Riposte Graduée
Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 14
Publié le 21/08/09 à 00:33:13 par MassiveDynamic
HS : Et un de plus pour ce soir, beaucoup plus court mais qui sert d'intermédiaire :) Avec encore une musique d'ambiance
Chapitre 14 : No Man's Land, Partie IX : Les sentiers de la gloire.
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La voiture roule. On s'éloigne de plus en plus de Rouen. Le paradis se transforme en enfer de braise, visible encore jusqu'ici alors que nous sommes à quelques kilomètres déjà de la ville. Ces gosses, ces gens, je ne comprends pas. Ils veulent juste vivre. Survivre. L'Almo ne fait qu'allonger son étreinte de jours en jours. Ils se jouent de nous. Ils jouent avec nos sentiments, avec la vie des gens. Morgane vient de perdre la ville à laquelle elle semblait le plus tenir. Plus personne dans cette jeep n'a de point d'attache. Si on meurt, personne ne le saura. Si on échoue, personne ne le saura. On risque de tomber dans l'oublie. Pour toujours. Je me suis fait une promesse. Je ne mourrai pas. Je ne peux pas mourir. Pas après tout ça. Et cette fois Adam, tu ne retarderas pas notre avancée.
Morgane ne pleure pas. Elle a le regard figé dans le vide. Cette pauvre femme se voit probablement encore dans ce jardin fleuri. Moi aussi je veux m'y voir. Je veux y être. Nous roulons à vive allure dans les dernières terres du No Man's Land. Il y a rien pour nous ici. On va juste reprendre notre terre. Le No Man's Land restera invivable pendant encore de très nombreuses années. Et même si l'on parvient à sauver Paris, il restera le problème de l'oxygène. Faudra encore se piquer pour éviter de se transformer en immondice radioactive ou je ne sais quelle horreur. Personne ne parle. Je reste là, observant ces terres invivables, résultat de la bêtise humaine qui empire de siècle en siècle. Nous causerons notre propre perte, si ce n'est pas déjà fait.
Nous roulons au rythme de quelques rafales de tirs par-ci par-là. C'est Chuck, il tire à vue. Forcément, ça grouille de bestioles assoiffés d'humains par ici. Roxane parle avec Sébastien. Je fais mine de ne pas les écouter, continuant de scruter l'horizon et observant ces monstruosités se faire déchiqueter.
" Merde. Sébastien, je te le promet, quand on sera à Paris, je vais faire un massacre. Un vrai massacre ! Ils sont inhumains ! Pauvres gosses... pauvres familles ! Putain mais c'est quoi le problème à ces enfoirés ! "
Elle est enragée. Plus que d'habitude.
" Garde ton sang-froid Roxane. Ils vont payer, mais inutile de remuer notre humeur actuellement. On veut tous vengeance, et on l'aura. Ne serait-ce que pour honorer la mémoire de Tom..."
"Tu parles. Ces pourritures, quand j'en chopperai un, je te jure, ils vont souffrir. Fais moi confiance, ils vont payer tout ça. Et demain ne sera que le commencement. Je vais les exploser. On va les exploser. On va leur offrir une bonne petite riposte graduée pour démanteler leur dictature puante. Ces salopards vont payer. Pour nos parents, Sébastien. Ils vont payer."
"...ouais"
Il répond d'un simple murmure.
Le silence s'installe à nouveau, mais pour quelques secondes seulement. Une voix s'échappe du talkie-walkie de Karl, résonnant dans toute la jeep.
<< Hey section VIM, vous jouez à quoi ? Ca fait trois jours qu'on a aucuns rapports.>>
Julie happe Karl d'une vive voix.
" Bah allez Karl ! Réponds, vite ! T'attends quoi ?!"
Karl répond au quart de tour.
"Non. Ils nous croient mort. Ils vérifient simplement si c'est bien le cas. On est pas censé savoir qu'Adam nous a trahi puisqu'on est censé être morts. "
Non... il sait qu'on est en vie. La preuve, l'attaque de Rouen après notre départ, c'était tout sauf un hasard. Je perds mon calme et j'arrache le talkie walkie des mains de Karl.
<< Tu sais où tu peux te les mettre tes rapports mon con ? D'ailleurs on arrive, et on va t'aider à te les mettre aussi profondément que possible, et ça risque pas d'être agréable mon salaud de putain d'enflure de MERDE !>>
Une voix grave et ironique s'échappe de l'engin cette fois-ci.
<< Oh, Harper. Je suis heureux de t'entendre. On ne parle pas à un traître recherché mondialement tous les jours. Malheureusement, tu ne risques pas de me mettre quoi que ce soit car j'ai bien peur que tu ne seras pas en mesure de le faire. Mais qu'importe, tu sais où me trouver. >>
Adam... Pourquoi ? Merde. J'ai agi spontanément, j'ai fait le con.
"Bah bravo Harper, on aurait du aussi leur envoyer une carte postale et puis pourquoi pas un feu d'artifice improvisé pour être bien sûr qu'ils soient au courant de notre arrivé, hein ? "
Dit Roxane d'une voix arrogante. J'en ai marre de passer pour l'abruti de service. Je lui réponds très clairement.
"Ta gueule Roxane."
Soupire général. Et nous n'avons pas le temps de discuter sur ce qu'il vient de se passer. On vient de franchir le bouclier qui nous séparait de Paris. Ca y est. Nous y sommes. Paris. Sonnons la sirène de l'apocalypse, le début de la fin commence.
Si vous vous demandez ce qu'est Paris à notre époque, je peux vous l'illustrer en une image :
Une ville futuriste, avec une tour Eiffel qui n'a plus que de tour son simple nom, remplacée pour un siège de l'Almo bien plus inaccessible.
C'est fini, vous vous êtes joués de nous pendant trop longtemps. La riposte est là.
Chapitre 14 : No Man's Land, Partie IX : Les sentiers de la gloire.
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La voiture roule. On s'éloigne de plus en plus de Rouen. Le paradis se transforme en enfer de braise, visible encore jusqu'ici alors que nous sommes à quelques kilomètres déjà de la ville. Ces gosses, ces gens, je ne comprends pas. Ils veulent juste vivre. Survivre. L'Almo ne fait qu'allonger son étreinte de jours en jours. Ils se jouent de nous. Ils jouent avec nos sentiments, avec la vie des gens. Morgane vient de perdre la ville à laquelle elle semblait le plus tenir. Plus personne dans cette jeep n'a de point d'attache. Si on meurt, personne ne le saura. Si on échoue, personne ne le saura. On risque de tomber dans l'oublie. Pour toujours. Je me suis fait une promesse. Je ne mourrai pas. Je ne peux pas mourir. Pas après tout ça. Et cette fois Adam, tu ne retarderas pas notre avancée.
Morgane ne pleure pas. Elle a le regard figé dans le vide. Cette pauvre femme se voit probablement encore dans ce jardin fleuri. Moi aussi je veux m'y voir. Je veux y être. Nous roulons à vive allure dans les dernières terres du No Man's Land. Il y a rien pour nous ici. On va juste reprendre notre terre. Le No Man's Land restera invivable pendant encore de très nombreuses années. Et même si l'on parvient à sauver Paris, il restera le problème de l'oxygène. Faudra encore se piquer pour éviter de se transformer en immondice radioactive ou je ne sais quelle horreur. Personne ne parle. Je reste là, observant ces terres invivables, résultat de la bêtise humaine qui empire de siècle en siècle. Nous causerons notre propre perte, si ce n'est pas déjà fait.
Nous roulons au rythme de quelques rafales de tirs par-ci par-là. C'est Chuck, il tire à vue. Forcément, ça grouille de bestioles assoiffés d'humains par ici. Roxane parle avec Sébastien. Je fais mine de ne pas les écouter, continuant de scruter l'horizon et observant ces monstruosités se faire déchiqueter.
" Merde. Sébastien, je te le promet, quand on sera à Paris, je vais faire un massacre. Un vrai massacre ! Ils sont inhumains ! Pauvres gosses... pauvres familles ! Putain mais c'est quoi le problème à ces enfoirés ! "
Elle est enragée. Plus que d'habitude.
" Garde ton sang-froid Roxane. Ils vont payer, mais inutile de remuer notre humeur actuellement. On veut tous vengeance, et on l'aura. Ne serait-ce que pour honorer la mémoire de Tom..."
"Tu parles. Ces pourritures, quand j'en chopperai un, je te jure, ils vont souffrir. Fais moi confiance, ils vont payer tout ça. Et demain ne sera que le commencement. Je vais les exploser. On va les exploser. On va leur offrir une bonne petite riposte graduée pour démanteler leur dictature puante. Ces salopards vont payer. Pour nos parents, Sébastien. Ils vont payer."
"...ouais"
Il répond d'un simple murmure.
Le silence s'installe à nouveau, mais pour quelques secondes seulement. Une voix s'échappe du talkie-walkie de Karl, résonnant dans toute la jeep.
<< Hey section VIM, vous jouez à quoi ? Ca fait trois jours qu'on a aucuns rapports.>>
Julie happe Karl d'une vive voix.
" Bah allez Karl ! Réponds, vite ! T'attends quoi ?!"
Karl répond au quart de tour.
"Non. Ils nous croient mort. Ils vérifient simplement si c'est bien le cas. On est pas censé savoir qu'Adam nous a trahi puisqu'on est censé être morts. "
Non... il sait qu'on est en vie. La preuve, l'attaque de Rouen après notre départ, c'était tout sauf un hasard. Je perds mon calme et j'arrache le talkie walkie des mains de Karl.
<< Tu sais où tu peux te les mettre tes rapports mon con ? D'ailleurs on arrive, et on va t'aider à te les mettre aussi profondément que possible, et ça risque pas d'être agréable mon salaud de putain d'enflure de MERDE !>>
Une voix grave et ironique s'échappe de l'engin cette fois-ci.
<< Oh, Harper. Je suis heureux de t'entendre. On ne parle pas à un traître recherché mondialement tous les jours. Malheureusement, tu ne risques pas de me mettre quoi que ce soit car j'ai bien peur que tu ne seras pas en mesure de le faire. Mais qu'importe, tu sais où me trouver. >>
Adam... Pourquoi ? Merde. J'ai agi spontanément, j'ai fait le con.
"Bah bravo Harper, on aurait du aussi leur envoyer une carte postale et puis pourquoi pas un feu d'artifice improvisé pour être bien sûr qu'ils soient au courant de notre arrivé, hein ? "
Dit Roxane d'une voix arrogante. J'en ai marre de passer pour l'abruti de service. Je lui réponds très clairement.
"Ta gueule Roxane."
Soupire général. Et nous n'avons pas le temps de discuter sur ce qu'il vient de se passer. On vient de franchir le bouclier qui nous séparait de Paris. Ca y est. Nous y sommes. Paris. Sonnons la sirène de l'apocalypse, le début de la fin commence.
Si vous vous demandez ce qu'est Paris à notre époque, je peux vous l'illustrer en une image :
Une ville futuriste, avec une tour Eiffel qui n'a plus que de tour son simple nom, remplacée pour un siège de l'Almo bien plus inaccessible.
C'est fini, vous vous êtes joués de nous pendant trop longtemps. La riposte est là.
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