Riposte Graduée
Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 4
Publié le 08/08/09 à 14:24:40 par MassiveDynamic
Chapitre 4 : No Man's Land, Partie I : Laissée pour morte.
- Rah c'est moche, mais qu'est ce que c'est moche ! Dites, vous croyez que Spoky a survécu et nous a suivi ? Il me manque
Ah ce bon vieux Karl, toujours à l'ouest.
M'apprêtant à lui répondre, je fus interrompu par une voix familière. Pas si douce que ça. Une voix énervée. Okay, c'est définitivement elle.
- Bande d'enfoirés ! Vous vous foutez vraiment de ma gueule ma parole ! Heureusement que votre position est indiquée sur le radar de proximité. Ma parole j'ai eu un mal fou à vous trouver.
Alors que j'allais lui répondre, je fus une nouvelle fois coupé, cette fois-ci par Seb.
- Roxanne ?! Mais... tu étais restée là-haut quand l'Almo nous avait attaqué... Je comprends pas, comment tu t'en es sorti ?
Sébastien se rua sur Roxanne et pour lui faire un bon gros câlin. Ah oui, j'oubliais, ils sont frère et sœur. Et elle ,c'est la seconde fille de notre section. Elle a 19 ans, et elle n'avait visiblement pas héritée du même patrimoine génétique que son cher frère. Elle est brune aux yeux verts, une fille charmante, malheureusement son charme se fait bien vite balayé par son caractère. Cette fille, c'est une sorte de tue-l'amour à elle toute seule. Elle nous conte bien souvent des blagues salaces, elle a un humour gras, a un caractère de furie et n'hésite pas à cogner sur tout ce qui bouge. Un genre de Sébastien, en plus crade, plus vil et plus féminin...
- A ton avis tête d'ampoule ? J'étais au milieu des cadavres. J'ai fait la morte et j'ai attendu qu'ils s'en aille de là. Ensuite j'ai voulu redescendre, mais c'était verrouillé de l'intérieur. Alors j'ai dormi près de l'estrade, jusqu'au lendemain. Hier soir je captais votre position à deux heures de marche. J'ai tout simplement suivi l'itinéraire jusqu'à vous tomber dessus. Désolée mais on se débarrasse pas de moi comme ça mes cocos
Sacrée Roxanne, elle a pas changée. Cette fois je parviens une bonne fois pour toute à prendre la parole.
- Bon Roxanne, tu n'as pas de matériel, aucune arme, aucune ration, pas de doses anti-zetrofan... Voilà la suite. Toi et Sébastien, vous allez vous partager ses vivres et doses A-Z. Seb, pour l'arme, garde ton fusil d'assaut, par contre donne lui ton desert eagle, elle doit quand même pouvoir se défendre.
Après énonciation de mes ordres, ils s'exécutèrent. Visiblement ça ne semblait pas poser de problème. J'en profitais pour les prévenir à nouveau.
- Okay les gars, ça fait 24 heures tout pile qu'on est sorti, tout le monde se pique au A-Z, n'oubliez pas que l'atmosphère du No Man's Land est contaminé. Vous voyez cette maison là-bas ? Si on fait vite, on devrait pouvoir s'y réfugier pour la nuit. Bon, Seb, tu as fait l'inventaire de tout ce qu'on a hier soir, on peut tenir à peu près combien de temps ?
Sebastien, l'air sûr de lui, me répond au immédiatement :
- On peut tenir une semaine, du moins avec nos vivres actuels et nos doses. Passé ce délais... je préfère pas y penser.
Restant silencieux, j'avais bien pris connaissance de ses mises en garde. Karl et Tom avaient remballé les tentes, et étaient de charge de les porter aujourd'hui. Bon et bien, en route ! Je prends la tête du groupe. Tout le monde se suit à la queue leu-leu. On avance doucement, sur nos gardes. La zone grouille de bêtes ici. Mi-humaines, mi-animaux. Voilà le résultat du virus de l'Almo, le Zetrofan. On ne voit personne. C'est trop calme, j'aime pas ça. De plus la chaleur est étouffante. On essaie de rationner l'eau, mais c'est dur, très dur, trop dur.
- Hey Harper !
Tom, qui se tenant juste derrière moi m'adresse la parole.
- Bordel Tom... parle moins fort, tu vas nous les ramener. Qu'est ce qu'il y a ?
Tout en continuant d'avancer, il m'explique une idée loin d'être bête. C'est pas pour rien que je le surnommais le geek.
- Ouais, désolé... Alors voilà, tu sais sans doute que ceux qui se sont transformés sont comme hystérique à la moindre vue d'un être-humain... Ce que tu ne sais sans doute pas, c'est que nous aussi on peut les repérer, même si ils se terrent dans des endroits difficiles d'accès. Je m'explique, en lisant les rapports de l'Almo quand je m'étais introduit dans leur système, j'avais appris les caractéristiques et les modifications corporelles et de l'ADN de cette nouvelle race. Et pour faire simple, leur température corporelle augmente. Si tu veux, ils bouillonnent de l'intérieur en permanence !
Je reste assez perplexe. Ne voyant pas où il veut en venir, je lui demande de faire simple.
- Bah Harper, c'est pourtant clair. Qui dit chaleur dit détecteur de chaleur, autrement dit des lunettes thermiques !
- Nom de dieu Tom, t'es un putain de génie !
Lui répondais-je sur le coup. Je me tournais ensuite vers les autres, quelques pas derrière nous.
- Karl, Julie. Vous avez entendu le geek. Activez vos lunettes thermiques. Vous allez surveiller les alentours en permanence, notre survie en dépend.
- Mais Harper, comment je différencie les lunettes de vision nocturne aux lunettes thermiques ?
- Voyons Karl, c'est pas compliqué. Les lunettes thermiques, c'est le bouton gauche de ton casque, les lunettes nocturnes, c'est le bouton droit. Bon allez les gars, on se bouge maintenant, on est à mi-chemin et la nuit ne va pas tarder.
On continuait notre longue route vers le nord. On arrivait en fin d'après-midi, et il faisait toujours une chaleur étouffante. On se rapprochait de plus en plus de notre objectif, on devait être à une cinquantaine de mètres de la maison, entretenant quelques discussions par-ci par-là, quand soudain...
- MERDE LES MECS ! AU DESSUS ! J'EN VOIS UN ENORME ! IL EST IMMENSE ! ARGGG IL ME BRÛLE LES YEUX, A L'AIDE !
Je me rue sur Karl, lui masquant la bouche pour l'empêcher de continuer de crier.
- Espèce d'abruti ! C'EST LE SOLEIL QUE TU AS VU DANS TES FOUTUS LUNETTES ! Bon sang, je crois que t'-
-Harper... J'ai vu quelque chose bouger près de la maison...
- Julie, t'es sûre de toi ?
- OUI !
Elle se retourne vers Karl pour lui demander confirmation. Visiblement, elle n'avait pas tord.
J : - Oh merde...
S (se retournant vers Julie et Karl) : Quoi ? qu'est ce qu'il se passe ? Oh... COURREZ !
Après ce cri, tout le monde s'exécutait. Nous courrions à vive allure vers la maison, tentant tant bien que mal de couvrir nos arrières. Tom ne pouvait pas aller vite, on n'avait pas le choix, et de toute façon il était seul...
H : TUEZ LE ! TIREZ ! Feu à volonté !
Des bruits de tirs, des douilles, une attaque surréaliste sous une chaleur fracassante...
On l'avait tué. Non pas Tom, non, mais la bête. C'est... comment la décrire... Un genre de croisement, mi-homme mi-chien. Ca se déplaçait vite, trop vite. Dans un gros soupir, on était arrivé sans même le remarquer à l'entrée de la maison. Une petite maison faite de pierre. A vu d'œil, ça a l'air bien vieux. Probablement une maison d'avant-guerre.
J - Les gars, c'est pas pour gâcher le spectacle, mais...
J - Il y a une vraie horde en approche là-bas ! Grouillez vous, on rentre !
Tout le monde suivait sa directive, on s'est dépêché de rentrer. On inspecte rapidement le rez-de-chaussée. Aucune présence humaine, je barricade la portes, les autres s'occupent des fenêtres.
Tout le monde est prêt, l'arme au poing, quand soudain...
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R - Roh non mais vous vous foutez de ma gueule ou quoi les gars ? Qui vient de mettre cette foutue chanson ?
T - Ca semble venir de l'étage supérieur...
H - Il manquait plus que ça... Séb, Karl, vous venez avec moi, on va voir ce que c'est que ce truc... Les autres, tenez vous prêt, au moindre problème vous nous appelez !
K - NA, NANANA, NANANA, NANANA ! J'adore cette chanson
H - ... mais quel...
Partie I, laissée pour morte, terminée.
- Rah c'est moche, mais qu'est ce que c'est moche ! Dites, vous croyez que Spoky a survécu et nous a suivi ? Il me manque
Ah ce bon vieux Karl, toujours à l'ouest.
M'apprêtant à lui répondre, je fus interrompu par une voix familière. Pas si douce que ça. Une voix énervée. Okay, c'est définitivement elle.
- Bande d'enfoirés ! Vous vous foutez vraiment de ma gueule ma parole ! Heureusement que votre position est indiquée sur le radar de proximité. Ma parole j'ai eu un mal fou à vous trouver.
Alors que j'allais lui répondre, je fus une nouvelle fois coupé, cette fois-ci par Seb.
- Roxanne ?! Mais... tu étais restée là-haut quand l'Almo nous avait attaqué... Je comprends pas, comment tu t'en es sorti ?
Sébastien se rua sur Roxanne et pour lui faire un bon gros câlin. Ah oui, j'oubliais, ils sont frère et sœur. Et elle ,c'est la seconde fille de notre section. Elle a 19 ans, et elle n'avait visiblement pas héritée du même patrimoine génétique que son cher frère. Elle est brune aux yeux verts, une fille charmante, malheureusement son charme se fait bien vite balayé par son caractère. Cette fille, c'est une sorte de tue-l'amour à elle toute seule. Elle nous conte bien souvent des blagues salaces, elle a un humour gras, a un caractère de furie et n'hésite pas à cogner sur tout ce qui bouge. Un genre de Sébastien, en plus crade, plus vil et plus féminin...
- A ton avis tête d'ampoule ? J'étais au milieu des cadavres. J'ai fait la morte et j'ai attendu qu'ils s'en aille de là. Ensuite j'ai voulu redescendre, mais c'était verrouillé de l'intérieur. Alors j'ai dormi près de l'estrade, jusqu'au lendemain. Hier soir je captais votre position à deux heures de marche. J'ai tout simplement suivi l'itinéraire jusqu'à vous tomber dessus. Désolée mais on se débarrasse pas de moi comme ça mes cocos
Sacrée Roxanne, elle a pas changée. Cette fois je parviens une bonne fois pour toute à prendre la parole.
- Bon Roxanne, tu n'as pas de matériel, aucune arme, aucune ration, pas de doses anti-zetrofan... Voilà la suite. Toi et Sébastien, vous allez vous partager ses vivres et doses A-Z. Seb, pour l'arme, garde ton fusil d'assaut, par contre donne lui ton desert eagle, elle doit quand même pouvoir se défendre.
Après énonciation de mes ordres, ils s'exécutèrent. Visiblement ça ne semblait pas poser de problème. J'en profitais pour les prévenir à nouveau.
- Okay les gars, ça fait 24 heures tout pile qu'on est sorti, tout le monde se pique au A-Z, n'oubliez pas que l'atmosphère du No Man's Land est contaminé. Vous voyez cette maison là-bas ? Si on fait vite, on devrait pouvoir s'y réfugier pour la nuit. Bon, Seb, tu as fait l'inventaire de tout ce qu'on a hier soir, on peut tenir à peu près combien de temps ?
Sebastien, l'air sûr de lui, me répond au immédiatement :
- On peut tenir une semaine, du moins avec nos vivres actuels et nos doses. Passé ce délais... je préfère pas y penser.
Restant silencieux, j'avais bien pris connaissance de ses mises en garde. Karl et Tom avaient remballé les tentes, et étaient de charge de les porter aujourd'hui. Bon et bien, en route ! Je prends la tête du groupe. Tout le monde se suit à la queue leu-leu. On avance doucement, sur nos gardes. La zone grouille de bêtes ici. Mi-humaines, mi-animaux. Voilà le résultat du virus de l'Almo, le Zetrofan. On ne voit personne. C'est trop calme, j'aime pas ça. De plus la chaleur est étouffante. On essaie de rationner l'eau, mais c'est dur, très dur, trop dur.
- Hey Harper !
Tom, qui se tenant juste derrière moi m'adresse la parole.
- Bordel Tom... parle moins fort, tu vas nous les ramener. Qu'est ce qu'il y a ?
Tout en continuant d'avancer, il m'explique une idée loin d'être bête. C'est pas pour rien que je le surnommais le geek.
- Ouais, désolé... Alors voilà, tu sais sans doute que ceux qui se sont transformés sont comme hystérique à la moindre vue d'un être-humain... Ce que tu ne sais sans doute pas, c'est que nous aussi on peut les repérer, même si ils se terrent dans des endroits difficiles d'accès. Je m'explique, en lisant les rapports de l'Almo quand je m'étais introduit dans leur système, j'avais appris les caractéristiques et les modifications corporelles et de l'ADN de cette nouvelle race. Et pour faire simple, leur température corporelle augmente. Si tu veux, ils bouillonnent de l'intérieur en permanence !
Je reste assez perplexe. Ne voyant pas où il veut en venir, je lui demande de faire simple.
- Bah Harper, c'est pourtant clair. Qui dit chaleur dit détecteur de chaleur, autrement dit des lunettes thermiques !
- Nom de dieu Tom, t'es un putain de génie !
Lui répondais-je sur le coup. Je me tournais ensuite vers les autres, quelques pas derrière nous.
- Karl, Julie. Vous avez entendu le geek. Activez vos lunettes thermiques. Vous allez surveiller les alentours en permanence, notre survie en dépend.
- Mais Harper, comment je différencie les lunettes de vision nocturne aux lunettes thermiques ?
- Voyons Karl, c'est pas compliqué. Les lunettes thermiques, c'est le bouton gauche de ton casque, les lunettes nocturnes, c'est le bouton droit. Bon allez les gars, on se bouge maintenant, on est à mi-chemin et la nuit ne va pas tarder.
On continuait notre longue route vers le nord. On arrivait en fin d'après-midi, et il faisait toujours une chaleur étouffante. On se rapprochait de plus en plus de notre objectif, on devait être à une cinquantaine de mètres de la maison, entretenant quelques discussions par-ci par-là, quand soudain...
- MERDE LES MECS ! AU DESSUS ! J'EN VOIS UN ENORME ! IL EST IMMENSE ! ARGGG IL ME BRÛLE LES YEUX, A L'AIDE !
Je me rue sur Karl, lui masquant la bouche pour l'empêcher de continuer de crier.
- Espèce d'abruti ! C'EST LE SOLEIL QUE TU AS VU DANS TES FOUTUS LUNETTES ! Bon sang, je crois que t'-
-Harper... J'ai vu quelque chose bouger près de la maison...
- Julie, t'es sûre de toi ?
- OUI !
Elle se retourne vers Karl pour lui demander confirmation. Visiblement, elle n'avait pas tord.
J : - Oh merde...
S (se retournant vers Julie et Karl) : Quoi ? qu'est ce qu'il se passe ? Oh... COURREZ !
Après ce cri, tout le monde s'exécutait. Nous courrions à vive allure vers la maison, tentant tant bien que mal de couvrir nos arrières. Tom ne pouvait pas aller vite, on n'avait pas le choix, et de toute façon il était seul...
H : TUEZ LE ! TIREZ ! Feu à volonté !
Des bruits de tirs, des douilles, une attaque surréaliste sous une chaleur fracassante...
On l'avait tué. Non pas Tom, non, mais la bête. C'est... comment la décrire... Un genre de croisement, mi-homme mi-chien. Ca se déplaçait vite, trop vite. Dans un gros soupir, on était arrivé sans même le remarquer à l'entrée de la maison. Une petite maison faite de pierre. A vu d'œil, ça a l'air bien vieux. Probablement une maison d'avant-guerre.
J - Les gars, c'est pas pour gâcher le spectacle, mais...
J - Il y a une vraie horde en approche là-bas ! Grouillez vous, on rentre !
Tout le monde suivait sa directive, on s'est dépêché de rentrer. On inspecte rapidement le rez-de-chaussée. Aucune présence humaine, je barricade la portes, les autres s'occupent des fenêtres.
Tout le monde est prêt, l'arme au poing, quand soudain...
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R - Roh non mais vous vous foutez de ma gueule ou quoi les gars ? Qui vient de mettre cette foutue chanson ?
T - Ca semble venir de l'étage supérieur...
H - Il manquait plus que ça... Séb, Karl, vous venez avec moi, on va voir ce que c'est que ce truc... Les autres, tenez vous prêt, au moindre problème vous nous appelez !
K - NA, NANANA, NANANA, NANANA ! J'adore cette chanson
H - ... mais quel...
Partie I, laissée pour morte, terminée.
08/08/09 à 17:27:32
Sweet again.
Par contre évite les les diminutif genre J K etc, à ce stade là on se souvient pas forcément des noms des protagonistes et l'histoire en est pas assez loin pour qu'on puisse les cerner au caractère.
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