Dans la maison, seul Darken s'inquiétait du retard de sa petite sœur. Il faut dire, qu'il prenait son rôle de grand frère très au serieux. Par rapport a ses sœurs surtout. Et encore plus, par rapport a Demelza et Leyla. Depuis qu'elles étaient toute petite, Darken leur empêcher par exemple, d'avoir une relation avec un homme plus âgé, où de rentrer après le coucher du soleil. Il était très protecteur. Mais visiblement, la famille ne s'inquiétait pas du tout du retard des deux jeunes filles. A quinze heure, Leyla osa enfin pointer le bout de son minuscule petit nez, elle entra très discrètement par la grande porte en bois, et partit rapidement jusqu'à sa chambre. Mais malheureusement pour elle, dans la famille, on avait une ouïe de chauve souris, et le père de famille avait très bien entendu le retour de sa fille. Il monta dans sa chambre et lui demanda des explications. Celle ci répondit qu'au château, il y avait une réunion et que sa sœur et elle avait du attendre un moment avant que le roi revienne, Demelza avait était invitée a manger au château, Leyla aussi, mais celle ci, ne voulant pas avoir a s'expliquer, aurait voulu directement rentrer au château. Le père, ne croyant pas le moindre des mots que venait de prononcer sa fille lui dit alors :

" - Demelza a une relation ? Tu peux me l'avouer, avec ta mère, cela fait plusieurs semaines qu'on s'en doute. "

Leyla hésita, mais finit par avouer la vérité. Les deux sœurs était toutes les deux tombée amoureuse de deux frères qui vivaient a l'entrée de la ville. Prés du château. Deux fils d'une bonne famille de la ville, des nobles. La jeune fille s'attendait a ce que son père s'énerve, mais il en était rien. Il redescendit simplement, après avoir demander quand rentrerais Demelza. La famille s'installa donc, sans Demelza autour de la table basse, et dégusta le jeune chevreuil, qui avait un gout particulièrement agréable. A table, la tradition familiale imposée que seul le père de famille avait l'autorisation de lancer une discussion, pour éviter tout débordement, et tout dialogue touchant a un sujet sensible. Celui ci donner ensuite la parole au membre de la famille qui désirait intervenir.

Pendant ce temps, de l'autre coté de la ville, Demelza était allongée, sur le bord du Sikiad, le cour d'eau qui traversait la cité, et rendait accessible l'eau dans plusieurs point du village. Ce cour d'eau alimenter également la fontaine du village. A ses cotés, se trouvait Arslane, sa " relation " comme le disait son père. Arslane était un fils de bonne famille. Il était des hommes, qui ne se souciait pas des problèmes que pouvait causer un amour aussi critiquable que celui qui le lier a Demelza. Parce qu'un Noble comme lui ne pouvait s'abaisser a fréquenter une paysanne comme Demelza, qui malgré son travail au château ne faisait pas partie des personnes fréquentables de cette ville. Arslane se fichait de tout ça. Il l'aimait, et il savait qu'elle aussi. Ils pourraient ainsi vivre d'amour et se suffire a eux mêmes. Enfin, si leurs parents ne seraient pas venus s'en mêler...


Dans la cité voisine de Aynan, le roi Polien III préparait secrètement son armée. Enfin, son groupe d'assaut comme il le disait. Un groupe, formé de cinq personnes. Il avait appeler ce projet, le projet " Sauvetage de la cité par les cinq plus puissant guerrier de la cité de Aynan et récupération de l'épée maudite du respectable Polien I ". Une formulation difficile a retenir pour ses conseilles, qui l'avaient abrégés en " Team Of Hunter ". Soit littéralement, Groupe de chasseur, chasseur qui était censé aller récupérer l'épée de Polien I. Cette épée, qui avait était dérober il y a dix ans, avant la séparation entre les deux cités, et qui était un motif largement suffisant pour Polien III pour déclarer la guerre a la cité de Shykzurk. Ne voulant pas faire de massacre, il avait trouvé l'idée de créer un groupe d'élite pour aller récupérer l'épée de son grand père. Cette épée, mythique pour les habitants de la citée de Aynan était en réalité très simple. Il s'agissait en réalité de la première épée qui avait appartenu a Polien I, celle qu'il avait obtenu de son père, lorsqu'il avait était nommé chevalier.