Bon voilà donc la fin du chap 1 .
J'ai compté en tout ça fait 10 pages .
Je suis assez content de moi .
Surtout ému en fait, ému d'avoir fini ce premier chapitre .
Donc voilà enfin la fin de cette péripétie dans le monde imaginaire de Elisabeth .
Bonne lecture





Il se retourna vers l’esprit, son regard pétillait au plus haut point, tel le carnassier hypnotisé par sa proie, la faussaire ne bougeait plus et observait Elisabeth d’une façon étrange .

C’est là que K comprit :

-C’est vous… c’est vous qui avez provoquer cette pluie n’est-ce pas ? C’est vous qui avez fait ce torrent ? Demanda t’il agressivement, selon l’éthique de la double personnalité : « Un esprit ne met pas en péril la vie de son maître » mais là c’est tout le contraire vous avez oser le faire !
-C’est vous qui m’avez obligé ! Hurla t’elle, et maintenant vous allez partir et me la laisser .
-Je ne crois pas… dit-il gravement, vous voyez je ne peux plus vous laisser agir impunément .

La femme resta muette, un silence de plomb pris place, le seul bruit venait de la respiration lente de Elisabeth, K baissa la tête et fit apparaître quelque chose dans sa main précédé d’un halo blanc : Une arme de poing .

-Vous savez, reprit t’il, j’ai moi aussi le don de faire apparaître des choses . Elles apparaissent aussi sans que je le demande dès que je suis dans un imaginaire, vous en avez fait l’expérience avec deux de mes personnalités : Le Comédien et le Cynique, tout deux sortis de mon esprit, c’est d’ailleurs pour ça que l’on vous appelle… esprit . Affirma t’il en la montrant du doigt .
-Où voulez vous en venir ? Questionna t’elle surprise .
-Normalement, la règle m’interdit de tuer un esprit, pour deux règles très importantes :

La première est simple, en tuant un esprit je peux provoquer une chute de la majorité des éléments, ce qui en théorie peut être fatale pour une personne humaine, même irréelle, se faire écraser emmène au même résultat .

La seconde est tout aussi simple, en vous tuant je provoque une perte de mémoire à son maître, déjà l’effacement entier de votre personne et avec de la malchance l’effacement d’autres souvenirs .

-Vous… n’oseriez pas . Balbutia t’elle .
-Je n’ai plus le choix . Dit-il très sérieusement .
-Non, non, vous n’avez pas le droit, j’ai une fille ! Cria t’elle, j’ai des enfants pitié !

K était troublé, il avait l’impression que la faussaire ne savait plus ce qu’elle faisait, elle avait l’air d’être sur et certain d’être la mère de la jeune fille, et pourtant à d’autres moments elle accepter l’idée qu’elle n’était qu’un esprit .

-Elle a réussi à créer un esprit malade, souffla t’il, un esprit avec des délires paranoïaques .
Il dirigea son regard vers la petite qui était endormi contre un des coffres .
-C’est pour ça qu’elle n’a plus d’emprises sur elle .
Pendant ce temps là, l’eau continuait à monter doucement si bien que le niveau arrivait au genoux de K, il l’avait remarqué et il savait qu’il était temps de s’en aller, il prit la petite sur son épaule, la tenant d’une main, et commença à écrire les combinaisons pour chaque coffres .
-Je pense qu’il faut que je vous laisse à vos démons ma chère . Affirma t’il

Seulement, la faussaire n’avait pas encore dis son dernier mot, elle se jeta sur K s’en faire attention à Elisabeth, le chasseur se débattit comme il le pouvait, puis, elle le fit tomber en arrière, sous la surprise il lâcha la petite .
La situation était sous tension : la névrosé voulait à tout pris en finir avec le chasseur, elle essayait de le noyer brutalement en le retenant sous l’eau .

K n’avait que peu de temps pour réagir, il avait compris que c’était l’esprit qui venait de prendre le dessus sur la jeune mère éplorée, tout devenait clair dans son esprit, la façon bizarre dont elle changeait de comportement, ces différentes expressions, il fallait agir et vite sinon c’était la mort assurée .
Il palpa le sol nerveusement pour y trouver un objet contendant mais rien , jusqu'à ce qu’il trouve un objet familier, son arme .

Cependant alors qu’il leva son arme vers l’esprit, la gravité se troubla et en une fraction de seconde l’énorme quantité d’eau se dirigea vers la droite emportant tout avec elle .

Le chasseur et son agresseur furent projetés contre un mur si bien qu‘il perdit son arme aussitôt , Elisabeth, elle, suivit le cours de l’eau tranquillement, seuls les coffres eurent du mal à bouger .

La faussaire étant sonnée, K en profita pour récupérer son bien comme il le pouvait vu que la gravité fut changée, mais l’esprit n’avait pas encore fini de jouer : elle plaqua le chasseur d’une telle force qu’ils se retrouvèrent tout les deux la tête contre le sol .

L’eau retrouva peu à peu sa forme originelle avec un retour à la normale, mais l’objet que K convoitait avait suivi le changement de gravité et se trouvait maintenant de l’autre côté de la grande salle pleine d’une eau limpide .

Alors qu’il se noyait à moitié, le chasseur se débattait brutalement de la prise de l’esprit, il envoya finalement son coude à la tête de son agresseur ce qui donna l’effet d’un libération immédiate . Il se releva rapidement et se rua sur son arme, dès qu’il la tint dans ses mains, il fit volte-face et la braqua sur l’esprit un peu troublé .

-N’avancez plus ou je tire ! Hurla K sur un ton proche de la peur .
Mais la névrosé ne l’entendait pas de cette oreille : elle hurla de toute ses forces et le va ses mains en l’air . La gravité bascula une deuxième fois mais vers la gauche .

K perdit l’équilibre et tomba à la renverse en glissant jusqu’au mur, il évita de peu les quelques coffres qui tombaient à cause de ce changement soudain, il n’eut par contre par le temps de voir la névrosé lui arrivait dessus et il fut soudainement bloqué contre le mur, elle l’étrangla alors de toute ses forces pour l’empêcher de prendre la petite Elisabeth, tout semblait fini, elle le fit glisser dans l’eau doucement tout en continuant de l’étrangler, le chasseur perdait ses forces peu à peu, quand tout à coup il sentit dans sa main son sauveur .

L’esprit n’eut pas le temps de voir ce qu’il se passait : en moins de quelques secondes, K braqua l’arme sur la tempe de la paranoïaque et pressa la détente .

Sous l’eau, le bruit fut étouffé, mais le résultat fut concluant, elle tomba sur le chasseur laissant une gerbe de sang se diluait doucement dans l’eau . Il se releva après s’être dégagé du cadavre de la faussaire et reprit son souffle en sortant la tête de l’eau . C’était fini, elle était morte .

Elisabeth reprenait doucement ses esprits, elle ouvrait les yeux rapidement puis gémit d’une manière brève . Il fallait maintenant agir vite, la mort de l’esprit venait de causer des dégâts au décors, les coffres tombaient à l’eau les uns après les autres ce qui amplifiait le niveau de l’eau, les murs qui avaient pourtant l’air solide se déformaient comme du chocolat fondu et ce qui restait du toit tombait petit à petit dans l’eau qui avait l’air vivante .
Le chasseur ne réfléchissait pas une minute de plus : il essaya le premier code sur la combinaison 555-456, mauvais code, il n’avait plus beaucoup de temps si la prochaine combinaison n’était pas la bonne il se pourrait bien que cette dimension soient leur tombeau .

Il essaya 555-987, d’abord rien ne se produit puis après quelques instants un petit clic métallique déverrouilla la porte du coffre . Le chasseur l’ouvra en grand et un énorme flash se produit, K pris la petite fille dans ses bras et s’engouffra comme il le pouvait dans le coffre, après être totalement dedans, la porte se referma, juste avant le bâtiment s’effondra et un une quantité d’eau assez forte entra juste avant sa fermeture .

Ils chutèrent gravement, pourtant malgré la sensation bizarre ils n’y avaient rien autour d’eux, le noir totale .

-J’ai peur . Avoua la petite .
-Moi aussi j’ai peur, ça me fait ça à chaque fois, dit-il sur un ton encourageant .
-Toi aussi tu a eu des problèmes ? Demanda t’elle .
-Quels problèmes ma puce ? Questionna t’il intrigué .
-Toi aussi tu as eu des problèmes avec eux ?
-Avec… eux ? Balbutia t’il .
La conversation prit fin aussitôt, un autre flash blanc apparut .
Puis le noir totale .

-K ? Eh tu m’entends ? Demanda la petite voix, K allez réveille toi, allez !
Les yeux du chasseur s’ouvrirent doucement, c’était fini, Seasmus et Martin se tenaient près de lui, un grand sourire sur le visage .
-C’est bon K, tu as réussi . Affirma Martin .

Il se releva douloureusement, à chaque fois il avait mal au dos pendant quelques heures, le choc pour entrer de nouveau dans la réalité était puissant . A côté de lui, la petite était recroquevillé et avait l’air de dormir sagement .

-C’est bon, commença Seasmus d’une voix conciliante, on s’occupe de ranger le matériel, tu n’as qu’a installer la petite dans le van et nous n’aurons plus qu’a la ramener chez elle .

K lâcha un petit rire expressif .
-Très bien, je vais faire ça .
Il prit la petite dans ses mains et il sortit par l’entrée de service, l’entrée de service d’un grand centre commercial rénové .

Il installa Elisabeth à l’arrière, puis se fuma une cigarette qui était resté dans sa poche .

Il était à peine deux heures de l’après midi, K avait passé beaucoup de temps dans cette dimension parallèle, le retour à la vie réelle était toujours dur et il lui fallut un petit temps d’adaptation .
Il sentait sa main trembler, il était choqué encore de son face à face contre la personnalité malade que Elisabeth a crée .

Il a failli mourir, il se remémorait petit à petit toute la bagarre contre elle, cet esprit malade, le premier qu’il rencontrait, c’était la première fois qu’il voyait un esprit névrosé et paranoïaque, comme quoi la puissance de l’imagination de la petite fille était tout à fait incroyable . Le parking était presque vide, il étaient venu un dimanche pour ne pas se faire ennuyer par la foule .

Soudain, un homme sortit du centre commercial par derrière, il se dirigeait vers K d’un pas assuré, le chasseur le reconnut tout de suite, c’était John, le frère de K .
Il s’approcha de lui puis lui serra les deux épaules en souriant :

-Alors ça y est tu l’as sauvée ? Demanda t’il .
-Oui c’est bon, elle est dans le van, elle est fatiguée c’est normal mais c’était vraiment critique . Répondit K sur un ton grave .
-Tu as eu des problèmes ?
-J’ai du tuer l’esprit …
John ouvra grand les yeux, il était extrêmement surpris de cette nouvelle .

-Tu… tu as tuer l’esprit ? Balbutia t’il .
-J’ai pas pu faire autrement, elle à failli me tuer ! Dit-il énervé .
-Qu’est ce qui s’est passé là-bas ? Questionna John en s’approchant de son frère, dis le moi .
K se dégagea de l’emprise de son frère puis lui répondit :
-J’en ai marre John, je peux plus, je peux plus tenir seul dans une dimension comme ça .
-Mais tu as tes personnalités non ?
-Elles se sont fait mettre au tapis, j’ai failli mourir là-bas !
-Calme toi, ça va aller, on va trouver une solution . Affirma John doucement .
-La seule solution possible c’est d’engager quelqu’un . Répondit le chasseur .
-Je pense pas que ce soit une bonne idée .
-C’est la seule issue possible, je ne veux plus continuer seul .
-Imagine si il ou elle dit tout à la police, il suffit d’une descente et il prend tout le matériel, dois-je te rappeler que notre activité n’est pas légale ?
-Nous sauvons des vies . Affirma K .
-Les gens s’en foutent , pour eux nous ne sommes que des dingues tout droit échappés de l’asile .
-Ma décision est irrévocable John, on va bientôt avoir un nouveau membre dans l’équipe .
-Fais comme tu veux mais pour moi c’est une idée complètement idiote .
-Pas pour moi .
-Très bien, fais comme tu veux .

John s’en alla en marchant rapidement, il était très irrité par la décision de son frère, un an plus tôt une journaliste venait d’intégrer l’équipe, eux n’en savaient rien qu'elle travaillait pour une chaîne de télévision, ils l’ont appris deux mois après pendant la diffusion d’un reportage où l’on voyait un homme expliquer la théorie de la double personnalité, cette personne c’était K, et bien sûr personne n’y crut, à cause de ça, K perdit son travail, ainsi que son groupe, pourtant ils ont réussi à retrouver du travail grâce à l’activité de recherche de personnes .

En bref, K et son équipe recherchait les parents des jeunes personnes disparus ou leurs tuteurs légaux, ils allaient chez eux et leur proposaient des services pour retrouver leurs enfants .

Cela marchait comme ça .
Après qu’ils est rangeaient le matériel, Seasmus et Martin, chargèrent tout dans le van, puis ils s’en allèrent tout les quatre jusqu’au domicile de Mr Johns qui habitait à quelques bornes du centre commercial .

Le van s’arrêta devant chez le père de la petite fille .
K l’as pris avec lui puis ils sortirent du van en direction de la porte .

Vingt minutes après être rentrés, le chasseur sortit avec une enveloppe dans la main, le père devant le perron, ému, salua le chasseur .
Après cela, K pris une chambre à l’hôtel, Seasmus et Martin sont allés chez un ami qui leur offraient l’asile, car aucun des trois n’habitaient ici . K, lui, préféra rester seul .

Il se réveilla plusieurs fois dans la nuit, avec la même phrase qui le perturbait :

« Toi aussi tu as eu des problèmes avec eux ? »

Il se mit plusieurs fois de l’eau sur le visage, se regardant dans la glace, un homme d’une trentaine d’années, les cheveux châtains mi courts mi longs, des yeux noirs comme la nuit, un petit début de barbe qu’il faudra raser . Et surtout une expression d’effroi sur le visage, K ne pourrait plus jamais allait dans une autre dimension sans quelqu’un à ses côtés, il le savait au plus profond de lui .

Pourtant il faut dormir, demain il commencera à éplucher les dossiers de différentes personnes venant des universités de psychologie afin de trouver la perle rare .