Les chroniques d'un adolescent ordinaire
Par : Transparence
Genre : No-Fake
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Décompte 7 130
Publié le 07/06/10 à 10:57:05 par Transparence
7 130 jours !
Juste un nombre. Ont-ils d'ailleurs une réelle importance ? Celui-là détermine le nombre de journées que j'ai passé sur terre. 7 130 à ce jour. Et il ne fait que croître. 19 ans ne me semble pas aussi impressionnant lorsque je le prononce, j'y perds l'éclat de l'accumulation du nombre de jour. J'existe donc depuis 7 130 jours et mon organisme est toujours en pleine expansion ! Certains y verraient un miracle de la nature, la beauté de l'univers et s'extasieraient devant la complexité de notre corps en construction. Moi pas.
7 130. C'est le nombre d'échecs dans ma vie. 7 130, c'est le nombre de fois où j'aurais pu devenir quelqu'un et où je ne l'ai pas fait. C'est le nombre de fois où j'ai été lâche. Chaque jour est un combat qui nous pousse dans un rôle ; de nos interactions, de nos acquis, de nos origines et de nos réflexions naît l'homme que nous construisons. Nous sommes des êtres en devenir à mon âge et cela n'est possible qu'en se confrontant aux autres. Si l'on se refuse à l'interaction : on se refuse la notion d'humanité.
Chaque jour, je tiens donc le compte de ce chiffre qui me dégoûte et m'assassine.
Seulement voilà, je déteste le contact épidermique, les faux semblants et les sourires pleins d'illusions. J'ai beau essayé de me lancer vers quelqu'un, l'idée de toucher quelqu'un vivant dans un monde sans hygiène me révulse. Je suis totalement monomaniaque ! Comment puis-je interagir avec les autres quand mon propre système de raisonnement m'écoeure ? On m'avait dit qu'en grandissant, je gagnerais en assurance et en prestance. Me voilà sous le masque de la timidité anonyme à fuir les contacts.
N'est-il pas incroyable qu'en 7130 jours, je n'ai pas eu le courage de tenter quoi que ce soit, que je me sois contenté d'attendre qu'il se passe. Avec toujours ce même leitmotiv : « Qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi, pourvu qu'il se passe quelque chose ». Et la répétition interminable de la même journée. Je ne m'en prends qu'à moi, j'aurais eu mainte occasion de devenir le héros de quelqu'un si j'avais vraiment essayé.
L'intérêt de ce monologue sordide sur mon inaction doit vous sembler abscons mais il prendra bientôt son sens. Je pose ici les bases du changement et l'explication de mes actes futurs. Voici là ma seconde justification. Quand tout cela sera terminé, souvenez-nous de mes mots. Jugez moi sur ce que je pensais et non par sur ce que vous entendrez.
Sachez que j'ai voulu tout ça, que ce n'était peut-être pas la meilleure solution, mais que c'est celle que j'ai choisi car elle contrastait avec toute ma vie jusqu'alors. Il y eut 7130 échecs. Mais l'éternel n'existe pas.
"Ceci en est le squelette"
Juste un nombre. Ont-ils d'ailleurs une réelle importance ? Celui-là détermine le nombre de journées que j'ai passé sur terre. 7 130 à ce jour. Et il ne fait que croître. 19 ans ne me semble pas aussi impressionnant lorsque je le prononce, j'y perds l'éclat de l'accumulation du nombre de jour. J'existe donc depuis 7 130 jours et mon organisme est toujours en pleine expansion ! Certains y verraient un miracle de la nature, la beauté de l'univers et s'extasieraient devant la complexité de notre corps en construction. Moi pas.
7 130. C'est le nombre d'échecs dans ma vie. 7 130, c'est le nombre de fois où j'aurais pu devenir quelqu'un et où je ne l'ai pas fait. C'est le nombre de fois où j'ai été lâche. Chaque jour est un combat qui nous pousse dans un rôle ; de nos interactions, de nos acquis, de nos origines et de nos réflexions naît l'homme que nous construisons. Nous sommes des êtres en devenir à mon âge et cela n'est possible qu'en se confrontant aux autres. Si l'on se refuse à l'interaction : on se refuse la notion d'humanité.
Chaque jour, je tiens donc le compte de ce chiffre qui me dégoûte et m'assassine.
Seulement voilà, je déteste le contact épidermique, les faux semblants et les sourires pleins d'illusions. J'ai beau essayé de me lancer vers quelqu'un, l'idée de toucher quelqu'un vivant dans un monde sans hygiène me révulse. Je suis totalement monomaniaque ! Comment puis-je interagir avec les autres quand mon propre système de raisonnement m'écoeure ? On m'avait dit qu'en grandissant, je gagnerais en assurance et en prestance. Me voilà sous le masque de la timidité anonyme à fuir les contacts.
N'est-il pas incroyable qu'en 7130 jours, je n'ai pas eu le courage de tenter quoi que ce soit, que je me sois contenté d'attendre qu'il se passe. Avec toujours ce même leitmotiv : « Qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi, pourvu qu'il se passe quelque chose ». Et la répétition interminable de la même journée. Je ne m'en prends qu'à moi, j'aurais eu mainte occasion de devenir le héros de quelqu'un si j'avais vraiment essayé.
L'intérêt de ce monologue sordide sur mon inaction doit vous sembler abscons mais il prendra bientôt son sens. Je pose ici les bases du changement et l'explication de mes actes futurs. Voici là ma seconde justification. Quand tout cela sera terminé, souvenez-nous de mes mots. Jugez moi sur ce que je pensais et non par sur ce que vous entendrez.
Sachez que j'ai voulu tout ça, que ce n'était peut-être pas la meilleure solution, mais que c'est celle que j'ai choisi car elle contrastait avec toute ma vie jusqu'alors. Il y eut 7130 échecs. Mais l'éternel n'existe pas.
"Ceci en est le squelette"
07/06/10 à 23:59:58
07/06/10 à 15:28:29
pas mal, vraiment bien pensé mais pourrais tu parler dans un language un peu plus simple stp car en rentrant du bahut j'ai pas envie de trop reflechir ()
07/06/10 à 13:28:37
Mouais...
Et sinan ca commence quand ?
Suite quand même, pour voir...
Vous devez être connecté pour poster un commentaire