Lendemains Incertains
Par : VingtsCoeurs
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 13
Publié le 31/10/09 à 19:28:51 par VingtsCoeurs
/Octobre 2011 : Terminus, tout le monde descend ! 2/
=> Métro Rihour
Tandis que je tenais Claire dans mes bras, je vis les membres de notre groupe nous dépasser l'un après l'autre, afin de prêter main-forte aux autres inconnus qui accompagnait Claire. Matt, peu assuré au début, pris goût à cramer ces choses aux côtés d'une de ses connaissances. Jade, elle, partit dans la mêlée, tandis qu'Isa resta à nos côtés, regardant la scène de loin, pétrifiée.
Tandis que Claire enfouissant son visage dans le mien, je vis Thomas s'acharner sur ce qui restait de Laure. Ses pieux plantés dans le visage déjà torturé de feu notre amie, il continuait à frapper le corps sans vie, longtemps après que le reste du groupe fit son compte aux autres. Je m'étonnais de la facilité déconcertante avec laquelle nous avions mis en échec dix monstres et la difficulté que nous avions eue avec un seul d'entre eux, auparavant. Mais l'heure n'était pas à la réflexion. Je vis Matt s'approcher de Thomas, ses pas silencieux. Il s'accroupit au niveau de son visage, et lui murmura, assez distinctement tout de même :
" Allez Tho'. C'est fini.
_ Bordel, bordel, boooordeeel... murmurait-il inlassablement, depuis qu'il avait commencé à frapper Laure.
_ Ce truc est mort. Relève-toi gars. Si tu la connaissais, tu sais aussi bien que moi que taper dessus ne la fera jamais revenir. Viens.
_ Boordel... " , dit Thomas avant de s'arrêter de frapper le sac de chair et de sang qu'il avait laissé.
Il se releva, le visage en larmes, les mains en sang. Il prit une barre de fer qui trainait là, afin de se ré-équiper, puis rejoignit le groupe que nous formions à présent.
" Les présentations pour plus tard, avant faudrait se mettre à l'abri le plus vite possible. Quelqu'un a une piaule pas trop loin ? Une piaule sûre ?
_ Moi, dit Isabelle. A vingt minutes à pied. Au Quai du Wault.
_ Eh bah en avant, ne trainons pas ! " déclara le même inconnu, apparemment leader auto-proclamé du groupe.
Nous refîmes le trajet en sens inverse sans rencontrer ces choses, fort heureusement. Arrivé devant l'escalier, une horloge numérique indiquait presque minuit. La nuit ne faisait que commencer..
Grand' Place, la fontaine désertée, à l'inverse du midi où généralement la place est bondée. Toujours rien à l'horizon, et pourtant..
" Hé ? Ce corps là, il était pas là à notre arrivée... " , remarquais-je.
L'eau généralement terne de la Fontaine était colorée par le sang d'un cadavre fraichement tué, - une sorte de fontaine de sirop de grenadine sanglant, pensais-je - mais pas de "choses" à l'horizon.
Nous entamâmes alors notre trajet vers le Quai du Wault, mais arrivé au niveau du parc situé juste avant - parc qui me rappelait des moments passés avec Claire, et aussi maintenant l'œil sanglant de l'oncle Gills - la triste vérité nous éclata aux yeux. Des cadavres de SDFs jonchaient les bancs couvert de sang, la terre était gorgée d'hémoglobines de couples romantiques et nostalgiques du clair de lune, les feuilles de chêne baignant dans le fluide vital de celui qui les abreuvaient. Le vent cassa le silence qui était autour de nous, passant entre les buissons, chaque bruit manquant de nous faire perdre raison. Je tremblais et suait à grosses gouttes, non de peur mais de manque et surtout de stress. J'avais besoin de nicotine, et malheureusement j'étais pétrifié, cette fois par la peur, et n'osai allumer une autre cigarette, ce qui aurait certainement pu nous faire repérer.
Notre trajet jusqu'à l'appartement d'Isa se fit dans la terreur, voyant des groupes de ces décharnés au loin qui ne nous avaient, quant à eux, pas détectés. C'est dans un grand soulagement qui nous pûmes tous entrer dans le vaste appartement d'Isabelle, payé " grassement par ses parents " d'après elle. Coup de bol, nous pûmes nous restaurer, moment de légèreté après cette nuit étrange et terrifiante. Avant d'allumer la lumière, nous baissâmes les stores afin de ne pas attirer l'attention de ces choses, quand bien même pouvaient-elles encore réfléchir. Nous gardâmes les présentations pour plus tard encore, car nous nous affalâmes tous de fatigue les uns après les autres, d'un sommeil profond, en sécurité enfin jusqu'au lendemain.
=> Métro Rihour
Tandis que je tenais Claire dans mes bras, je vis les membres de notre groupe nous dépasser l'un après l'autre, afin de prêter main-forte aux autres inconnus qui accompagnait Claire. Matt, peu assuré au début, pris goût à cramer ces choses aux côtés d'une de ses connaissances. Jade, elle, partit dans la mêlée, tandis qu'Isa resta à nos côtés, regardant la scène de loin, pétrifiée.
Tandis que Claire enfouissant son visage dans le mien, je vis Thomas s'acharner sur ce qui restait de Laure. Ses pieux plantés dans le visage déjà torturé de feu notre amie, il continuait à frapper le corps sans vie, longtemps après que le reste du groupe fit son compte aux autres. Je m'étonnais de la facilité déconcertante avec laquelle nous avions mis en échec dix monstres et la difficulté que nous avions eue avec un seul d'entre eux, auparavant. Mais l'heure n'était pas à la réflexion. Je vis Matt s'approcher de Thomas, ses pas silencieux. Il s'accroupit au niveau de son visage, et lui murmura, assez distinctement tout de même :
" Allez Tho'. C'est fini.
_ Bordel, bordel, boooordeeel... murmurait-il inlassablement, depuis qu'il avait commencé à frapper Laure.
_ Ce truc est mort. Relève-toi gars. Si tu la connaissais, tu sais aussi bien que moi que taper dessus ne la fera jamais revenir. Viens.
_ Boordel... " , dit Thomas avant de s'arrêter de frapper le sac de chair et de sang qu'il avait laissé.
Il se releva, le visage en larmes, les mains en sang. Il prit une barre de fer qui trainait là, afin de se ré-équiper, puis rejoignit le groupe que nous formions à présent.
" Les présentations pour plus tard, avant faudrait se mettre à l'abri le plus vite possible. Quelqu'un a une piaule pas trop loin ? Une piaule sûre ?
_ Moi, dit Isabelle. A vingt minutes à pied. Au Quai du Wault.
_ Eh bah en avant, ne trainons pas ! " déclara le même inconnu, apparemment leader auto-proclamé du groupe.
Nous refîmes le trajet en sens inverse sans rencontrer ces choses, fort heureusement. Arrivé devant l'escalier, une horloge numérique indiquait presque minuit. La nuit ne faisait que commencer..
Grand' Place, la fontaine désertée, à l'inverse du midi où généralement la place est bondée. Toujours rien à l'horizon, et pourtant..
" Hé ? Ce corps là, il était pas là à notre arrivée... " , remarquais-je.
L'eau généralement terne de la Fontaine était colorée par le sang d'un cadavre fraichement tué, - une sorte de fontaine de sirop de grenadine sanglant, pensais-je - mais pas de "choses" à l'horizon.
Nous entamâmes alors notre trajet vers le Quai du Wault, mais arrivé au niveau du parc situé juste avant - parc qui me rappelait des moments passés avec Claire, et aussi maintenant l'œil sanglant de l'oncle Gills - la triste vérité nous éclata aux yeux. Des cadavres de SDFs jonchaient les bancs couvert de sang, la terre était gorgée d'hémoglobines de couples romantiques et nostalgiques du clair de lune, les feuilles de chêne baignant dans le fluide vital de celui qui les abreuvaient. Le vent cassa le silence qui était autour de nous, passant entre les buissons, chaque bruit manquant de nous faire perdre raison. Je tremblais et suait à grosses gouttes, non de peur mais de manque et surtout de stress. J'avais besoin de nicotine, et malheureusement j'étais pétrifié, cette fois par la peur, et n'osai allumer une autre cigarette, ce qui aurait certainement pu nous faire repérer.
Notre trajet jusqu'à l'appartement d'Isa se fit dans la terreur, voyant des groupes de ces décharnés au loin qui ne nous avaient, quant à eux, pas détectés. C'est dans un grand soulagement qui nous pûmes tous entrer dans le vaste appartement d'Isabelle, payé " grassement par ses parents " d'après elle. Coup de bol, nous pûmes nous restaurer, moment de légèreté après cette nuit étrange et terrifiante. Avant d'allumer la lumière, nous baissâmes les stores afin de ne pas attirer l'attention de ces choses, quand bien même pouvaient-elles encore réfléchir. Nous gardâmes les présentations pour plus tard encore, car nous nous affalâmes tous de fatigue les uns après les autres, d'un sommeil profond, en sécurité enfin jusqu'au lendemain.
01/11/09 à 01:07:44
J'attends la suite ! :)
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