HS : Encore un chapitre HS très très court mais qui rejoindra directement l'intrigue au chapitre 18. cette fois-ci du côté des gars de l'Almo. Ce chapitre introduit le personnage de Ray, sa journée se passe avant, pendant et juste après les évènements de nos héros au commissariat :)
Musique un peu plus dynamique pour ce chapitre.

Par contre ça sera le seul chapitre pour ce soir parce que je manque de volonté pour pondre une bonne suite correcte, je préfère attendre dimanche soir donc prenez ça comme une mise en bouche :)

Bonne lecture :)




Chapitre 17 : Témoin de son temps.

Deux snipers de l'Almo au sommet d'un building. Ils s'amusent à tirer dans la foule en bas, sur les civils pucés.

" Alors, lequel ?"

Le premier sniper, Ray, vise la foule.

"Hum, la blondasse avec son T-Shirt tout flashi. Tu la vois ?"

Arzt se penche. Ray le balance par-dessus le building. Et Arzt tombe. Mais il ne vole pas. Il n'a pas d'ailes. C'est un humain. Non, c'était un humain. Il s'écrase au sol. Il est mort. C'est un meurtre.

<<T'es un assassin Ray.>>

"Ferme ta gueule saleté de voix. Tu vas jamais me lâcher ou quoi ?"

Ray est schizophrène.

<< T'es schizophrène Ray. Tu m'imagines. Je n'existe pas. Ce sont tes actes. Je ne suis responsable de rien. >>

"C'est bon, tu la mets en veilleuse maintenant."

Il sort son talkie walkie.

<<< Allô QG, ici Ray, je répète, ici Ray. J'ai un mort sur les bras. Mon coéquipier s'est suicidé... Il a sauté du bâtiment 7-B, j'ai rien pu faire. >>>

<<< Bien reçu Ray, on envoi une patrouille et on prendra votre rapport, puis vous passerez en interrogatoire. >>>

Ray descend du bâtiment. En pleine rue de Paris, un cadavre s'y trouve. La tête explosée, des amas de peaux humaines répandus un peu partout. Arzt est éparpillé. Ray attend en silence l'arrivée de la brigade de l'Almo.

<< Tu as menti Ray. Tu l'as poussé. T'es un assassin Ray. Assassin, assassin, assassin, assassin, assassin, assassin, assassin, nanananana, assassin, assassin, assassin, tsoin tsoin tsoin tsoin tsoin. >>

" FERME-LA ! Oui je l'ai tué ! Et tu sais pourquoi, puisque t'es dans ma tête ! C'est toi qui a voulu que je trahisse l'Almo ! Tu m'as forcé à faire ça ! "

La brigade arrive. Ils embarquent Ray pour l'interroger.
Pendant le trajet, et durant la totalité de son interrogatoire, son ami imaginaire lui répétait sans cesse le même mot. Assassin, assassin, assassin. En boucle. Il lui rappelait ce qu'il venait de faire. Ray rentre à sa caserne. Il est lavé de tout soupçon. A la cantine, ça discute autour du suicide d'Arzt. C'est suspect. Ray se méfie de tout le monde à cause de ça. Il devient paranoïaque. Un paranoïaque schizophrène. Mais il cache bien son jeu. Personne ne remarque rien. Il s'assoit à une table pour déjeuner. Les autres sont curieux. Ils questionnent Ray. Après tout, c'était le seul présent au moment du soit disant suicide.

" Merde alors. Ray, t'étais là non ? Il s'est passé quoi sur ce foutu toit ? Il s'est pas jeté comme ça sans raisons ? "

<< Coupable, coupable, t'es coupable Ray. Avoue le. T'es coupable. Couuupable. >>

"FERME TA PUTAIN DE GUEULE !"

Tout le self se tourne vers Ray. Silence général. L'homme insulté se lève. L'homme en question, c'est Doakes.

" T'as un putain de problème dans ta tête mon gars. T'agis comme un fou depuis quelques temps. Depuis pas mal de temps en fait. Et comme par hasard Arzt se suicide et le seul témoin c'est qui ? Toi ! Qui nous dit que tu l'as pas poussé, hein ? "

Doakes tente d'intimider Ray. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que Ray est peut être un peu timbré, mais il est intelligent. Très intelligent. Et il perd rarement son sang-froid. Sauf aujourd'hui. Spécialement aujourd'hui.

" Un problème, moi ? Mais c'est toi qui a un problème ! J'ai passé la matinée à être cuisiné dans une cellule de 10 mètres carré servant d'interrogatoire pour un soit disant meurtre, parce-que soit disant c'était trop louche comme situation. Je leur ai détaillé de long en large son suicide. Il m'a simplement dit je suis désolé et a sauté. Tu veux que je te détail aussi à toi aussi à quelle vitesse son corps a heurter le sol et comment sa tête a explosée au contact avec la dureté du sol, hein ? Alors oui, c'est moi la dernière personne à lui avoir parlé. Et alors ? J'ai rien pu faire ok, j'suis déjà assez secoué après tout ça, alors si en plus la brigade et vous réunis me prenez pour un assassin, c'est la meilleure. J'avais aucune raison de le tuer. On s'entendait à merveille. "

<< Menteur. Meeeenteur. Pourquoi tu leur dis pas simplement que tu agis avec eux, mais que tu es contre eux ? Que ton rêve c'est de détruire l'Almo, hein ? >>

Doakes se rassoit. Il présente même ses excuses à Ray. Il a été très persuasif faut dire.
Ray quitte la cafétéria. Forcément, il l'a saboté il y a une bonne semaine. Des micro-bombes incrustés dans le mur. Elle va exploser. Il sort et va à son entrainement quotidien. En plein milieu de cours, une explosion se fait entendre. Tout le monde panique, Ray joue le jeu. Quelques heures après, les enquêteurs de l'Almo penchent sur une fuite de gaz. Ray est lavé de tout soupçon une fois de plus. Il prend des risques. Il agit. Il détruit l'Almo de l'intérieur, et personne ne le soupçonne. Bilan des morts ; une bonne cinquantaine.
Il reçoit un ordre de mission. Un commissariat vient d'exploser en ville. Il doit s'y rendre pour enquêter au plus vite. Ray est spécialisé dans les accidents qui concernent les explosions, le déminage, ce genre de trucs. Il s'est couvert pour l'incident de la cafétéria. Facile quand on bosse à L'Almo depuis des années. On connait les rouages du truc.

Il se rend en ville à moto. Il conduit et conduit. Il ignore le trafic. C'est toujours le même puisque les gens agissent tout le temps de la même manière. Ray a les idées claires. Il ne sait pas ce qu'il trouvera là-bas, mais personne ne se mettra en travers de ses plans. Il va faire sauter l'Almo. Il va faire péter l'une de leur ogives nucléaires. Et boum Paris. Et boum la France. Et boum l'Almo. Il réclame vengeance et il est prêt à tout.
De la fumée s'échappe en abondance vers le ciel. il est tout près. Ray freine brusquement.
Sept sectionnaires se dressent devant lui. Il est braqué. Il coupe le moteur puis retire calmement son casque.

On lui interdit de bouger. Il lève les mains, essaie de négocier. Il ne mourra pas avant d'avoir accompli son objectif. Il l'a promis. Il a fait une promesse à sa défunte femme. Il la tiendra.

" Du calme, je ne compte pas vous faire de mal. Qui que vous soyez, puisque vous avez encore votre libre arbitre et que vous n'êtes pas de l'Almo, vous êtes forcément contre eux. Je poursuis les mêmes objectifs que vous. Je veux anéantir l'Almo.
Croyez moi, faites moi confiance, je ne vous veux aucun mal."


<< Menteur. Tu mens encore Ray.>>