Bon, ça commençait un peu à chauffer pour mon cul.J'avais sûrement en face de moi le "leader" de la bande.Si je l'écrasais j'écrasais la bande avec.Il continuait à m'envoyer
des coups que j'esquivais encore et toujours, mais il fallait mettre fin à cette scène des plus ridicules.Moi qui ne l'avait pas encore frappé depuis le début, je lui envoya une
droite puissante dans la gueule et enchaîne avec un coup de pied retourné.Il avait le souffle coupé.
Derrière, ses "amis" s'inquiètaient :
"éééé put1 amine sa va ?
- putin mé merde kesse vous fouté défoncé moi ce fils de pute bordel vou foutez koi" leur répondit-t-il.
Pour calmer leurs ardeurs, je choisis ce moment pour sortir mon Beretta, avec un geste digne de Comissaire Moulin.
"Que personne ne bouge et tout ira bien, ceci est un hold up.
- ...
- Fake Bon, la bande de p'tis cons devant là.Je crois, en tout cas, j'espère que vous avez compris que moi, je rigole pas, leur dis-je en voyant leurs regards palirent.
- arete t conerie mec on voulé just samuser un pe stp on tien a la vie on é pa comme sa, me répondit un des weshs.
- Tu sais j'm'appele pas Kader mon gars. Je suis pas fou.Je vais pas vous mettre chacun un headshot dans un bus bondé ou tout le monde pourra témoigner plus tard de ma
culpabilité.Maintenant on arrive bientôt au prochain arrêt, alors vous allez tous descendre sans exception, et si je vous reprends une fois à faire ça, je me servirais vraiment
de mon arme, m'kay ?
- ouéééé c bon on a capté venez lé gars on se tire"

Je m'avançai alors vers mon siège pour me rasseoir.Personne ne disait rien, tout le monde avait été terrorisé à la vue de mon arme.J'en profitai pour parler avec la "victime"
qui était assise derrière moi.J'appris qu'elle s'appelait Antoine.
" Pourquoi avoir fait ça pour moi ? Le bus était plein et personne n'a osé agir sauf toi.Pourquoi ?
- D'après toi ? Pour pouvoir te racketter moi
- ..."
Il avait les larmes aux yeux car savait que j'avais une arme, et que s'il refusait de coopérer ... Mais je n'étais pas sournois à ce point.Je sorti ma pancarte de miniature
en hurlant "fake".
Il eut l'air de comprendre, puis je descendis du bus en lui faisant un signe d'au revoir, c'était mon arrêt.