<h1>Noelfic</h1>

Kingdom Hearts: Another Ride, Another Story


Par : Totor999

Genre : Action , Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

De toutes les couleurs

Publié le 19/09/10 à 19:57:52 par Totor999

« Notre histoire se passe à une époque particulièrement imprécise, même en se servant de repères historiques tels que la Grande Guerre des Keyblades, impossible de déterminer à quel moment les évènements contés dans ces extraits se sont déroulés, et encore moins à quel endroit.

Nous pouvons tout simplement estimer que ce que vous allez lire s'est déroulé AVANT la Guerre citée plus haut, à une époque où une civilisation toute entière était centrée sur ces armes magiques capables de milles prouesses, qui à ce moment là semblaient bien moins extraordinaires vu que presque tout le monde en possédait une...

Cependant, comme dans toute société, il y avait toujours des membres plus doués que les autres malgré leurs moyens à priori égaux à ceux de leurs compères.

Ces récits se focalisent justement sur quelques uns de ces membres d'élite, mais étonnamment, l'acteur principal ne semble pas avoir toutes les qualités requises pour prétendre lui-même à l'élite...

Mais assez perdu de temps, commençons donc l'analyse de ces textes... Et pour le confort de compréhension et d'immersion, nous diffuserons en même temps une version holographique de l'histoire qu'ils racontent. »

Le décor devint subitement flou et tremblotant, puis sembla se stabiliser progressivement, jusqu'à se fixer et montrer une image d'une clarté parfaite.

Une immense ville apparut, circulaire, flottant au milieu d'un ciel bleu et paradisiaque, avec de nombreux nuages dérivant doucement autour de la ville volante. Il ne semblait pas y avoir de soleil et pourtant il faisait aussi clair que lors du plus beau des jours.

La cité, ou plutôt la métropole au vu de sa taille, voyait sa forme circulaire séparée en treize parties: douze telles des parts de gâteau égales, et la treizième formant une petite zone circulaire en plein centre. Chacune des douze « parts » était différenciée par la couleur des toits de maisons qu'elle contenait. Il n'y avait aucun mur les séparant, et vu de plus près, rien ne semblait empêcher les habitants de se déplacer d'une zone à une autre.

En parlant des habitants, ils portaient eux-même des vêtements aux couleurs vives correspondant aux zones dans lesquelles ils vivaient... Pour la plupart, ceux portant une couleur bien précise étaient rassemblés dans le quartier dont les toits avaient la même couleur, mais il était relativement fréquent de voir des rouges dans le quartier bleu, des jaunes dans le quartier gris, voire des zébrés dans le quartier mauve.

Les plus rares étaient en fait les blancs, qui restaient dans leur quartier central à l'allure plus imposante et donc les bâtiments d'or et de marbre dominaient le reste de la ville de par leur taille. Les habitants vêtus de blanc restaient donc concentrés dans leur propre zone en grande majorité, mais laissaient les autres couleurs leur rendre visite de la même manière que le faisaient les autres quartiers entre eux. A l'inverse, par contre, ils ne faisaient que de très rares passages dans les quartiers des autres et quand cela arrivait, ils se contentaient d'un bref détour dans la partie directement collée à leur secteur avant de revenir avec ce dont ils avaient besoin.

Il ne s'agissait pas de timidité, de peur ou de snobisme, et surtout pas de mépris ou d'arrogance malgré le fait que leur quartier était justement celui réservé à l'élite locale...

Au contraire, leur statut d'élite leur donnait une bien plus grande responsabilité que leurs congénères et restaient donc concentrés à cet endroit pour s'occuper de leur travail. Ils étaient le centre névralgique de cette ville, elle-même connectée à de nombreux autres mondes. Sans eux, la ville ne pourrait pas fonctionner correctement, et les connections vers d'autres mondes perdraient alors leur utilité ou seraient mal exploités. Ils devaient rester en activité, en pleine forme, sans interruption, comme le cœur d'un être vivant. Le cœur organique, pas celui représentant leurs sentiments. Sans cesse en train de battre pour maintenir le reste afin qu'il puisse continuer à exister en paix.

Ils avaient besoin d'être actifs, et surtout nombreux, sans cesse plus nombreux, afin de se partager leur travail, d'alléger leurs responsabilités. Heureusement pour eux, le quartier blanc était presque aussi peuplé que n'importe lequel des douze autres, et arrivait donc à garder un rythme aisé. Ce qui ne leur laissait cependant pas l'occasion de flâner, ils devaient continuer de faire leur travail et de trouver de nouveaux élus afin d'être sûrs de ne pas relâcher leur cadence et de risquer un effondrement soudain... Car une crise semblait se préparer.

Mais tout cela était leur problème, ils en avaient déjà traversé des similaires avant ce moment, et le protagoniste de notre récit n'est pas parmi eux...

Allons plutôt jeter un coup d'oeil dans un autre quartier, voyons voir... Dans l'ordre des aiguilles d'une montre, nous avons... Le zébré, curieux choix que celui-là; le mauve, le gris, le bleu clair, le marron, le noir, le bleu nuit, le rouge, le bleu marine, l'argenté, le vert et le jaune. Le point de vue tourbillonna quelques instants sans trop savoir où se poser et se fixa subitement entre le quartier rouge et le quartier bleu nuit, avant de zoomer à toute vitesse sur la longue avenue qui les séparait.

Le carrefour que l'ont pouvait maintenant apercevoir comportait un énorme panneau en son centre, autour duquel passaient beaucoup d'habitants de diverses couleurs, mais surtout de celles des deux quartiers concernés. Le panneau lui-même indiquait la limite entre le « Quartier du Feu » et le « Quartier de la Lune »...

-Vous vous foutez de ma gueule?! vociféra soudainement une voix.

L'action se tourna vers deux personnes discutant de manière assez vive à l'entrée de l'une des rues du Quartier de la Lune, l'un portant les couleurs de ce quartier même, l'autre provenant du Quartier du Feu, et qui était justement celui qui haussait le ton, à défaut de ne pas pouvoir hausser sa taille car il était relativement court sur pattes...

-Depuis quand je ne peux pas entrer dans votre quartier, au juste?! s'énerva le petit citoyen du feu.
-Depuis que vous êtes parvenu à enrager plusieurs habitants de notre quartier, chose que nous ne pensions possible qu'à la vue de l'astre lunaire. répondit un garde mince et élancé portant une armure aux couleurs de la lune sur un ton parfaitement calme, voire monotone.

Le jeune homme en rouge sembla vibrer sur place comme une bouilloire laisser trop longtemps sur le feu, son visage aurait pu tourner au rouge s'il n'avait pas eu cette teinte hâlée, ses cheveux noirs déjà quelque peu hirsutes semblèrent se hérisser au point que ceux d'entre eux qui étaient élégamment rassemblés en queue de cheval auraient faire sauter l'élastique; et une expression de rage et de frustration indescriptible s'échappa de ses yeux verts comme des émeraudes qu'on aurait pu avoir peur de voir fondre tant leur propriétaire s'enflammait.

En fait, il s'enflammait réellement, étant donné son appartenance au Quartier du Feu.

-C'est vous qui m'avez marché sur les pieds la dernière fois! C'est pas en faisant encore plus de discrimination avec vos voisins que vous allez vous sortir vos balais du cul!!! rugit le garçon dont le corps était maintenant entouré de flammes qui ne le brûlaient pas.
-Il faut croire que tout le monde n'apprécie pas votre manière de « mettre l'ambiance », en particulier dans un quartier aussi calme et discipliné que le nôtre. répondit le garde lunaire sans changer de ton.
-C'est de ça que je parle quand je dis que vous avez un manche dans le fion! Vous êtes barbant à crever et quand on essaie de vous réveiller un peu, vous n'êtes rien d'autre que des snobinards coincés!
-Je n'ai pas été là au moment des faits, mais je crois que même les habitants de votre propre quartier auraient du mal à apprécier la présence d'un individu faisant des cascades enflammées sur sa Keyblade au milieu des passants.
-Tu veux la voir, ma Keyblade?! répliqua le garçon en faisant apparaître son arme dans sa main suite à un bref tourbillon de flammes.

Il tenta de menacer le garde avec son arme donc la poignée et la lame semblaient faites de flammes oranges, jaunes et rouges éternellement solidifiées dans la même position. Mais il fit rapidement pâle figure après que le garde ait dégainé DEUX Keyblades, l'une d'un bleu profond et dotée d'un croissant de lune à la place des habituelles dents de clé, et l'autre, un peu comme la sienne, faite de vagues solidifiées.

En comparaison, non seulement le garde utilisait deux Keyblades d'éléments différents, mais en plus l'un des deux battait celui du jeune homme.

Le petit nerveux observa tour à tour son arme d'amateur et les deux machines de guerre que le garde tenait dans une position défensive, puis décida finalement de désinvoquer la sienne.

-Ouais bon, je veux pas non plus avoir à me battre contre un prétentieux dans ton genre et ensuite avoir affaire affaire à un blanchi du centre qui me fera un sermon sur l'harmonie entre les éléments, l'usage des Keyblades pour la justice etc.. Si vous voulez pas qu'on apporte un peu d'animation dans votre cimetière de quartier, c'est votre problème... Mais je reviendrais dans ce quartier quand j'en aurais envie, que vous le vouliez ou non, parole de Zen! jura le jeune homme en faisant volte-face.
-Un tel nom est bien ironique pour quelqu'un d'aussi explosif que vous. répondit le garde en rangeant ses deux armes.
-Ta gueule ou la première raison pour laquelle je reviendrais dans ton quartier, ce sera pour te donner un grand coup de pied au cul quand t'auras le dos tourné.
-J'attendrais donc votre prochaine visite, et entretemps, je préparerais mes collègues à vous surveiller quand ça arrivera...

Zen se dirigea alors d'un pas décidé vers son quartier d'origine, tout en maugréant des paroles probablement destinées au garde, et qui auraient potentiellement pu le blesser si seulement il n'avait pas été aussi calme. Mais ce genre de composition imperturbable était naturelle chez les lunaires, ce qui les rendait quelque peu incompatibles avec les enflammés, mais Zen et ce garde étaient très certainement des représentants extrêmes de leurs cultures respectives...

-Alerte, alerte! Arrêtez-moi ces vandales! cria subitement une voix derrière Zen.
-Ah non, je suis tout seul, et j'ai rien fait aujourd'hui. lança Zen à voix haute sans se retourner.

Mais des bruits de grabuge retinrent son attention, quelque chose se passait vraiment derrière lui sans qu'il soit concerné.

Il se retourna vivement pour apercevoir ce qu'il se passait: un groupe d'individus, portant des vêtements d'autres quartiers, étaient en train de causer une grande agitation sur une petite place visible à l'autre bout de la rue bloquée par le garde. Ce dernier s'était d'ailleurs précipité vers les lieux, laissant le champ libre à Zen...

-C'est leur problème, mais en même temps je n'aime pas passer à côté d'un peu d'action... murmura Zen avant de matérialiser sa Keyblade et de foncer à son tour vers la place.



-Mais enfin qu'est-ce qui leur prend?! s'écria le garde aux deux Keyblades alors que deux de ses collègues s'éloignaient de la pagaille dans sa direction.
-On ne sait pas du tout! répondit l'un des deux en réajustant son casque. Ils ont surgi de nulle part il y a quelques instants, d'après ce que j'ai eu le temps de voir, ils ont commencé à harceler des passant lunaires au hasard et sont devenus furieux lorsque leurs victimes ont tenté d'ignorer leurs questions indiscrètes. Et maintenant ils nous attaquent en proférant des choses comme « Nique la police » ou « Sa mère les lunaires vous êtes tous des pédés de votre race »!
-C'est bizarre mais en voyant leur comportement, je m'attendais à voir un certain citoyen du feu parmi eux, mais en fait, il n'y a aucun rouge dans leur groupe! expliqua le deuxième
-J'ai vu le rouge en question il y a quelques instants, il était énervé, certes, mais pas délinquant à ce point...
-Ca fait plaisir de ne pas être amalgamé avec ces abrutis. répondit Zen qui venait d'arriver à côté des trois gardes.
-Toi! s'écria l'un des deux autres gardes. N'essaie pas de jouer au plus malin avec nous, cette bande de voyous sont tes copains que tu as envoyés ici pour te « venger » parce qu'on t'a empêché de démolir notre quartier avec tes acrobaties!
-Je ne connais pas ces types, et si je veux me venger, je me venge tout seul, comme ça.

Zen donna un grand coup de pied dans le tibia du garde sans se soucier de la réaction des deux autres, et adressa ensuite un grand sourire vicieux et satisfait à celui qui lui avait bloqué la route plus tôt.

-Si tu es venu pour ajouter au chaos ambiant, sache qu'il faudra plus qu'un coup de pied où que ce soit pour m'empêcher de te neutraliser. annonça le garde aux deux Keyblades sans regarder son collègue qui sautillait sur un pied en se tenant le tibia.
-Je viens juste voir ce qu'il se passe et mettre quelques choses au clair. Vous ne pourrez pas m'empêcher de venir ici à loisir, et si je veux foutre le boxon, je le fais tout seul comme un vrai mec. Ces types ne sont pas avec moi et je vais vous le prouver.

La seconde d'après, l'un des voyous qui saccageaient les terrasses de restaurants sur la place fut interrompu par une boule de feu qui enflamma son costume vert. Les autres membres de son gang arrêtèrent de retourner les tables et de casser les chaises pour se tourner vers leur agresseur.

Zen était à présent en première ligne, à distance égale entre les trois gardes et la bande de jeunes étrangers qui s'en prenaient à ce quartier sans raison apparente; et sa Keyblade fumait encore suite au projectile incandescent qu'elle avait projeté.

-Kesstuveu twa? demanda l'un des hooligans sur un ton particulièrement brusque et primitif.
-Je sais pas avec qui vous avez un problème, mais vous êtes des petits merdeux dépourvus de couilles. Allez directement trouver la personne qui vous a mis en rogne pour vous expliquer plutôt que de tout péter, ça vous fera gagner du temps et ça évitera d'avoir des problèmes avec plus de monde.
-Tu t'prends pour not' reum ou kwa, sal'pédé? lança un autre membre du petit groupe en cassant le pied d'une chaise et en se préparant à s'en servir comme d'une arme.
-Ah, je comprends, vous êtes des petits frustrés qui ne peuvent même pas utiliser de Keyblade et vous ne savez ni comment régler le problème, ni comment exprimer votre rage, alors vous partagez avec les autres en faisant chier votre monde. constata Zen en voyant qu'effectivement, aucun d'eux n'avait de Keyblade et avait plutôt opté pour divers types de bâtons, de battes, ou d'autres objets contondants ramassés ou assemblés à l'improviste.
-Je rêve ou il essaie d'avoir l'air supérieur à eux pour les énerver encore plus? demanda le garde qui avait reçu un coup au tibia.
-Il a raison, dans un sens. répondit le garde aux deux Keyblades en avançant pour rejoindre Zen. Il est peut-être aussi énervé qu'eux, mais il a l'air de plus ou moins savoir où et comment diriger sa colère, alors que cette bande de gamins se défoulent sur tout ce qui passe parce qu'ils n'ont rien de mieux à faire...
-Me donner un coup de pied au tibia est une bonne façon de diriger sa colère, tu trouves?
-Il a fait comme il l'a dit: Directement s'adresser à celui avec qui il a des comptes à régler. Il t'en voulait d'avoir interrompu son petit numéro hier, il t'a fait passer le message de façon claire et concise.
-Tu parles...

Le groupe de voyous était en train de se refermer en demi-cercle vers Zen, qui n'avait pas bougé de sa position et se préparait à faire parler sa Keyblade. Le garde aux deux Keyblades arriva à sa hauteur et fit apparaître ses deux armes, paré à prêter assistance à Zen.

-Si je vous aide à donner une raclée à ces types, vous me donnez le droit de venir ici quand je le souhaite. proposa Zen au garde.
-Seulement si vous faite bien votre travail, et ça va être dur de faire bonne figure si je participe aussi.
-Ouais, tu ne feras que me ralentir.

La poignée de saccageurs qui avaient à moitié encerclé les deux compagnons de fortune passèrent finalement à l'assaut en poussant des cris de rage primitifs et en agitant leurs armes improvisées.

Zen n'eut aucun mal à bloquer les quelques coups de bâton et de batte qui lui étaient destinés, et enflamma les armes de ses adversaires grâce à ses pouvoirs. Les deux voyous qui s'en étaient pris à lui lâchèrent rapidement leurs bouts de bois incandescents et tentèrent d'en venir aux poings, mais se retrouvèrent face à un désavantage encore plus flagrant.

Rapidement, deux jeunes, un vêtu de vert, l'autre de noir, tombèrent à terre après avoir reçu tous les deux le même revers de Keyblade en plein visage.

Les trois autres, concentrés sur le garde, ne firent pas non plus le poids. Deux d'entre eux tentèrent de le prendre en tenaille mais chacune de leurs attaques fut bloquée par une Keyblade. Le troisième tenta de profiter de l'ouverture pendant que le garde retenait les deux autres avec ses armes; mais il asséna un coup de pied au troisième voyou, le désarmant de son canif, et enchaîna en faisant un rapide mouvement circulaire afin de déséquilibrer ses deux autres agresseurs.

Celui qui venait de perdre son canif n'eut même pas le temps de reprendre son arme que la Keyblade aquatique du garde, ayant pris la forme d'un fouet liquide, le saisit à la taille et le tira pour l'envoyer face la première contre la poignée de sa deuxième Keyblade, l'assommant immédiatement.

Le garde se retourna vivement pour en finir avec les deux derniers... Mais se retrouva face à Zen qui en avait déjà assommé un et s'acharnait sur le deuxième en lui frappant le crâne avec le plat de sa lame.

-Quatre à un, je pense que j'ai fait un meilleur résultat que toi, grande asperge. annonça Zen alors que sa dernière victime concédait enfin à tomber dans les pommes.
-Certes. Je dois dire que sans votre aide, mes collègues auraient pu sortir de cette situation avec quelques blessures. répondit le garde en retirant son casque pour mieux respirer.

En retirant son casque, il révéla évidemment son visage, quelque peu efféminé pour un garde, des yeux bleus à l'expression très calme et réservée, et de longs cheveux blonds très élégants à l'exception d'une mèche rebelle très visible juste dessus de son front.

-Et toi t'aurais pas été blessé, évidemment. ironisa Zen.
-De la part de quelqu'un maniant deux Keyblades, et d'autant plus face à des adversaires aussi désorganisés, ça aurait été ridicule.
-Sa mère la pute vous vous prenez pour qui, sales bâtards?! s'écria soudainement un des voyous à terre.
-T'en veux encore, des coups de plat sur la tronche? menaça Zen en voyant le dernier saccageur qu'il avait assommé se relever sous ses yeux.

Mais à sa grande surprise, la façon que ce personnage eut de se relever n'était pas normale... Il ne s'était pas appuyé sur ses mains, et s'était redressé comme une marionnette dont on tirait les fils. Ses quatre congénères firent de même et brusquement, leurs corps tout entiers se liquéfièrent et se dirigèrent vers le premier à s'être relever, afin d'entrer dans son corps comme s'il passaient au travers de ses vêtements et de sa peau.

-Bordel mais qu'est-ce que... murmura Zeronos en voyant le dernier voyou se liquéfier à son tour.
-Aucun élément n'est capable de faire ça! s'écria le garde alors que la forme liquide grandissait et s'assombrissait de plus en plus en provoquant des sons inquiétants.
-Eloignez-vous de cette chose! lança soudain une voix féminine.

Un véritable blizzard se leva soudain, faisant tourbillonner de la neige à toute vitesse autour de la sphère de liquide obscur, jusqu'à ce qu'elle gèle entièrement.

L'instant d'après, quelque chose passa à toute vitesse au travers de la sphère gelée en provoquant un sifflement très court.

Une barrière d'énergie magique se forma juste après devant Zen et le garde pour les protéger de la sphère qui explosa en un nombre incalculable de morceaux de glace qui s'éparpillèrent et se brisèrent partout autour d'eux.

-Désolé, j'ai été un peu trop vite et ils n'ont pas eu le temps de s'éloigner, mais j'ai pu les protéger à temps. annonça une nouvelle voix.
-Bien joué quand même, Al. répondit la voix féminine.

De l'autre côté de la barrière qui les avait protégés, se trouvaient à présent un homme et une jeune femme. L'homme était d'une corpulence similaire à celle du garde lunaire, aux longs cheveux gris-argent mal coiffés, et portant des vêtements aux couleurs mélangées: Un pantalon large gris, un T-shirt blanc et une longue veste noire par dessus. La jeune femme, elle, était assez petite, mais pas autant que Zen, n'avait pas de formes bien prononcées non plus et avait de longs cheveux de la même coloration que son partenaire. Elle portait ce qui s'apparentait à une petite robe d'été de couleur bleue claire, la couleur du Quartier de la Glace; des sandales et un béret glissant légèrement en avant sur sa tête.

-Si un Maître a dû faire le chemin jusqu'ici, c'est que ces individus représentaient une menace plus sérieuse que prévue. constata le garde en voyant le résultat de l'attaque de l'homme aux vêtements tricolores. Encore plus si vous avez dû les anéantir aussi radicalement.
-Vous ne croyez pas si bien dire. répondit l'homme aux cheveux d'argent en s'approchant suffisamment pour qu'on puisse mieux voir ses yeux orange-dorés décorés de cernes. Et vous allez probablement avoir la chance de mieux comprendre ce qu'il vient de se passer ici, vu votre implication. Plume, tu es plus douée en téléportation que moi, renvoie-nous tous les quatre au quartier blanc.
-Bien sûr. répondit la jeune femme glaciale en concentrant son énergie magique pour un sort de téléportation.
-Hé, ho, j'ai le droit d'en placer une? Intervint Zen.

Mais sa question ne trouva pas réponse car Plume lança son sort et il se retrouva téléporté avec les trois autres en direction du quartier blanc...

A suivre.

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