U.S.S.C
Par : yodarnaque
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Taulard.
Publié le 11/08/10 à 17:55:45 par yodarnaque
U.S.S.C. : United. States. Spy. Corps. (Corps des espions des états-unis).
Jeudi 14 juillet
05h 40min
Base terroriste, Sahara.
U.S.M.C.
L’unité Jennings était rassemblée près du portail grillagé entrouvert.
Le cadavre de l’avion avait été identifié comme celui d’Alwid. Un hélicoptère viendrait bientôt récupérer la bombe atomique qui avait failli tuer des dizaines de milliers d’innocents.
Les soldats avaient enlevé leur casque et buvait des canettes de bière apportaient par un marines dénommé Jenkins.
Ils se racontaient des anecdotes, c’était fini, mais As n’arrêtait pas de penser à Harper.
Il le revoyait, étendu sur le sable, une tâche de sang s’élargir sur sa veste de treillis.
Mais il s’efforçait d’oublier. Ils avaient gagné, les autres marines étaient dispersés dans la base à la recherche de survivants, par moment on entendait des coups de feu.
Sauf Alwid, tous les autres chefs terroristes comme Ivanov avaient survécu, ils s’étaient évadés, évaporés.
- Et cette conasse m’a giflé ! s’exclama Jefferson.
- Non ?! S’étonna MacTeager.
- Si !
Soudain, quatre Berline noirs déboulèrent sur la piste d’aviation et roulèrent dans leur direction.
Par reflexe, leurs mains se crispèrent sur leurs armes, mais ils se détendirent quand ils virent que personne n’arrêtait les véhicules.
Les quatre berlines s’arrêtèrent et des hommes en costume cravates au-dessus desquels on avait enfilé des gilets pare-balles en descendirent, pistolet au poing, s’abritèrent derrière leurs véhicules et mirent en joug les soldats rassemblés près du portail.
- U.S Marshall ! Jetez vos armes ! hurla un homme.
Un fourgon à l’insigne du F.B.I. arriva derrière les nouveaux arrivants et six hommes armés de pistolet-mitrailleur en descendirent.
- Mains en évidence !
- Putain ! c’est quoi ce bordel ? demanda Jennings abasourdi.
- Vous êtes en état d’arrestation pour les meurtres de multiples civile dans le désert du Nevada !
- N’importe quoi ! hurla Smith.
- Jetez vos armes ! reprit l’un des soldats armé d’un pistolet-mitrailleur MP5K.
Les marines jetèrent leur fusil.
L’un des U.S Marshall porta sa radio à sa bouche :
- Ici Davidson, suspects interpellés, on les ramène.
Les soldats du F.B.I. se rapprochèrent pour leurs passer les menottes quand As, alarmé par un cliquetis métallique regarda vers MacTeager. Ce dernier avait dégoupillé une grenade Flash derrière son dos.
Il la jeta en avant en même temps qu’il fermait les yeux, les hommes du F.B.I. et les autres marines furent aveuglé par l’éclair blanc.
Quand ils rouvrirent les yeux, MacTeager avait disparût par le portail grillagé grand ouvert.
Jennings profita de la confusion pour plonger vers son fusil d’assaut, un soldat du F.B.I. ouvrit le feu, le lieutenant s’effondra dans le sable.
As était profondément choqué, il ne comprenait rien.
- NON !!!! hurla Jefferson avant de tomber par terre sous la décharge d’un pistolet électrique Taser.
Puis, un U.S Marshall passa les menottes à As et le jeta dans le fourgon du F.B.I.
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Alekseï Ivanov referma le clapet de son téléphone portable et regarda par le hublot de l’avion, il était fier de ce qu’il venait de faire. Tous les terroristes de Choc Mortel tués par l’unité du lieutenant Jennings avaient été récupérés, son contacte au gouvernement, un membre haut placé de l’entourage du président avait donné une nouvelle identité aux cadavres, avait effacé leurs casiers judiciaire et les avait placé dans le désert du Nevada là ou l’unité Jennings devait se trouver en entrainement pendant l’opération secrète sur la base au Sahara. Puis, un mystérieux informateur avait appelé le service des U.S Marshall.
Les marines seraient condamnés à la perpétuité pour meurtre sur des innocents, les balles retrouvées sur les corps correspondant aux armes des suspects. C’était le prix à payer pour s’être mis en travers du chemin de Choc mortel.
Ivanov allait reconstruire le groupe terroriste, et il avait une nouvelle arme dévastatrice et ses contacts au gouvernement pour y parvenir.
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Un taulard.
Lundi 7 mai 2014
08h 35min
Prison de Steng, Indiana.
Taulard.
Antonio As planta la feuille de salade avec sa fourchette et l’enfonça dans sa bouche. Du carton. Il mangeait du carton, depuis trois ans maintenant.
Perpétuité pour avoir aidé son pays, un pays corrompue.
Il avait été victime d’un coup monté.
La vie en prison était un cauchemards, la tension était palpable, il se demandait lequel des psychopathes qu’il côtoyait déclencherait une bagarre.
Les deux premières semaines passées à la prison de Steng s’étaient très mal déroulée.
On l’avait tabassé deux fois, un des prisonniers avait été retrouvé avec un couteau planté dans le dos et on l’avait accusé à tort, un mois au trou, un isoloir, une pièce vide ou il régnait une chaleur à crever, il devait chier parterre et on ne lui donnait que de vieux reste des repas déjà dégueulasses.
Mais à sa sortie du trou il s’était montré agressif et ses camarades avaient finis par le respecter.
Mais lui n’arrivait pas à s’accoutumer à cette vie, il ne pouvait pas et ne devait pas s’accoutumer à l’idée qu’il allait passer toute sa vie ici, alors qu’il n’avait fait que servir son pays.
A l’époque ils faisaient partis d’une unité du corps des marines chargé de la défense du territoire, cette unité dirigée par le lieutenant Jennings s’était frottée à un groupe terroriste, Choc Mortel.
Au bout des attentats, ils reçurent des informations sur une base aérienne au Sahara, Milo Alwid, le chef de « Choc Mortel » comptait lancer un attentat à l’arme nucléair.
Ils réussirent à l’arrêter à temps, mais le remplaçant d’Alwid était bien mieux organisé, il avait réussi à les foutre en taule pour se venger.
Et As était là, à croupir en compagnie de meurtriers, à bouffer du carton.
Le « repas » était finit, une sonnette annonça aux taulards de se lever et de rejoindre leurs cellules dans le calme.
Une vague de costume orange se précipita vers un couloir sortant du grand self aux murs blancs dans un énorme brouhaha.
Il y avait des matons à tous les coins de la prison, de grands hommes en uniforme tenant des matraques et des tasers, d’autres, postés aux endroits les plus stratégiques possédaient des fusils à pompe. Mais tout le monde savait que sortir de la prison signifiait passer devant les gardes armés de matraque et de taser, puis ceux armés de fusil à pompe, puis les snipers dans les miradors.
As avait songé à s’enfuir, mais il s’était vite rendu à l’évidence, il ne sortirait pas vivant de cette prison infâme. Il avait aussi pensé au suicide, mais il n’avait pas réussi, il n’avait pas le courage de se taillader les veines avec son couteau en carton dérobé au self.
Il pénétra dans sa cellule de huit mètres carrés, il n’y avait que deux lits superposés en métal, une cuvette et un lavabo.
Dany, un jeune homme de vingt-quatre ans somnolait dans le lit du haut. C’était un jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux verts, maigre comme un clou, il avait été incarcéré pour le meurtre de trois ouvriers pendant une bagarre sur le toit d’un immeuble.
As s’était longuement méfié de lui mais il était arrivé à la conclusion qu’il avait le plus agréable compagnon de cellule, Dany était populaire, il était issu d’une famille riche, ce qui lui permettait d’avoir des privilèges, comme pouvoir personnaliser sa cellule, avoir des objets personnels plus performant. Et il ne se montrait pas violent.
Dès que As fût assit sur son lit, les barreaux coulissèrent, refermant la cellule.
Puis un maton vint se positionner devant sa porte :
- Tu as des visiteurs au parloir, annonça-t-il.
Le taulard fronça les sourcils, jamais personnes n’était venu le voir depuis quatre ans en prison.
Une seule possibilité : Choc mortel venait finir son travail.
A SUIVRE...
Jeudi 14 juillet
05h 40min
Base terroriste, Sahara.
U.S.M.C.
L’unité Jennings était rassemblée près du portail grillagé entrouvert.
Le cadavre de l’avion avait été identifié comme celui d’Alwid. Un hélicoptère viendrait bientôt récupérer la bombe atomique qui avait failli tuer des dizaines de milliers d’innocents.
Les soldats avaient enlevé leur casque et buvait des canettes de bière apportaient par un marines dénommé Jenkins.
Ils se racontaient des anecdotes, c’était fini, mais As n’arrêtait pas de penser à Harper.
Il le revoyait, étendu sur le sable, une tâche de sang s’élargir sur sa veste de treillis.
Mais il s’efforçait d’oublier. Ils avaient gagné, les autres marines étaient dispersés dans la base à la recherche de survivants, par moment on entendait des coups de feu.
Sauf Alwid, tous les autres chefs terroristes comme Ivanov avaient survécu, ils s’étaient évadés, évaporés.
- Et cette conasse m’a giflé ! s’exclama Jefferson.
- Non ?! S’étonna MacTeager.
- Si !
Soudain, quatre Berline noirs déboulèrent sur la piste d’aviation et roulèrent dans leur direction.
Par reflexe, leurs mains se crispèrent sur leurs armes, mais ils se détendirent quand ils virent que personne n’arrêtait les véhicules.
Les quatre berlines s’arrêtèrent et des hommes en costume cravates au-dessus desquels on avait enfilé des gilets pare-balles en descendirent, pistolet au poing, s’abritèrent derrière leurs véhicules et mirent en joug les soldats rassemblés près du portail.
- U.S Marshall ! Jetez vos armes ! hurla un homme.
Un fourgon à l’insigne du F.B.I. arriva derrière les nouveaux arrivants et six hommes armés de pistolet-mitrailleur en descendirent.
- Mains en évidence !
- Putain ! c’est quoi ce bordel ? demanda Jennings abasourdi.
- Vous êtes en état d’arrestation pour les meurtres de multiples civile dans le désert du Nevada !
- N’importe quoi ! hurla Smith.
- Jetez vos armes ! reprit l’un des soldats armé d’un pistolet-mitrailleur MP5K.
Les marines jetèrent leur fusil.
L’un des U.S Marshall porta sa radio à sa bouche :
- Ici Davidson, suspects interpellés, on les ramène.
Les soldats du F.B.I. se rapprochèrent pour leurs passer les menottes quand As, alarmé par un cliquetis métallique regarda vers MacTeager. Ce dernier avait dégoupillé une grenade Flash derrière son dos.
Il la jeta en avant en même temps qu’il fermait les yeux, les hommes du F.B.I. et les autres marines furent aveuglé par l’éclair blanc.
Quand ils rouvrirent les yeux, MacTeager avait disparût par le portail grillagé grand ouvert.
Jennings profita de la confusion pour plonger vers son fusil d’assaut, un soldat du F.B.I. ouvrit le feu, le lieutenant s’effondra dans le sable.
As était profondément choqué, il ne comprenait rien.
- NON !!!! hurla Jefferson avant de tomber par terre sous la décharge d’un pistolet électrique Taser.
Puis, un U.S Marshall passa les menottes à As et le jeta dans le fourgon du F.B.I.
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Alekseï Ivanov referma le clapet de son téléphone portable et regarda par le hublot de l’avion, il était fier de ce qu’il venait de faire. Tous les terroristes de Choc Mortel tués par l’unité du lieutenant Jennings avaient été récupérés, son contacte au gouvernement, un membre haut placé de l’entourage du président avait donné une nouvelle identité aux cadavres, avait effacé leurs casiers judiciaire et les avait placé dans le désert du Nevada là ou l’unité Jennings devait se trouver en entrainement pendant l’opération secrète sur la base au Sahara. Puis, un mystérieux informateur avait appelé le service des U.S Marshall.
Les marines seraient condamnés à la perpétuité pour meurtre sur des innocents, les balles retrouvées sur les corps correspondant aux armes des suspects. C’était le prix à payer pour s’être mis en travers du chemin de Choc mortel.
Ivanov allait reconstruire le groupe terroriste, et il avait une nouvelle arme dévastatrice et ses contacts au gouvernement pour y parvenir.
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Un taulard.
Lundi 7 mai 2014
08h 35min
Prison de Steng, Indiana.
Taulard.
Antonio As planta la feuille de salade avec sa fourchette et l’enfonça dans sa bouche. Du carton. Il mangeait du carton, depuis trois ans maintenant.
Perpétuité pour avoir aidé son pays, un pays corrompue.
Il avait été victime d’un coup monté.
La vie en prison était un cauchemards, la tension était palpable, il se demandait lequel des psychopathes qu’il côtoyait déclencherait une bagarre.
Les deux premières semaines passées à la prison de Steng s’étaient très mal déroulée.
On l’avait tabassé deux fois, un des prisonniers avait été retrouvé avec un couteau planté dans le dos et on l’avait accusé à tort, un mois au trou, un isoloir, une pièce vide ou il régnait une chaleur à crever, il devait chier parterre et on ne lui donnait que de vieux reste des repas déjà dégueulasses.
Mais à sa sortie du trou il s’était montré agressif et ses camarades avaient finis par le respecter.
Mais lui n’arrivait pas à s’accoutumer à cette vie, il ne pouvait pas et ne devait pas s’accoutumer à l’idée qu’il allait passer toute sa vie ici, alors qu’il n’avait fait que servir son pays.
A l’époque ils faisaient partis d’une unité du corps des marines chargé de la défense du territoire, cette unité dirigée par le lieutenant Jennings s’était frottée à un groupe terroriste, Choc Mortel.
Au bout des attentats, ils reçurent des informations sur une base aérienne au Sahara, Milo Alwid, le chef de « Choc Mortel » comptait lancer un attentat à l’arme nucléair.
Ils réussirent à l’arrêter à temps, mais le remplaçant d’Alwid était bien mieux organisé, il avait réussi à les foutre en taule pour se venger.
Et As était là, à croupir en compagnie de meurtriers, à bouffer du carton.
Le « repas » était finit, une sonnette annonça aux taulards de se lever et de rejoindre leurs cellules dans le calme.
Une vague de costume orange se précipita vers un couloir sortant du grand self aux murs blancs dans un énorme brouhaha.
Il y avait des matons à tous les coins de la prison, de grands hommes en uniforme tenant des matraques et des tasers, d’autres, postés aux endroits les plus stratégiques possédaient des fusils à pompe. Mais tout le monde savait que sortir de la prison signifiait passer devant les gardes armés de matraque et de taser, puis ceux armés de fusil à pompe, puis les snipers dans les miradors.
As avait songé à s’enfuir, mais il s’était vite rendu à l’évidence, il ne sortirait pas vivant de cette prison infâme. Il avait aussi pensé au suicide, mais il n’avait pas réussi, il n’avait pas le courage de se taillader les veines avec son couteau en carton dérobé au self.
Il pénétra dans sa cellule de huit mètres carrés, il n’y avait que deux lits superposés en métal, une cuvette et un lavabo.
Dany, un jeune homme de vingt-quatre ans somnolait dans le lit du haut. C’était un jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux verts, maigre comme un clou, il avait été incarcéré pour le meurtre de trois ouvriers pendant une bagarre sur le toit d’un immeuble.
As s’était longuement méfié de lui mais il était arrivé à la conclusion qu’il avait le plus agréable compagnon de cellule, Dany était populaire, il était issu d’une famille riche, ce qui lui permettait d’avoir des privilèges, comme pouvoir personnaliser sa cellule, avoir des objets personnels plus performant. Et il ne se montrait pas violent.
Dès que As fût assit sur son lit, les barreaux coulissèrent, refermant la cellule.
Puis un maton vint se positionner devant sa porte :
- Tu as des visiteurs au parloir, annonça-t-il.
Le taulard fronça les sourcils, jamais personnes n’était venu le voir depuis quatre ans en prison.
Une seule possibilité : Choc mortel venait finir son travail.
A SUIVRE...
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