Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Refaire ma vie (suicide)


Par : XII
Genre : No-Fake
Statut : Abandonnée



Chapitre 1 : Veines éclatées


Publié le 18/05/2010 à 19:46:11 par XII

Ceci est une fiction imaginaire, inventée de toute pièce par mon esprit tordu. La catégorie Nofake ne correspond donc pas, mais c'est surement la meilleure catégorie pour placer une telle fic, car cette histoire pourrait arriver à n'importe qui.

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Avez-vous déjà ressenti le besoin profond et immédiat de se suicider ? Le besoin de s'échapper, de s'évader de cette prison, de ce circle infernal qu'est la vie ? Vous êtes-vous déjà demandé ce qu'il y avait après la mort ? Le néant ? L'infini ? L'Enfer ? Le Paradis ? De contrarier les plans du destin qui prévoyait pour vous une longue et ambitieuse carrière dans le désastre de votre existence ?

Moi oui.
Cela peut vous parraître étrange, même dérangeant, mais quand on connaît mon passé, mon enfance, mon histoire, on est en droit de se dire : pourquoi la nature s'obstine-t-elle à gacher la vie de ce pauvre type ?
Je ne le saurai probablement jamais. Certain diront que c'est en me voyant que l'on comprend que Dieu a le sens de l'humour. Petit, en très importante surchage pondérale (du fait d'une alimentation plus que peu équilibrée et d'un terrain génétique favorisant l'obésité). Je m'en contentais. Du moins dans mon enfance, quand on pouvait se faire un ami en cinq secondes et une amoureuse en dix secondes, quelque soit notre physique. Mais je ne suis plus en CP. Bienvenue dans le monde impitoyable du lycée.

C'est ce même lycée qui m'a forcé à en être au point où j'en suis actuellement. C'est à dire enfermé dans les toilettes du bahut (forte odeur d'urine, graffitis, cadavres de bouteilles), assis sur les cabinets, les manches retroussées et plusieurs lames de rasoir dans les mains.
Vous pensez surement que c'est bidon, que je vais m'en sortir, qu'une fille tombera follement amoureuse de moi et que du statut de geek je passerai à celui de prince de la popularité, comme beaucoup de fics ici.
Je ne crois pas.

D'abord une douleur aigue, qui me monte les larmes aux yeux. Je regarde mes avants-bras : quatre profondes entrailles comme quatre raisons de plus pour quitter ce monde. Puis la douleur passe. J'essaye de garder un air noble, comme César se faisant assassiner par le Sénat. Ma tête tourne. Ma vue se brouille. Mes membres s'engourdissent. Cela dure une dizaine de minutes. J'entends au loin la sonnerie.


Je suis décédé le lundi 18 janvier à treize heures et cinquante-trois minutes.


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