Le soleil haut dans le ciel filtrait en rayons à travers la cime gigantesque. Il devait être midi. Nous venions d’apparaitre à la lisière de la clairière. Devant nous se trouvait le chêne géant, celui même duquel nous avons triomphé. Des bruits attirèrent soudains notre attention.

Robert – Alors ?
Eniarel – La piste s’arrête ici…
Maxime – Foutreciel, ils on filés.
Robert – Ne vous en faites pas les enfants, ils vont surement revenir.

Le groupe était attroupé au pied de l’arbre. Nous partîmes donc à sa rencontre.

Moi – Je savais bien que vous viendriez me chercher, après tout, moi seul peut vaincre le Fléau de ce monde !
Robert – On était bien obligés tu a filé avec notre or
Moi – Sois pas deg, … mais … au faite, comment vous nous avez retrouvés ??
Eniarel – Bha, tu as semé les bonbons de robert derrière toi.
Robert – Tu m’as volé tous mes paquets ! Il ne m’en reste plus un seul !! (
Moi – Comme si j’avais fais ça…
Rodolphe – C’eSt PaS Ma FauTE ! C’éTaiT jUstE PoUr rEtRouVeR MoN CheMin !
Moi – Ha ok, petit Poucet spotted
Rodolphe – C’eSt Pas VrAiS ! J’Ai PoUsSé PeRsonnE !
Marine – Mais… Vous réglerez ça plus tard ! Vous avez vus ce lutin ? Il est couvert de sang ! Viens ici que je te soigne.
Robert – Ho !! Mais oui, qui est ce mignon petit enfant ??
Knil – Je me prénomme Knil, et je viens me joindre à votre groupe.
Robert – Mais il n’y a pas de problème mon petit, es ce que tu veux un bonbon ?
Knil – Heu … Je croyais qu’il ne vous en restait plus
Robert – Mais je ne parlais pas de ce genre de bonbon
Knil – Heu … Je pense que ça ira, merci.

Marine s’avança et commença, à l’aide de son pouvoir, à soigner Knil et Rodolphe. Puis, se tournant vers moi, elle m’interrogea sur le fait que je sois sans blessures.

Moi – Voyons ma toute belle, c’est parce-que je suis invincible, tout simplement
Maxime – Dites nous franchement, que vous est-il arrivés pour finir dans un aussi piteux état ?
Knil – Un gigantesque monstre ! La mort elle-même ! Une créature démoniaque !
Rodolphe – UnE PiZzA !
Moi – Un simple contretemps.
Maxime –
Eniarel – Vous ne sentez pas quelque chose ?? On dirait de la fumée.
Maxime – Il est vrai, maintenant que tu nous en fait pars, qu’une rude odeur me flatte les narines.

La horde était entrain de s’interroger sur le pourquoi du comment quand un hurlement de triomphe retentit prés de nous.

Habibou – YEAAAAAAAA !!!! YEPPP YEPPP YEPPP !!!! Tro des bars kom tu lia défoncé sa race Xd
Abdel – Vazi comment il a trop géré tavu !! Xd
Ali – Wesh tro des bars tavu !
Hamed – OLOLOL ! vazi kom j’y ai pété la gueule à cet arbre !! Xd
…
Moi – Ho non… Vous ne les avez pas laissés tout seuls quand même ??
Robert – S’ils sont quatre, ils ne sont pas seuls mon enfant.
Moi – OMG ….
…
Ali – Vazy il commence a faire tro chaud la tavu ?!
Abdel – Wesh kom ta raison cousin !
Habibou – vazi on se casse ! La on va cramer tavu !
Hamed – OLOLOL tro des bar kom le feu pren tro vite !! Fo qu’on s’éloigne Xd

Les wesh coururent dans notre direction. Une colonne de flammes s’éleva dans les cieux, consumant le Chêne géant, dégageant ainsi une chaleur phénoménale. De plus, la cime de l’arbre étant gigantesque, elle recouvrait une bonne partie de la forêt et ses feuilles embrasées, en tombant, s’échouèrent au milieu des autres arbres. Permettant ainsi au feu de se répandre dans les bois.

Eniarel – Je pense que se serait un bon moment pour partir la, non ?
Maxime – Mes amis, je plussois pour cette option !
Rodolphe – DiT RoBerT, Il tE ReStE pAs DeS MaChMaLoW ??
Robert – Il ne me reste plus rien, tu as tout pris !!!!! Tu en auras ce soir des bonbons toi que tu le veuille ou non, tu pourras plus jamais marcher droit !! (
Moi – Bon, ce n’est pas tout ça, mais tirons-nous d’ici !

Rejoignant les wesh on prit la direction de la forêt. Me demandant dans quelle direction aller, je sentis ma poche vibrer à nouveau. En tirant la carte, je vis un nouveau plan. Rassemblant tout le monde, j’ordonnai de changer notre direction.
Nous progressâmes ainsi lentement dans les bois enflammés. De multiples brasiers étant allumés, nous devions les éviter, et parfois faire de grands détours de plusieurs dizaines de mètres pour contourner les plus gros.

Ça fessait prés d’une demi-heure que nous courrions à en perdre haleine dans cet enfer quand une nouvelle barrière se dressa devant nous. Me retournant, je vis que la brèche par laquelle nous étions passés s’était refermée…. Elle brulait à son tour, nous interdisant ainsi toute retraite…
Un arbre en feu s’écroula dans un grand fracas, à deux pas de moi.
Jetant à nouveau un regard en avant, j’aperçu au loin, une vaste plaine.
Nous somme piégés par les flammes….Et à quelques mètres seulement de notre salut…