<h1>Noelfic</h1>

Confidence d'un homme désespéré


Par : maxarus

Genre : Action

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 4

1 an et 2 mois avant... (flash back)

Publié le 28/11/10 à 23:30:50 par maxarus

Trop excité après cette peur monumentale je décidais plutot d'aller prendre un petit déjeuner .
Mais j'eus à peine le temps de sortir de ma chambre que je vis ce grand dadet de Fred déambuler .
-Eh ! Qu'est ce que tu fous levé à 11 heures ? C'est trop tot pour toi ça ! Lui dis-je avec un sourire narquois .
Cependant j'avais l'impression qu'il ne m'écoutait pas, il regardait dans toutes les directions comme un petit chien apeuré .
-Putaiiin Lucas, c'est la merde ! Je sais plus ou j'ai planqué la coke !! Me chuchota t'il d'un ton anxieux .
-Le tuyaux des chiotte ça te dit quelque chose ? Lui demandais-je .

Il entama alors à tu-tete l'ode à la joie avec les index levés vers le ciel en signe d'apaisement et d'une grande gaieté .

-Tu est un dieu... Me souffla t'il
-J'ai faim...


Nous nous mirent à déjeuner aussitot, c'est vers 11h30 qu'arriva Coralie, ma prétendante de la nuit dernière, sans un mot elle s'installa pret de nous et entama son ptit dèj avec deux trois trucs par-ci par-là .

-J'ai fait une découverte la nuit dernière... Commenca Frefre .
-Tu n'est plus puceau ?
-T'est con... nan, hier j'ai découvert que une des fille avec qui j'étais avait un sexe d'homme .

Un grand silence s'installe, le seul truc à peine audible est le bruit que fait Fred en buvant son café .

-Tu... Déconnes là ? Demanda Coralie .
-Absolument pas...
-Et, tu l'as... ou, elle t'as... Commencais-je .
-Non, je l'ai laissé faire des trucs avec l'autre fille ... Répondit-il tout calme .

Si je me rappelle bien c?est à ce moment là que j?ai recraché l?équvalent d?un café noir avant ingurgitation et une sortie brutale par les voix nasales, très douloureux surtout pour un habitué de la cocaine, qui, généralement, a le nez sensible . Pourtant, mon envie de rire étant trop forte je dus me soustraire à un hurlement de hyène aditionné à une bonne grosse morve couleur marron merde coulant sur mon nez aquilin .
La scène n?était pas belle à voir, j?ai du aller carrément me rincer à la salle de bains pour espérer retrouver un visage humain .

Après ce déjeuner donc jovial, Fred décida de jeter dehors ses dechets, les deux jeunes filles en quelque sorte, ou si vous préférez : Un transexuel bi et une jeune fille peu farouche à la mémoire écourtée par la boisson .
Ceci étant j?ai quand meme gardé le numéro de portable de la jeune et belle Coralie qui m?avait fait bonne impression autant dans sa conversation que dans son activité dans un lit .


Après cette courte interlude nous decidames de sortir en ville, vu que l?on ne travaillait pas aujourd?hui tout ceci était parfaitement normal, nous passames la journée à glander tranquillement en observant le joli minois des quelques jeunes pucelles et ribaudes tranquillement installés sur des chaises de restaurant .
Puis tout d?un coup Fred me demanda :
-Tu te rappeles qu?on bosses demain non ?
-Pardon ? Lui dis-je un peu ailleurs .
-Je sais qu?on est dimanche demain mais... on avait promis de faire des heures sup? pour se payer ?tu sais quoi?...
-Quoi ? Travailler un dimanche ? Jamais ! Mon ame de libéraliste me l?interdit !
-C?est ca c?est ca... et les 35 heures et les congés payés et le syndicat... ne me la fais pas à l?envers veux-tu ? Je te rapelle que c?est nous les méchants capitalistes .
-Si mon père t?endendait ! Lui dis-je en riant
-Ton père etait un communiste...
-Attention ! Un communiste soixante-huitards ! C?est pas pareil !

Fred commenca à entamer ?la lutte finale? chant des partisans communistes francais en me regardant .

-Aurais-tu l?obligeance de fermer ta gueule ? Lui demandais-je avec une pointe d?ironie .
-Demain tu viens... dit-il avec une touche de fermeté .
-Bon ok, je viens...
-Bien ! En plus j?aurais une petite surprise pour toi demain . Me dit-il avec un clein d?oeil .

La journée passa, je rentrait chez moi et m?allongeait sur le canap? la tete dans un coussin moelleux puis... puis, plus rien .

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