Cela fait déjà 3 heures que l'on marche. De la forêt encore et encore... Elle est partout autour de nous et pour un bon moment. En plus, c'est pas près d'être fini. Nous avons déjà parcouru une bonne quinzaine de kilomètres. Nous allons faire une halte à Jiila, un petit village situé au bord d'un petit route qui traverse la forêt. L'ambiance est plutôt lourde, personne ne parle. Nous nous regardons de temps en temps et tournons la tête aussitôt. Je décide de prendre la parole.

Moi: Julia ?

Julia: Oui ?

Moi: Pourquoi t'es tu convertie au "Satanisme"

Julia: C'est assez compliqué. Il y a 11 ans exactement, mes parents sont morts, tué par des assassins religieux. Mon désespoir a été si grand que j'ai tenté de me suicider. J'ai donc été accueillie par mon oncle et ma tante. Une enquête commença sur la mort de mes parents. Pendant ce temps, on a voulu me mettre dans un institut chrétien. J'ai bien essayé de refuser mais je n'ai eu le choix. Cinq années plus tard, des policiers vinrent chez moi pour m'annoncer les résultats des recherches. Après fouille de la maison et auscultation des corps, ils trouvèrent un petit morceau de métal dans le corps de ma mère sur lequel était gravé: Que Dieu Vous Accompagne. Avec la croix chrétienne juste en dessous. Je suis entrée dans un rage folle et j'ai couru à l'institut. J'ai crié de tout mes force : "Soit maudit Dieu que tout tes fidèles meurent dans atroces souffrances "
La garde vint voir ce qui se passa suivi du corps enseignants.

Garde: Mademoiselle rentez chez vous.

Moi: Jamais !! Je vais vous tuer !!

Garde: Calmez-vous !! Veuillez nous suivre.

Je me mis alors a criez mon désespoir et un cercle rouge apparut sous mes pieds. Des flammes jaillirent et brulèrent tout sur leur passage. Je sortis des flammes et me dirigeait vers la sortie. Le lendemain, l'institut fut fermé, j'avais tué tout le monde. Au bout d'une semaine, une dame apparut dans ma chambre. Elle me dit: "Tes flammes sont éclatantes et magnifiques. Rejoins moi et méprisons ensemble ce "Dieu" unique."

Je ne mis pas longtemps à faire un choix. Je l'ai accompagnée.

Voilà, ensuite elle m'a initié a la magie et autre.

...

Moi: A quand même.... T'as pas eu une enfance facile.

Julia: C'est sûr, mais je ne regrette rien.

Maxime: Au fait, tu as quel âge ?

Julia: J'en ai 19.

Maxime:Mmmmh... Je vois. Plus vieille que nous.

Julia: Nous arriverons à Jiila dans environs deux heures je crois.

Nos fîmes le reste du trajet tout en discutant des nos loisirs, centre d'intérêt et autres.

Arrivé a Jiila, nous constatons que c'est bel et bien un village.

Maxime: Mais c'est vraiment paumé ! Regarde-moi tout ces pécores.

Moi: En effet, c'est la campagne. C'est vrai que ça change d'Hisaf. Allez, essayons de trouvez un hôtel ou dormir.

Je m'approche d'un monsieur

Moi: Sauriez-vous ou est ce que nous pourrions trouver un hôtel ?

Monsieur: Un hôtel ? T'es un vrai petit rigolo toi. Y'a pas de ce genre de truc ici. Si t'veux pioncer faut aller a l'auberge. P'têt qu'ils ont une chambre de libre.

Moi: Merci bien...

Maxime: Bizarre ce mec... Mais il y a pas d'hôtel ici ?? Mais c'est quoi ce trou perdu ? Une auberge, on se croirait à Obl'aes

Julia: Ou ça ?

Maxime: Obl'aes c'est un pays bien plus au nord ou ils vivent tous encore au temps du moyen-âge et autre. C'est des marrants.

Moi: Bon, on vas a l'auberge et on réserve un chambre pour la nuit.

On arrive devant l'auberge, des cris, de la musique et rires émanent du bâtiments.

Maxime: Bah dis donc, ils ont l'air de s'amuser la dedans.

Moi: En effet, doivent être bourré. Boire c'est mal

Julia: Moi je rentre.

Maxime: Hey ! Attends nous.

Patronne: Bonjour, que désirez vous ?

Julia: Un piaule pour la nuit.

Patronne: Tout de suite, c'est pour combien de personnes ?

Julia: Pour trois

Patronne: C'est à l'étage.

Julia: Bon, moi je vais prendre un douche et je reviens.

Moi: *essoufflé* Okay, nous on reste là.

Un groupe de personne s'avance vers nous. Un jeune homme prends la parole.

Jeune homme: Alors les jeunes, on vient de la ville ?

Maxime: Ouais et alors ?

Jeune homme: Oulà, on se calme. Si t'as un problème, ça te dis qu'on règle ça d'homme à homme ?

Maxime: Quand tu veux !!