L'Errance solitaire
Par : Salmanzare
Genre : Fantastique , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 16/02/10 à 11:32:52 par Salmanzare
Mot de l'auteur :
Encore une suite ? Mais c'est paranormal !
_________________________________
Jack sursauta en entendant le son strident du réveil. Il s'extirpa du lit en poussant un juron et quitta peu à peu la torpeur du sommeil en s'asseyant sur le coin du lit. Il prit aussitôt un carnet bleu sur sa table de chevet et y inscrivit la date du jour. Il nota fébrilement les souvenirs qui lui restait, s'accrochant du mieux qu'il pouvait aux bribes évanescente de cette réalité fantasmé. L'acte achevé, il poussa la couverture froissée et retomba mollement sur son lit, le regard perdu dans le vague. Il fit glisser ses doigt prudemment vers son ventre. Les frissons reprirent tandis qu'il caressait la chaire cicatrisée. Esquisse de ses meurtrissures nocturnes et démons intérieurs. Il baissa les yeux vers la plaie.
Rien. Son torse était lisse.
Jack inspira profondément. Il reposa la main sur son ventre. Tira la peau et pénétra son corps dans un râle qui mourut sur le bord de ses lèvres. Les yeux de nouveaux à la recherche d'un point où s'accrocher, la main partit vers le coeur. Il le trouva finalement et l'arracha. Il sortit de nouveau sa main, observa l'organe palpitant qui ruisselait sur son bras, maculait les draps du rouge de sa vie et dont la course folle continuait innocemment.
La porte s'ouvrit. La lumière du couloir s'infiltra dans la pièce, repoussant la pénombre avec avidité et brûla légèrement les pupilles de Jack. Il cligna des yeux pour s'habituer à cette intrusion lumineuse et se releva trop brusquement. La tête tourna légèrement, le temps que le sang remonte irriguer le cerveau. Il hocha légèrement la tête, fit un pas sur le côté en jetant un oeil à son carnet jaune, puis se dirigea vers la commode pour y attraper un jean.
Il s'habilla rapidement, ouvrit les rideaux. Il soupira en voyant les voitures défiler. Myriades de mécanique froide et déshumanisé. Les cimetières roulant lui procurait une indicible terreur. Il referma les rideaux et s'adossa contre le mur. Autour de lui, les objets se mirent à danser de façon saccadée. Il tourna la tête. Les objets se rapprochaient de lui. Il posa les mains sur les yeux pour ne plus voir. Il entendit les tiroirs de son armoire claquer à côté de son oreille. Il posa ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre. Quelque chose lui tapota la joue avec insistance. Il se leva avec rage, regarda son téléphone qui tournait autour de sa tête. Il l'attrapa et le jeta avec violence sur le mur d'en face. Il le vit s'éclater et la danse prit fin.
Il ouvrit de nouveau ses rideaux. Une larme coula le long de sa joue. Une voix rauque se fit entendre au loin. Jack la perçut et s'y raccrocha du mieux qu'il pouvait. Il ne comprenait pas. La voix était trop loin pour percevoir une signification mais celle-ci était chaleureuse. Une voix qu'il connaissait, et qu'il savait protectrice. Une puissance masculine sur laquelle il pouvait compter pour s'en sortir. Le soulagement vint enfin et il se sentit puissant. Jack redevenait peu à peu le maître des lieux.
Il descendit avec hâte les escaliers, déboucha dans la cuisine et s'assit à la droite de son père. Sa soeur repoussa une mèche brune derrière son oreille et l'oeil vert scruta le nouvel arrivant avant de retourner sur le bol.
- Il reste du lait chaud.
Jack hocha la tête en direction de son père.
- Tu as bien dormi ?
La main du garçon s'hasarda sur la poche qui contenait le carnet jaune. Il ne releva pas la tête.
- Il faudra bien un jour que tu te remettes à parler Jack.
Le garçon regarda le père, observa les lèvres qui bougeaient follement. Il ouvrit les siennes, essaya de produire un son puis posa sa main sur sa bouche. Sa soeur soupira, il haussa les épaules. Son père posa sa grosse main sur son épaule.
- Ne t'inquiète pas. Ca reviendra.
Jack leva les yeux vers son père.
Il chercha où celui-ci se trouvait.
Il regarda partout autour de lui.
Il était nu au milieu d'une route
Encore une suite ? Mais c'est paranormal !
_________________________________
Jack sursauta en entendant le son strident du réveil. Il s'extirpa du lit en poussant un juron et quitta peu à peu la torpeur du sommeil en s'asseyant sur le coin du lit. Il prit aussitôt un carnet bleu sur sa table de chevet et y inscrivit la date du jour. Il nota fébrilement les souvenirs qui lui restait, s'accrochant du mieux qu'il pouvait aux bribes évanescente de cette réalité fantasmé. L'acte achevé, il poussa la couverture froissée et retomba mollement sur son lit, le regard perdu dans le vague. Il fit glisser ses doigt prudemment vers son ventre. Les frissons reprirent tandis qu'il caressait la chaire cicatrisée. Esquisse de ses meurtrissures nocturnes et démons intérieurs. Il baissa les yeux vers la plaie.
Rien. Son torse était lisse.
Jack inspira profondément. Il reposa la main sur son ventre. Tira la peau et pénétra son corps dans un râle qui mourut sur le bord de ses lèvres. Les yeux de nouveaux à la recherche d'un point où s'accrocher, la main partit vers le coeur. Il le trouva finalement et l'arracha. Il sortit de nouveau sa main, observa l'organe palpitant qui ruisselait sur son bras, maculait les draps du rouge de sa vie et dont la course folle continuait innocemment.
La porte s'ouvrit. La lumière du couloir s'infiltra dans la pièce, repoussant la pénombre avec avidité et brûla légèrement les pupilles de Jack. Il cligna des yeux pour s'habituer à cette intrusion lumineuse et se releva trop brusquement. La tête tourna légèrement, le temps que le sang remonte irriguer le cerveau. Il hocha légèrement la tête, fit un pas sur le côté en jetant un oeil à son carnet jaune, puis se dirigea vers la commode pour y attraper un jean.
Il s'habilla rapidement, ouvrit les rideaux. Il soupira en voyant les voitures défiler. Myriades de mécanique froide et déshumanisé. Les cimetières roulant lui procurait une indicible terreur. Il referma les rideaux et s'adossa contre le mur. Autour de lui, les objets se mirent à danser de façon saccadée. Il tourna la tête. Les objets se rapprochaient de lui. Il posa les mains sur les yeux pour ne plus voir. Il entendit les tiroirs de son armoire claquer à côté de son oreille. Il posa ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre. Quelque chose lui tapota la joue avec insistance. Il se leva avec rage, regarda son téléphone qui tournait autour de sa tête. Il l'attrapa et le jeta avec violence sur le mur d'en face. Il le vit s'éclater et la danse prit fin.
Il ouvrit de nouveau ses rideaux. Une larme coula le long de sa joue. Une voix rauque se fit entendre au loin. Jack la perçut et s'y raccrocha du mieux qu'il pouvait. Il ne comprenait pas. La voix était trop loin pour percevoir une signification mais celle-ci était chaleureuse. Une voix qu'il connaissait, et qu'il savait protectrice. Une puissance masculine sur laquelle il pouvait compter pour s'en sortir. Le soulagement vint enfin et il se sentit puissant. Jack redevenait peu à peu le maître des lieux.
Il descendit avec hâte les escaliers, déboucha dans la cuisine et s'assit à la droite de son père. Sa soeur repoussa une mèche brune derrière son oreille et l'oeil vert scruta le nouvel arrivant avant de retourner sur le bol.
- Il reste du lait chaud.
Jack hocha la tête en direction de son père.
- Tu as bien dormi ?
La main du garçon s'hasarda sur la poche qui contenait le carnet jaune. Il ne releva pas la tête.
- Il faudra bien un jour que tu te remettes à parler Jack.
Le garçon regarda le père, observa les lèvres qui bougeaient follement. Il ouvrit les siennes, essaya de produire un son puis posa sa main sur sa bouche. Sa soeur soupira, il haussa les épaules. Son père posa sa grosse main sur son épaule.
- Ne t'inquiète pas. Ca reviendra.
Jack leva les yeux vers son père.
Il chercha où celui-ci se trouvait.
Il regarda partout autour de lui.
Il était nu au milieu d'une route
16/02/10 à 20:03:01
Raaaaaah Suiiiiiiiiiite (et vite )
J'aime trop comment t'écris !!!!!!!!!!!!!!1
KOM T TRO D4RK AV AIK TON AIK RI TUR KI CRA SH DU FE!
Vous devez être connecté pour poster un commentaire