Une année mouvementée
Par : Chizy
Genre : No-Fake
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 12
Publié le 11/09/09 à 19:04:01 par Chizy
Arrivé à la cité U. On est seul. Jim est rentré chez lui pour le weekend.
Prendre une décision deviens urgent. On commence à parler. Beaucoup plus sérieusement on sous-pèse le pour et le contre. On se projette. Contrairement au début, les contraintes nous apparaissent plus clairement en tout cas elles sont beaucoup plus clairs pour moi maintenant.
Vince m’apprends qu’il en a parlé autour de lui à ses amis ses proches. Et les commentaires sont tous les mêmes : si on le garde on gâche nos vies, on a pas les moyens on est trop jeune et j’en passe.
Lui aussi, je le sens ce soir la commence à douter. La joie du début a disparu.
C’est ainsi que tard dans la nuit je prends une décision. Mon homme le sens et c’est avec sérieux que je réponds cette fois ci à la question maintes fois posée auparavant. Non, on ne le gardera pas. Je le lui dis pour la première fois clairement. Et la il explose, il le voulait lui son bébé. Moi pas. Il part dévasté, il pleurs et j’entends les coups qu’il donne sur le mur. ( Je reste seule longtemps allongée sur le lit.
Quand il reviens, il ne pleurs plus mais je sais que quelques chose a changer. Il a accepté la situation en tout cas il a accepté mon choix. Si j’ai pris cette décision ce n’est pas uniquement pour des raisons matérielles je le sais maintenant mais je ne me sentais honnêtement pas prête à vivre une grossesse en tout cas à ce moment la.
La décision prise tout s'accélère pour la suite. Je prends rendez vous avec le gynécologue. Et je mis rends le mardi suivant seule, Vincent est resté pour suivre ses cours. La, il m’explique la marche à suivre. Un avortement médicamenteux se compose en deux étapes qui correspondent à deux prise de cachet à trois jours d’intervalle. Le premier bloque la croissance du fœtus. Le second l’expulse.
Je prends le premier cachet. Aucun effet notable mis à part qu’entre temps je tombe malade, j’ai une forte fièvre et des vomissements.
Vince malgré l’imposition de mon choix me soutient toujours même si je le sens il s’éloigne de plus en plus. Mais il est là.
Le jeudi de la même semaine, je me rends à nouveau chez le médecin, prendre le second caché. Il me donne un anti douleur. Il faut savoir quelque chose d’important sur l’avortement thérapeutique, c’est qu’il est extrêmement traumatisant pour les femmes. D’abord parce que contrairement à une IVG classique ou l’on endort les femmes, ici elles sont belle et bien consciente qui plus est elles sont obligées de voir l’expulsion du fœtus au milieu d’une marre de sang extrêmement impressionnante. Qui plus est cette pratique qui avant se faisait a l'hôpital se fait maintenant au domicile de la patiente et ce pour une simple limite des coûts. Autant dire que physiquement la souffrance est pour certaine énorme vu qu'un simple anti douleur est honnêtement insuffisant. Quand à la souffrance psychique elle est bien pire car elle dure longtemps et les images restent.
Pour ma part. Une fois le premier cachet pris, je remonte chez moi et sur les conseils du médecin je reste couché. Une demi heure suffise pour déclencher l’avortement et la douleur avec. Elle est vive et lancinante. Les deux ridicules anti douleur sont vite absorbé pour une effet nul je saigne énormément
Je m'endors quelques fois. Vince qui est présent ne reste pas vraiment avec moi. Il joue à WoW. Je lui en ai longtemps voulu maintenant je comprends, c’était le moyen de s’évader pendant une situation extrême ou il n’y pouvait absolument rien.
Je passe sous silence la suite de cette journée et les images qui vont avec.
La soirée se passe et les saignement se réduisent. Je m’endors épuisée et honnêtement anéantie.
Prendre une décision deviens urgent. On commence à parler. Beaucoup plus sérieusement on sous-pèse le pour et le contre. On se projette. Contrairement au début, les contraintes nous apparaissent plus clairement en tout cas elles sont beaucoup plus clairs pour moi maintenant.
Vince m’apprends qu’il en a parlé autour de lui à ses amis ses proches. Et les commentaires sont tous les mêmes : si on le garde on gâche nos vies, on a pas les moyens on est trop jeune et j’en passe.
Lui aussi, je le sens ce soir la commence à douter. La joie du début a disparu.
C’est ainsi que tard dans la nuit je prends une décision. Mon homme le sens et c’est avec sérieux que je réponds cette fois ci à la question maintes fois posée auparavant. Non, on ne le gardera pas. Je le lui dis pour la première fois clairement. Et la il explose, il le voulait lui son bébé. Moi pas. Il part dévasté, il pleurs et j’entends les coups qu’il donne sur le mur. ( Je reste seule longtemps allongée sur le lit.
Quand il reviens, il ne pleurs plus mais je sais que quelques chose a changer. Il a accepté la situation en tout cas il a accepté mon choix. Si j’ai pris cette décision ce n’est pas uniquement pour des raisons matérielles je le sais maintenant mais je ne me sentais honnêtement pas prête à vivre une grossesse en tout cas à ce moment la.
La décision prise tout s'accélère pour la suite. Je prends rendez vous avec le gynécologue. Et je mis rends le mardi suivant seule, Vincent est resté pour suivre ses cours. La, il m’explique la marche à suivre. Un avortement médicamenteux se compose en deux étapes qui correspondent à deux prise de cachet à trois jours d’intervalle. Le premier bloque la croissance du fœtus. Le second l’expulse.
Je prends le premier cachet. Aucun effet notable mis à part qu’entre temps je tombe malade, j’ai une forte fièvre et des vomissements.
Vince malgré l’imposition de mon choix me soutient toujours même si je le sens il s’éloigne de plus en plus. Mais il est là.
Le jeudi de la même semaine, je me rends à nouveau chez le médecin, prendre le second caché. Il me donne un anti douleur. Il faut savoir quelque chose d’important sur l’avortement thérapeutique, c’est qu’il est extrêmement traumatisant pour les femmes. D’abord parce que contrairement à une IVG classique ou l’on endort les femmes, ici elles sont belle et bien consciente qui plus est elles sont obligées de voir l’expulsion du fœtus au milieu d’une marre de sang extrêmement impressionnante. Qui plus est cette pratique qui avant se faisait a l'hôpital se fait maintenant au domicile de la patiente et ce pour une simple limite des coûts. Autant dire que physiquement la souffrance est pour certaine énorme vu qu'un simple anti douleur est honnêtement insuffisant. Quand à la souffrance psychique elle est bien pire car elle dure longtemps et les images restent.
Pour ma part. Une fois le premier cachet pris, je remonte chez moi et sur les conseils du médecin je reste couché. Une demi heure suffise pour déclencher l’avortement et la douleur avec. Elle est vive et lancinante. Les deux ridicules anti douleur sont vite absorbé pour une effet nul je saigne énormément
Je m'endors quelques fois. Vince qui est présent ne reste pas vraiment avec moi. Il joue à WoW. Je lui en ai longtemps voulu maintenant je comprends, c’était le moyen de s’évader pendant une situation extrême ou il n’y pouvait absolument rien.
Je passe sous silence la suite de cette journée et les images qui vont avec.
La soirée se passe et les saignement se réduisent. Je m’endors épuisée et honnêtement anéantie.
12/09/09 à 12:22:59
Boum Boum
Sweet
11/09/09 à 23:01:46
suite ce soir ou demain ou plus tard?
11/09/09 à 19:39:40
nice joke !
Sweet
11/09/09 à 19:35:44
avortonne
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