Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Otages!


Par : [no_PGM]
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 24


Publié le 12/09/2009 à 19:48:08 par [no_PGM]

Voici l'épilogue tant attendu qui marque la fin de CETTE fic. Mais une suite est en préparation, gardez patience. ;)

Épilogue

La lumière remplace l’obscurité. Ça fait mal.
Mon cerveau est embrumé, je n’arrive pas à réfléchir. Tout ce que je sais, c’est que j’ai mal. Mal partout.
Le temps passe, lentement et rapidement à la fois. Depuis combien de temps suis-je là? Quelques minutes? Plusieurs mois? Je n’en sais rien. Tout est confus dans ma tête…

De nouveau la lumière. Mais cette fois, mon cerveau est un peu plus réveillé. Qui suis-je? Où suis-je? Mes yeux sont toujours aveuglés par la lumière, je ne distingue rien à part du blanc. La mémoire me reviens petit à petit. Je m’appelle Fabien, j’ai quinze… non, seize ans. Mais où suis-je? Que m’est-il arrivé? Je n’en sais rien…
Je me rendors…

Je me réveille de nouveau. Il fait sombre, la nuit sans doutes. Je peux distinguer la pièce dans laquelle je suis: une petite pièce blanche avec un lit sur lequel je repose. A coté de moi, une petite table sur laquelle est posé un moniteur qui émet un bip sonore régulier. Une perfusion est reliée à mon bras droit.
Deux chaises sont contre le mur en face de mon lit. Elles encadrent une petite table. J’essaye de me relever. Je retombe aussitôt, terrassé par la douleur dans mon ventre, ma jambe, mon épaule et mon bras. Ah! Fait chier!
Le bip s’est affolé. Ce doit être un électrocardiogramme…
Pourquoi ais-je mal? Que m’est-il arrivé, bon sang? J’arrive pas à me souvenir…

Le matin… je crois. Une infirmière entre avec un plateau sur lequel se trouve des seringues et autres instruments médicaux. Je suis donc bien à l’hôpital…
Elle sursaute quand elle remarque que je suis éveillé. Elle fait demi-tour et commence à crier. Putain, qu’elle ferme sa gueule, j’ai mal, moi!
D’autres infirmières accourent, elles semblent ravies. Pas moi, vu le boucan qu’elles font. Elles se pressent autour de moi, me parlent, jugent mes réactions. S’ensuivent la visite des médecins et tout le bordel.
Mais qu’ils s’en aillent, je vais bien! Ou presque, mais j’ai besoin de repos! D’ailleurs, tout ça m’épuise, je me rendors…

Je me réveille en pleine après-midi à en juger par la luminosité. Une chaise a été tirée près de mon lit et ma mère y est assise. Elle me regarde en souriant.
Je la regarde un moment, puis pose la question fatidique:
Qu’est-ce que je fous là?
« - Tu est à l’hôpital. Tu ne te souviens pas? Au lycée il y a eu… »
Le lycée? Tout me reviens en mémoire: la convocation du directeur, ma fuite, la fusillade! Je tente de me redresser. C’était sans compter la douleur. Je crie. Ma mère m’aide à me rallonger et me dit de me calmer. Elle passe l’heure qui suit à me raconter ce qu’il c’est passer. Marchal, Luciano, tout. Marchal, le pion sévère, un soldat d’élite? Impensable! Je me met à rire. Ça fait mal mais je me contrôle pas, c’est nerveux. Une fois calmé, ma mère me dit que j’ai passé trois semaines dans le coma… Tant que ça?
Après une autre heure à me tenir informé des évènements majeurs de ces trois dernières semaines, elle m’annonce que je recevrais de la visite en fin d’après-midi. Il est quatre heures, ça laisse un peu de temps. Qui peut bien vouloir me rendre visite?
Je décide de dormir un peu mais je n’y arrive pas, je devrais passer le temps à regarder la télé jusqu’à l’arrivée de mes visiteurs…

Ma mère est partie depuis une heure quand on frappe à ma porte. Je dis le traditionnel « Entrez! ».
La porte s’entrouvre pour laisser passer un visage encadré de cheveux bruns. Vanessa. Elle sourit et pousse complètement la porte pour entrer. Elle est suivie par Vivien et Vincent. Tout trois sourient. Nous passons le reste de la soirée à parler. Chacun me délivre sa partie de l’histoire, si bien que j’arrive à reformer cette journée.
Ils s’en vont vers vingt-et-une heure. Alors qu’ils partent, mon regard est accroché au dos de Vanessa. Je me rappel soudainement ma promesse, vous savez, celle de lui demander de sortir avec moi si je survivais. On dirait que je vais pouvoir tenir cette promesse au final…

*
* *

Ça fait deux semaines que je suis sorti de l’hôpital. Mes blessures et un début d’escarre m’obligent à me déplacer en fauteuil roulant. Je commence tout juste à me lever, pas plus d’une minute à chaque fois.
J’ai décidé d’aller sur la tombe de Marchal avec Vanessa et Vivien.
Le grand jour est arrivé, Ils viennent me chercher en début d’après-midi. Le cimetière n’est pas loin, on va y aller à pieds… ou à roues dans mon cas.
Ils arrivent, Vanessa marche devant et Vivien est un peu en retrait main dans la main avec Marine. Je sors et on commence à y aller. Vanessa insiste pour me pousser, je finis par accepter.
Au bout d’un quart d’heure, nous y voila. La tombe est facilement repérable, c’est la plus fleurie du cimetière.
Elle est très simple, mais imposante, tout en marbre noir. Sur la stèle sont écris en lettres d’or les mots qui suivent:
‘Ci-gît John MARCHAL
1973 - 2011
Héro de la nation,
A donné sa vie pour sauver celle des autres
Détenteur de la Légion d’Honneur à titre posthume’
Dans le coin droit, un drapeau français est incrusté dans la pierre de la stèle. Les contours sont en or et le drapeau est en pierre de couleur.
Nous restons l’après-midi à nouer recueillir devant la tombe de ce héro.
Vanessa pose sa main sur mon épaule, je la recouvre de la mienne. Nous restons ainsi un moment, jusqu’à la tombée de la nuit, puis nous rentrons et passons la soirée à quatre chez moi.

C’est bon d’être avec les personnes qu’on aime…

FIN


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