Absorbé dans sa lecture, l'enfant ne vit pas Anavrin s'approcher derrière lui.
- C'est ici que tout a basculé... dit-il.
- Bien le spoil?
- Ris tant que tu veux, mais ce que tu lis est beaucoup plus sérieux que tu ne le crois. Ce n'est pas qu'une fiction, ce que tu lis est une histoire vraie.
- Mon père était un menteur, un bon exemple, c'est même pas mon père, alors pourquoi je croirais une histoire aussi bidesque?
- Oh mais je ne t'obligerais pas à croire à cette histoire, c'est toi qui va être obligé d'y croire...
- Et puis alors, même si tout ça et vrai et que certaines personnes possèdent des pouvoirs spéciaux ou je sais pas quoi, moi j'ai un pouvoir encore plus grand
- Vraiment? Lequel est-ce?
- Le pouvoir d'une balle dans taggle
- Très très drôle
Des coups de firent entendre à la porte.
- Ouvrez! Donnez nous l'enfant et tout se passera dans le calme et la paix.
Anavrin fixa l'enfant quelques secondes.
- Désolé... mais c'est la seule solution.
- Je comprend, tu va me trahir? demanda l'enfant.
- De quoi tu parle? Va chercher cette longue boîte là-bas.
L'enfant déposa le livre pour aller prendre la boîte dont Anavrin parlait, celle-ci était assez lourde et paraissait extrêmement ancienne.
- Y'a quoi là dedans? Ta collection de pr0n?
- Donne :
L'enfant tendit la boîte à Anavrin, qui retira religieusement une lame de celle-ci.
- Si longtemps... sans faire couler le sang... le moment est venu ma chérie
- Ça t'arrive souvent de parler aux objets comme ça?
- Cette épée, c'est ma vie petit, garde ça en tête, et admire le travail d'un professionnel.
Anavrin alla ouvrir la porte, l'épée cachée dans le dos. Cinq policiers attendaient devant celle-ci.
- Vous désirez?
- L'enfant là, donnez nous le.
- Votre ami a pas assez de couilles pour venir me chercher lui-même? Ah non c'est vrai je lui les ai explosé tout à l'heure
- Attrapez le! (
- Pas si vite :
Anavrin claqua la porte au nez des policiers pour ensuite donner un coup de pied "à la Sparta" dans la celle-ci. Les gonds éclatèrent et la porte fut projeté vers le mur du couloir, écrasant par la même occasion le policier devant celle-ci dans un craquement sinistre.
- Venez voir papa
Les policiers furent paralysés pendant quelques instants, leur cerveau tentant d'appréhender la scène qui venait de se dérouler devant leur yeux, mais mal leur en pris car Anavrin profita de ces quelques secondes d'inattention pour frapper le policier le plus proche à la gorge. Les policiers restants dégainèrent leurs armes mais Anavrin était trop rapide, deux autres tombèrent sous ses coups avant même d'avoir pu se défendre. Les derniers lancèrent leurs armes au sol.
- On abandonne, on est pas assez bien payés pour crever comme des chiens...
- T'en pense quoi petit? demanda Anavrin.
- Tu peux leur laisser la vie sauve, ils ont raison ils ne font que leur boulot, t'étais pas obliger d'en tuer autant non plus, ça me met un peu mal à l'aise tout ça
- Je suis bien d'accord avec toi
Anavrin s'approcha des deux policiers.
- Vous avez entendu le petit, dites votre prière car vous allez crevez :
- Que mais j'ai pas dit ça!?
L'enfant se précipita vers Anavrin pour l'arrêter mais il était trop tard, désarmés, les policiers n'avaient rien pu faire pour se défendre, ils étaient morts.
- J'ai dit que c'était pas nécessaire
- Et tu te prend pour qui? C'est pas parce que t'a lu ce livre que t'es plus important qu'un autre hein. Je pourrais te tuer dans le temps de le dire.
- Et pourquoi tu ne le fait pas
- Si KirKill t'a gardé aussi longtemps, c'est que t'a quelque chose de spécial, c'est quoi dis-moi?
- Bah euh, rien
- Joue pas au plus malin avec moi ptit con, des comme toi, j'viens d'en tuer 5, une de plus ou de moins, ça me dérange en quoi? :
- Jamais je ne trahirais le secret
- Je savais bien que tu cachais quelque chose, maintenant suis-moi
- Non, jamais
Anavrin se rapprocha doucement de l'enfant qui recula jusqu'à être acculé au mur.
- Et qui va me tuer? Toi?
L'enfant leva son arme a feu vers Anavrin mais ce dernier était trop rapide, un coup d'épée et le fusil de chasse n'était plus qu'un souvenir.
- Finalement peut-être qu'on peux s'entendre
- Trop tard
Anavrin leva son arme haut dans les airs, puis frappa l'enfant sur la tempe avec le pommeau de son épée.
- La résistance était futile, t'aurais pas du résister
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L'enfant se réveilla, la première chose qui le frappa fut le bruit assourdissant qui l'entourait, et la deuxième, c'était qu'il était dans un véhicule en mouvement. Le véhicule ressemblait aux camionnettes de polices, avec la petite fenêtre pour que ceux derrière puissent discuter avec le conducteur, ledit conducteur était sans surprise Anavrin. L'enfant frappa sur la fenêtre.
- Hé ho, tu m'amène où sale pedobear?
- Je vois que rien ne te faire perdre ton humour de merde
- Je vois que t'a pas répondu à ma question
- Je t'amène chez un ami qui est assez doué pour... soutirer les informations des personnes récalcitrantes
- Je suis une personne récalcitrante?
-
- Et je fais quoi moi en attendant de me faire sodoculer par toi et ton ami?
- Je t'ai laissé le livre, je me suis dit que maintenant de toutes façons il t'était plus d'aucune utilité, tu est mon prisonnier :
- Quelle marque touchante d'affection, je m'en souviendrais quand je me vengerais et que je t'éclaterais la gueule
- Parle toujours
L'enfant pris le livre, de toutes façons, il ne pouvait plus rien faire maintenant, il ne lui restait qu'à espérer que dans le livre se trouve une manière pour lui de se sortir de ce mauvais pas, mais c'était peu probable, se disait-il.