Voila nous y sommes, maintenant je ne peut plus revenir en arrière, j’ai comme ils le disent souvent dans les films « atteint le point de non-retour ». Il ne reste plus qu’une, voir une dixième de secondes avant que la voiture de ce pauvre automobiliste ne me percute, et ne m’envoyé valser contre les bordures de l’autoroute. Je suis désolé pour cet homme au volant de sa voiture, qui doit surement rentrer du travail, exténuer, pour aller retrouver sa femme et ses enfants . . . Malheureusement pour lui, il devra attendre encore un peu pour rentrer, j’ai l’impression que je vais lui causer pas mal de problèmes. J‘espère qu‘il ne subira aucun troubles psychologiques, car cela doit tout de même provoquer un choque de tuer quelqu‘un, même accidentellement. Peut-être aurai-je du trouver une autre manière de me suicider, une manière ou des inconnus ne serait pas impliquer, mais bon vous savez dans mon cas je n‘ai pas eu le temps de réfléchir, il y avait trop de choses en jeu.
Le voila l’instant fatidique, l’instant marquant la fin de ma vie. Je sens la voiture percuter mes tibias, une douleur insensé s’empare de mes jambes, mes os se brisent. Je sens mon corps décoller du sol, percuter le toit de la voiture, ce qui a l’effet de me casser quelques côtes, puis je me sent m’écraser au sol la tête la première. Mes os crâniens se fracturent, mon sang s’écoulent en abondance sur le sol. Bizarrement je ne ressent plus aucune douleur, d’ailleurs je ne ressent plus mon corps. Je perçois juste des cris affolés, ils doivent surement venir du conducteur de la voiture, au lieu de crier un comportement normal serait de prévenir les secours. Très vite tout ce qui se déroule autour de moi ralenti, s’apaisent, le silence s’installent, j’entends mes penser résonner dans ma tête. La seule sensation me restant, est celle de la pluie s’abatant sur mon visage.
Pourquoi me suicider ? Et bien j’ai de très bonne raisons d’essayer de me suicider, mais si je vous le dit maintenant vous ne me croiriez pas. Remontons le temps, disons de quelques mois, quand ma vie était celle d’un adolescent normal sans problème.