Pris'
Par : fic-maker
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Prologue
Publié le 23/07/10 à 03:45:49 par fic-maker
Ça fait mal.
Ça fait même très mal, d'avoir trois balles dans le ventre.
Presque aussi douloureux que la fois ou une bestiole essayait de me bousiller le système nerveux.
J'ai pas l'impression que ces balles soient mortelles en elles mêmes, mais elles m'empêchent de bouger; et ça, ça risque d'être mortel pour moi, avant même que je crève de l'hémorragie.
C'est pas idyllique, comme coin pour crever.
Un vieux bâtiment en ruine, comme presque tout les bâtiments actuels d'ailleurs.
C'était surement le siège d'une entreprise, ou une connerie du genre, avant que tout pète.
Comme fond sonore, le faible clapotis d'une canalisation, dont un liquide poisseux et peu recommandable, qui devait être de l'eau avant d'être contaminé par toutes ces merdes, fuyait et goutait sur le cadavre horriblement déformés d'un rat ou d'une taupe qui avait pas du comprendre que les déchets radioactifs étaient pas super pour la santé.
Il y a aussi ce bruit de pas, lent, trainant, se rapprochant inlassablement de mon futur cadavre.
Le colosse dopé à la testostérone qui m'avait canardé venait terminer le travaille, consciencieusement.
Il affichait un air impassible, presque détaché; sur un visage noyé par la crasse et les cicatrices plus ou moins purulentes.
Ça faisait un moment qu'il me courrait après, il allait surement être heureux de toucher la prime sur ma tête.
Il se rapprochait avec une lenteur extrême, irréelle.
En fait, il n'était pas si lent, c'était plutôt moi qui avait une notion du temps déformée, distendue, surement parce que mon espérance de vie se réduisait de manière alarmante, se rapprochant inexorablement de ma date d'expiration.
C'était comme si on prenait une seconde pour la couper en deux, récupérer un des deux morceaux, le couper a nouveau en deux, et répéter ce mouvement a l'infini.
Mais ce n'était qu'une impression, car le bourreau était maintenant très proche de moi.
Il chuchota quelque chose d'incompréhensible tout en sortant une mallette, qu'il ouvrit, exhibant toute sorte d'objets malsains destinés a la torture.
Cool.
Je n'ai jamais vraiment eu de sentiments, mais je ressentais tout de même la douleur, et j'allais la connaitre a son apogée avant de rendre enfin mon dernier souffle.
Il sortit un instrument avec une pointe semblable a un tire bouchon, en plus fine et plus pointue, un sourire glauque se dessinant sur ses lèvres.
Juste avant qu'il n'ait le loisir de percer mon globe oculaire avec son jouet, un bruit retentit dans le couloir.
Mes couilles sur la table que c'était mes compagnons qui m'avaient retrouvés, a peine trop tard.
Et si ils avaient fait moins de bruit, ils auraient pu arriver a temps pour peut-être tenter de me sauver.
La, le seul effet provoqué est d'obliger le colosse a se hâter.
Bon, je serais pas torturé, mais la longue lame parfaitement aiguisée qu'il dégaine me laisse penser qu'il ne va pas m'épargner.
Dans un geste d'une étrange grâce pour une telle montagne de muscle, il souleva sa lame, puis l'abatis vers ma face dans un mouvement que je voyais ralentis.
Au moment ou la lame touchait la base de mon cou; toute ma vie, avec une clarté stupéfiante, défila devant mes yeux.
Ça fait même très mal, d'avoir trois balles dans le ventre.
Presque aussi douloureux que la fois ou une bestiole essayait de me bousiller le système nerveux.
J'ai pas l'impression que ces balles soient mortelles en elles mêmes, mais elles m'empêchent de bouger; et ça, ça risque d'être mortel pour moi, avant même que je crève de l'hémorragie.
C'est pas idyllique, comme coin pour crever.
Un vieux bâtiment en ruine, comme presque tout les bâtiments actuels d'ailleurs.
C'était surement le siège d'une entreprise, ou une connerie du genre, avant que tout pète.
Comme fond sonore, le faible clapotis d'une canalisation, dont un liquide poisseux et peu recommandable, qui devait être de l'eau avant d'être contaminé par toutes ces merdes, fuyait et goutait sur le cadavre horriblement déformés d'un rat ou d'une taupe qui avait pas du comprendre que les déchets radioactifs étaient pas super pour la santé.
Il y a aussi ce bruit de pas, lent, trainant, se rapprochant inlassablement de mon futur cadavre.
Le colosse dopé à la testostérone qui m'avait canardé venait terminer le travaille, consciencieusement.
Il affichait un air impassible, presque détaché; sur un visage noyé par la crasse et les cicatrices plus ou moins purulentes.
Ça faisait un moment qu'il me courrait après, il allait surement être heureux de toucher la prime sur ma tête.
Il se rapprochait avec une lenteur extrême, irréelle.
En fait, il n'était pas si lent, c'était plutôt moi qui avait une notion du temps déformée, distendue, surement parce que mon espérance de vie se réduisait de manière alarmante, se rapprochant inexorablement de ma date d'expiration.
C'était comme si on prenait une seconde pour la couper en deux, récupérer un des deux morceaux, le couper a nouveau en deux, et répéter ce mouvement a l'infini.
Mais ce n'était qu'une impression, car le bourreau était maintenant très proche de moi.
Il chuchota quelque chose d'incompréhensible tout en sortant une mallette, qu'il ouvrit, exhibant toute sorte d'objets malsains destinés a la torture.
Cool.
Je n'ai jamais vraiment eu de sentiments, mais je ressentais tout de même la douleur, et j'allais la connaitre a son apogée avant de rendre enfin mon dernier souffle.
Il sortit un instrument avec une pointe semblable a un tire bouchon, en plus fine et plus pointue, un sourire glauque se dessinant sur ses lèvres.
Juste avant qu'il n'ait le loisir de percer mon globe oculaire avec son jouet, un bruit retentit dans le couloir.
Mes couilles sur la table que c'était mes compagnons qui m'avaient retrouvés, a peine trop tard.
Et si ils avaient fait moins de bruit, ils auraient pu arriver a temps pour peut-être tenter de me sauver.
La, le seul effet provoqué est d'obliger le colosse a se hâter.
Bon, je serais pas torturé, mais la longue lame parfaitement aiguisée qu'il dégaine me laisse penser qu'il ne va pas m'épargner.
Dans un geste d'une étrange grâce pour une telle montagne de muscle, il souleva sa lame, puis l'abatis vers ma face dans un mouvement que je voyais ralentis.
Au moment ou la lame touchait la base de mon cou; toute ma vie, avec une clarté stupéfiante, défila devant mes yeux.
23/07/10 à 09:54:04
Tu sais ce qu'il te reste à faire, fic-maker
23/07/10 à 09:37:05
Oui, j'ai un fils mais je savais pas encore comment l'appeler.
Du coup, en attendant, on l'appelle "Sans nom"
Mais d'ici là, on finira bien par trouver.
...
Blague à part. Quand tu entreprends la création, que tu entres dans ce processus qu'est le partage de travaux : donne toi la peine de nommer ce que tu fais. Et cela, même si c'est provisoire.
Rien ne t'empêchera de changer de titre dès que tu auras mieux sous le coude. Parce que honnêtement, aussi bon que puisse être ton texte, j'ai pas envie de lire quelque chose qui me laisse un arrière goût d'inachevé. Je me dis que l'auteur ne va faire que les choses à moitié si d'emblée le titre n'existe pas.
Après, ça n'est que mon humble avis mais je pense que pas mal de gens se rangeront derrière moi pour souligner ce point.
J'aime le post-apocalyptique aussi Mais pour le coup, moi, je commencerais dès que tu m'auras donné un titre à me mettre sous la dent
Bonne journée
23/07/10 à 08:08:17
Attention, j'adore tout ce qui touche au post-apo, alors je te louperais pas :)
Mais ca m'a accroché, je dis donc suite. Par contre, essaye de trouver un titre avant de continuer
Suite
Vous devez être connecté pour poster un commentaire