<h1>Noelfic</h1>

Eyes !


Par : lLeyla

Genre : Sentimental

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

Chapitre 3

Publié le 27/06/10 à 11:02:22 par lLeyla

Quand mon feuilleton se termine, j'allume mon ordinateur. Je vais voir ma boite Mail. Et là, surprise, environ 600 messages de soutien après mon accident. Je les lis tous, un par un, prenant soin de répondre a chacun des Mail. Je suis très touchée par certain message. Et puis, parmi tous ceux là, un message de Joey, mon petit ami.
Il date du jour avant mon accident. " Coucou Leyla. Voila je t'envoie ce Mail pour t'avouer quelque chose, il y a trois semaines, tu te souviens que j'ai étais a une soirée ? Et bien, tous ne s'est pas passer comme prévu. Ce soir là... Je t'ai trompée. Je suis sincèrement désolé de ne pas te l'avoir dis en face. Je ne veux pas te quitter, j'étais Ivre. Je suis fou amoureux de toi et tu le sais bien. Je te l'avoue pour pas qu'il y est de secret entre nous. J'espère que tu vas me pardonner car c'est ma première erreur. Mais aussi ma dernière. A très bientôt. Joey ". En lisant ce message, les premières larmes coulent de mes nouveaux yeux.

Mon Petit Ami, Joey, avec qui je sors depuis deux ans, avec qui j'avais tant de projets, m'avait tromper. J'étais dégoutée, et en plus, il n'est pas venu me le dire. Non, il a préféré m'envoyer un E.Mail. Je ne réponds pas a ce message et je vais me coucher, déprimée.

Je m’endors rapidement, et commence a rêver. Ou plutôt a cauchemarder, un cauchemar horrible. La vision de ce même homme, toujours, qui bat cette même femme. Dans ce même endroit sombre, et moi qui ne peut rien faire. Si vous saviez ce que l’on ressent, de ne pas pouvoir aider une personne en difficulté. C’est dur. L’homme qui bat la femme s’arrête. Il démarre un gros 4X4 américain, un Pick Up. Il monte dans la voiture noire, l’homme que je suis dans mon cauchemar, moi sans etre moi, en quelques sortes, suit ce deuxième homme. Je m’entends appeler l’homme Jack. Il prend la femme qu’il a battue et violer a plusieurs reprises, par les cheveux, la traîne par terre, jusqu’au pick up. Il la force a monter et l’allonge sur la banquette arrière. Je la regarde, elle saigne du visage, de la jambe gauche, et elle a un œil au bord noir. J’aimerais pouvoir l’aider, la soignée. En plus, je veux devenir infirmière donc je ne supporte pas de ne pas pouvoir l’aider. Le 4X4 se dirige droit vers la campagne, a une allure rapide, Jack est agacé. A mon avis, il est alcoolique. La voiture ralentit devant un panneau avec écrit «  Stonrale ». Certainement le nom du lieu dans lequel nous nous trouvons.

Le cauchemar se termine ici, et tourne en boucle dans ma tête. Mon réveil est difficile, comme le précédent. Je me sens prisonnière de ces cauchemars. Je ne sais pas du tout a qui en parler, je suis perdue. Je ne peux pas me permettre d’en parler a ma famille, elle serait trop choquée. Je n’ai plus de petit ami pour me confier. Une seule solution. Retourner voir ma meilleure amie, Cynthia, qui habite a 80Killométres de chez moi.

Je prends donc la route, accompagnée de ma mère, qui m’amène chez mon amie d’enfance. Cynthia a vécue beaucoup de choses dramatiques dans sa vie, elle a perdue sa mère quand elle était enfant, emportée par un cancer du cerveau. Elle était battu par son père, alcoolique. A mon arrivée chez elle, m’accueille bien sur a bras ouvert. Je monte dans son appartement, on se mets autour d’un verre. Et je lui explique tout. De l’accident aux cauchemars en passant par mes rares souvenirs de l’opération. Elle est choquée, troublée. Je ne l’ai d’ailleurs jamais vue aussi troublée.

Elle me dit :

« -  Écoute Ley’, hier j’ai vu un reportage, et c’est bizarre que tu me parles de ça aujourd’hui. Il parait que dans certains rares cas de greffes, le receveur de l’organe, ressent, selon l’organe greffé des sentiments ou des choses qu’a ressentit, vu ou entendu le donneur. »
Je suis a mon tour choquée, et me dit : A qui pouvait bien appartenir ces yeux ? Pour que je vois des choses aussi affreuses. On passe le reste de la soirée a manger et a regarder un film. Quand on va se coucher, les cauchemars me rattrapent rapidement.

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