Mathilde
Par : Tobimaru
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
L'invitation au voyage
Publié le 04/11/10 à 15:32:25 par Tobimaru
Songe à la douceur d'aller là-bas
Même avec le recul, j'ai du mal à croire que ce qui s'est passé s'est réellement déroulé.
Certains disent " c'était inscrit, cela devait se passer ainsi. " Je ne crois pas forcément aux destins préecrits. Je crois que les hommes font des choix et qu'ils les assument. Ce sont ces choix qui dessinent peut-être leur route. Pour moi, il n'existe pas de destins uniques.
J'ai 10 ans. Un nouvel élève vient d'arriver dans ma petit école de campagne. Comme d'autres avant lui, il endosse le rôle du nouveau. Une sorte de star controversée qui fascine les uns pour répugner les autres. Cette personne m'indifférant deviendra mon meilleur ami au fil des années. Un ami que j'aurai pu ne jamais revoir. Déménagements, distance, puis conflits d'adolescents.
J'imaginais peu alors des années plus tard me retrouver en sa compagnie, invité en vacances d'été par sa copine.
Bientôt dix années de connaissances. A l'époque, nous profitions du temps libre à l'aide de nos gameboy et autres consoles. De longues heures, journées ou nuitées à se régaler, s'extasier, s'exciter, et être réprimandé en milieu de nuit. Nous jouissions également du calme du village pour s'approprier le stade du coin et jouer au football jusqu'à tombé de nuit. Puis, l'on discutait. Le monde, les filles, l'avenir...
On s'imaginait quelquefois plus âgé, avec ce zeste de nonchalance et d'ignorance.
Aujourd'hui, je suis adulte. Un jeune étudiant. De simples souvenirs suffissent pourtant à effleurer et raviver ces instants de jeunesse. Ceux-là même qui vous semblaient si insignifiants mais vous marque à vie. On dit souvent que l'on reconnait les meilleurs amis à ce que vous partagez et leur présence en toute situation. Ronan était de ceux-là. On s'est rapidement entendu, attaché. Et fait quelques conneries ensemble, sans oublier nos moindres disputes.
Pourtant, il était inéluctablement témoin d'une amitié sincère. Celui qui vous connait tel que vous êtes, vous a connu dans nombreuses situations, soutenu. Quelqu'un qui vous apportait et apporte ainsi bienfait de vivre quand tout n'est pas rose. C'est surement la personne m'ayant la plus marquée quantitativement à notre temps passé ensembles. Et ainsi l'une des raisons pour lesquelles je me devais renouer contact des années plus tard. Cela remonte à 4,5 ans. Surement ma meilleure décision en terme d'amitié.
En guise de confirmation de ce choix, Ronan m'invitait une semaine à Argeles l'été de mes vingts ans. Je me souviens encore ma réaction, yeux rivés sur l'écran d'ordinateur; un flot d'interrogations, d'espoir puis de gaieté. Mathilde était invitée par sa sœur ! Je la reverrai...
Vagabondaient déjà de long scénarios dans ma tête : Revoir Mathilde, apprendre à la connaître, me retrouver seul avec. A vrai dire, j'espérais et m'imaginais déjà la côtoyer et me rapprocher d'elle tant le statut "couple" de nos hôtes respectifs ne pouvait que m'aider.
le rêve de vacances agréables ne fut pourtant pas loin de s'estomper. J'ignorais comment payer le voyage. Mes comptes déjà dans le rouge, cela me décourageait, et je fus à maintes reprises proche de tirer un trait sur cette invitation. Je ne pouvais pourtant, comme un symbole et promesse donnée, renoncer à celle-ci.
Je refusais louper cette chance de découvrir un nouveau lieu de vacances et l'agréable par manque de moyen et une une situation financière inconfortable. Conscient du risque et difficultés risquant de s'en suivre, je décidai toutefois d'y abroger mes dernières économies.
Même avec le recul, j'ai du mal à croire que ce qui s'est passé s'est réellement déroulé.
Certains disent " c'était inscrit, cela devait se passer ainsi. " Je ne crois pas forcément aux destins préecrits. Je crois que les hommes font des choix et qu'ils les assument. Ce sont ces choix qui dessinent peut-être leur route. Pour moi, il n'existe pas de destins uniques.
J'ai 10 ans. Un nouvel élève vient d'arriver dans ma petit école de campagne. Comme d'autres avant lui, il endosse le rôle du nouveau. Une sorte de star controversée qui fascine les uns pour répugner les autres. Cette personne m'indifférant deviendra mon meilleur ami au fil des années. Un ami que j'aurai pu ne jamais revoir. Déménagements, distance, puis conflits d'adolescents.
J'imaginais peu alors des années plus tard me retrouver en sa compagnie, invité en vacances d'été par sa copine.
Bientôt dix années de connaissances. A l'époque, nous profitions du temps libre à l'aide de nos gameboy et autres consoles. De longues heures, journées ou nuitées à se régaler, s'extasier, s'exciter, et être réprimandé en milieu de nuit. Nous jouissions également du calme du village pour s'approprier le stade du coin et jouer au football jusqu'à tombé de nuit. Puis, l'on discutait. Le monde, les filles, l'avenir...
On s'imaginait quelquefois plus âgé, avec ce zeste de nonchalance et d'ignorance.
Aujourd'hui, je suis adulte. Un jeune étudiant. De simples souvenirs suffissent pourtant à effleurer et raviver ces instants de jeunesse. Ceux-là même qui vous semblaient si insignifiants mais vous marque à vie. On dit souvent que l'on reconnait les meilleurs amis à ce que vous partagez et leur présence en toute situation. Ronan était de ceux-là. On s'est rapidement entendu, attaché. Et fait quelques conneries ensemble, sans oublier nos moindres disputes.
Pourtant, il était inéluctablement témoin d'une amitié sincère. Celui qui vous connait tel que vous êtes, vous a connu dans nombreuses situations, soutenu. Quelqu'un qui vous apportait et apporte ainsi bienfait de vivre quand tout n'est pas rose. C'est surement la personne m'ayant la plus marquée quantitativement à notre temps passé ensembles. Et ainsi l'une des raisons pour lesquelles je me devais renouer contact des années plus tard. Cela remonte à 4,5 ans. Surement ma meilleure décision en terme d'amitié.
En guise de confirmation de ce choix, Ronan m'invitait une semaine à Argeles l'été de mes vingts ans. Je me souviens encore ma réaction, yeux rivés sur l'écran d'ordinateur; un flot d'interrogations, d'espoir puis de gaieté. Mathilde était invitée par sa sœur ! Je la reverrai...
Vagabondaient déjà de long scénarios dans ma tête : Revoir Mathilde, apprendre à la connaître, me retrouver seul avec. A vrai dire, j'espérais et m'imaginais déjà la côtoyer et me rapprocher d'elle tant le statut "couple" de nos hôtes respectifs ne pouvait que m'aider.
le rêve de vacances agréables ne fut pourtant pas loin de s'estomper. J'ignorais comment payer le voyage. Mes comptes déjà dans le rouge, cela me décourageait, et je fus à maintes reprises proche de tirer un trait sur cette invitation. Je ne pouvais pourtant, comme un symbole et promesse donnée, renoncer à celle-ci.
Je refusais louper cette chance de découvrir un nouveau lieu de vacances et l'agréable par manque de moyen et une une situation financière inconfortable. Conscient du risque et difficultés risquant de s'en suivre, je décidai toutefois d'y abroger mes dernières économies.
04/11/10 à 16:30:53
Toujours aussi bon, je demande une suite :)
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