« Je pensais que ma peur allait disparaître en allant au lycée avec Cassy mais je me suis trompé, cela n’a fait qu’empirer les choses, car maintenant… Je vais mettre fin à mes jours… »

Il fallait que je trouve un moyen de me suicider, je devais être fort certes… Mais pour ça, pas pour autre chose… Je vais être capable de le faire. Mais comment ? Mes médicaments ? Sauter d’un pont ? Utiliser une arme ?...

Il y’a tellement de façons de le faire que je ne sais pas laquelle choisir, c’est comme un jeu en fin de compte, il faut réfléchir et faire le bon choix. Je repensais au jour ou j’ai rencontré Cassy.

« C’était le 23 Janvier 2009, un soir ou je me promenait en ville avec des potes, un ami avait décidé d’aller dans le super marché pour acheter des bonbons et tout, alors comme on avait rien à faire, nous l’avons suivi. Arrivé au super marché, on a été au rayon des sucreries etc… Il a pris ce qu’il voulait et est allé à la caisse, et moi, je suis resté dans le rayon à chercher autres choses et la, elle est arrivé, je l’ai vu tout de suite et je ne l’ai pas quitté des yeux. Elle a vu que je la regardais puis Cassy m’a sourit, j’ai fais de même et j’ai eu le courage d’aller lui parler.

-Euh… Salut, ça va ?
-Oui et toi ?
-Ben ouais. Tu fais quoi ici ?
-Je cherche des bonbons pour une fête que j’organise le 7 Février.
-Ah d’accord, ben je peux t’aider peut-être ?
-Avec plaisir ! »

Et c’est la qu’on a commencé à se parler, on a bien discuté ensemble et rigolé, j’ai appris à la connaître en une soirée, elle m’a donné son numéro et on se parlait tous les jours, puis elle m’a invité à sa fête, sans hésitation, j’ai dis oui et c’est la, qu’on est sorti ensemble. C’était magnifique.

« C’était chez elle, on parlait tranquillement dehors, malgré le vent qu’il y avait, mais je n’avais pas très froid et elle aussi. On parlait d’un peu de tout, de ce qu’on allait faire pendant les vacances de Février et voilà quoi. Et je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’avais envie de lui poser une question assez particulière.

-Dis Cassy. Je peux te poser une question ?
-Oui bien sûr.
-Tu fais quoi si je t’embrasse ?
-Euh…

Elle a réfléchi pendant quelques secondes et m’a sorti sa réponse.

-Essaye, on verra bien. »

Et c’est à cet instant que je l’ai embrassé pour la première fois, j’étais vraiment heureux et elle aussi. Et 1 an passé, tout est devenu horrible…
Au moment où je vous parle, je suis sur un pont, prêt à me lancer. Je réfléchis encore à quelques petits trucs avant, comme pourquoi j’ai envoyé un message à Cassy et Tiffany en même temps que j’allais sur le pont pour mettre fin à mes jours. Je ne savais pas si elles allaient venir mais j’espère que non. Mais quelques minutes plus tard, j’ai entendu la voix de Tiffany qui disait « Ne fais pas ça » mais je savais ce que j’allais faire, je ne voulais pas retourner en arrière, chaque chemin à une fin, et le mien se termine comme ça. Et plus tard, Cassy était là. Les deux filles étaient venues pour moi, pour empêcher ce que j’allais faire.

-Chris je t’en prie ! Tu ne dois pas faire ça, tu sais très bien que c’est une erreur, tu as encore pleins de choses à faire dans la vie, elle n’est pas finie maintenant et ne dois pas finir ! Pas maintenant !

Cassy me disait pleins de mots comme quoi je ne devais pas finir ainsi et que ma vie n’était pas finie. Et Tiffany prit la parole.

-Pourquoi tu fais ça Chris ?! Tu as peut-être perdu des personnes chères mais ce n’est pas pour ça que ta vie doit basculer et se terminer comme ça. Tu as réfléchi aux personnes autour de toi, ceux qui t’aiment, ceux qui ne laisseront jamais tomber. Je crois que tu penses qu’à toi, tu ne te soucies pas les autres, tout ce qui compte, c’est toi ! Pense un peu à moi, et à Cassy ! Que v’a-t-il nous arriver si tu pars ?! Je voulais te le dire depuis longtemps mais je n’avais pas le courage alors j’aimerais te le dire maintenant, Je t’aime Chris et je ne peux plus m’arrêter de penser à toi, tu es celui dont j’ai toujours rêvé ! Ecoute moi à présent, tu dois revenir vers nous, ne fais pas de conneries ! S’il te plaît !

Les mots de Tiffany m’avaient émus, j’en versais des larmes. Mais tout ce que je pouvais répondre était :

-« Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme,
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine…

…

De mon âme… »