tout du moins essayer, mais a peine le temps de remettre mes idées en place qu'une voix que je connaissais bien vint couper mon élan de tentative de communication.
_LIAM !!! Cria la voix d'Edouard dans mon dos, ils ont sortis Matt de la boite.
J'aurai du réagir au quart de tour, comme a chaque fois que Matt se faisait sortir par les videurs pour excés d'alcool. Mais sur le moment, je dois avouer que cette fois, je n'en avais absolument rien a faire. La, j'étais occupé. J'allais d'ailleurs le lui retorquer quand il ma attrapé par l'épaule, soufflant d'une voix impatiente "Tu dragueras plus tard".
Lia me lança un regard mi triste, mi amusé. Dans un dernier regard, j'ai pu lire sur ses lèvres "A une prochaine fois...".
Elle l'avait dit elle même, et en mon fort intérieur, j'esperais que cet au revoir précipité n'avait rien d'un adieu. Edouard ne conssenti a me lacher l'épaule qu'une fois dehors, pour trouver un Matt maudissant les videurs, leurs expliquant que plus jamais il ne reviendrait dans cette boite, et que sortir de force des gens qui avait payé une bouteille 80 euros était inadmissible. A peu près le même refrain qu'un weekend sur deux en somme. Pour le moment, une seule chose m'importait vraiment. Non pas ma copine qui me fusillant du regard, ni les insultes dans le vent de Matt.
Ce qui m'inportait vraiment avait pour prénom Lia. Je l'avais abandonné au bord de la piscine il n'y avait même pas 5 minutes, et ces dernières paroles été un encouragement a se revoir.


Commentaires