Une sacrée bagarre

Sa y est ils se sont enfin installer, pour Noï grimper ce putain de conifère n'avait pas été facile. Heureusement qu'avec le best d'arc que ce vieux Bill lui avait concocter il pourrai s'amuser un peu et poutrer un ou deux gus, qui faisaient leurs malin avec leurs doubles Mortenzen. Gestros se chargerai du reste, pour lui se n'était pas un problème, depuis son plus jeune age il mettait des branler à tous les morveux qui se croyait plus fort que lui. Aujourd'hui se sera la même chose, mais les morveux seront au moins 3.
«Rien de bien méchant pour un barbare comme lui. Pensa Noï. Sa y est, je le vois, sa va chier... si il arrive à les surprendre pendant que je leurs colle des flèches dans le crâne... Rien de plus simple!!»

Gestros s'avance dans le cercle de lumière du camps, les grands rigolos ne l'ont toujours pas vus. C'est simple pour eux dorénavant, ils ne leurs reste presque plus rien à faire. S'en est presque frustrant, le suspense est à peine suffisant à faire pointer la virilité des deux machines de guerres. Ils avaient pourtant pensé prendre leurs pieds à massacrer ces bâtards, ces chiens galeux qui avaient osé les mettre en colère!

C'est parti, Gestros s'avance, il est équipé des pieds à la tête: heaume, cuirasse, jambière, épaulières cloutées, gants cloutés, casque clouté, hache... à double tranchant, une ceinture de couteaux, deux lames courtes dans le dos et sa fameuse arbalète qui envoie trois carreaux en même temps. Un tendre quoi!! Il lance le signal:
''-Bandes de merdeux, je vous prends tous un par un, vous n'êtes même pas à la hauteur de porter les plumeaux qui vous servent de lames, venez donc m'affronter! A un contre cinq sa ne devrai pas être difficile!!''
Plan risqué mais qui marche à tout les coups: les cinq hommes se retournent d'un bloc, offrant à Noï une vue imprenable sur leurs nuque. Il n'as pas le droit à l'erreur, il bande son arc et vise la cou de l'homme en noir, histoire de le mettre hors jeu le temps de s'occuper des autres.
Il tire..
Saloperie, l'homme est vif, il tente d'éviter l'inévitable, mais par chance la flèche lui effleure le cou et provoque un geyser de sang. Cette fois il joui, c'est l'extase, faire couler le sang est une choses grisante qui pour certain est une source de plaisir, et c'est son cas.

C'est au tour de son vieux pote, Gestros passe à l'action, pauvres gars, voir débarquer cent cinquante kilo d'acier et de muscle à toujours eu le don de faire hésiter l'adversaire, erreur fatal car il en profite pour trancher net bras et jambes à sa porter, il ne cherche pas à tuer, mais à faire souffrir ces chiens qui lui ont volé sa vie. Dorénavant il est le messager de la mort une arme vivante qui coupe et fend en deux armures et chair fraîche. Tout sa en braillant à tue tête une chanson des plus répugnante mettant en scène un canard une vache et un soldat zoophile...

Après les quelques minutes suffisant à l'escarmouche, les deux amis se retrouvent.
''-Vieux moche, t'as du sang partout, t'aurai pu m'en laisser quelques uns au lieu de t'amuser tout seul :)
-Si t'avais pas pris tant de temps à descendre de ton pommier je t'en aurai laissé, mais il n'y en avait pas assez . C'est quoi cette tache rouge sur ton bras?
-Ces enculé ou eu le temps de me tirer dessus avant que tu t'occupe d'eux... Il me faudrait peut être un bandage...
-Un bandage? T'es un sacré rigolo Noï, c'est pas un bandage qu'il te faut, mais une bonne trentaine de points de sutures!! Allez viens ici, je vais m'occuper de ton éraflure.


J'ai changer un peu le style d'écriture comme certain ne l'appréciait pas... Maintenant, j'en ai rien à faire de vos commentaires, moi j'écris avant tout pour moi ^^ Comme l'a si bien dit K-Seth