La Pitance de Louis
Par : Foutrine
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 10/08/08 à 16:20:28 par Foutrine
LA PITANCE DE LOUIS
Louis se réveilla en sueur d'un horrible cauchemar. Sa grosse cuisinière de bonne femme ronflait comme une vache. Il venait de rêver qu'une loutre mouillée vêtue d'un bavoir lui enseignait les joies du logarithme népérien et de la fonction exponentielle, et il essayait de se défendre en disant « non,non, Jacob ne doit pas entrer dans cette pièce, non il ne doit pas ;et surtout pas avec un paquet de bonbons Haribo » ...
« _Bon Dieu, non, c'est impensable ! » dit-il, en se levant du lit. « Cela n'a aucun sens ! Elle ne PEUT pas être mouillée, ca voudrait dire qu'elle vient de prendre un bain, et les loutres ne prennent pas de bain ! »
Il mit ses chaussons et ouvrit la porte de la chambre.
«-Qu'est_ce que tu dis ? » demanda sa femme.
« -Ta gueule. »
Un bon café devrait le réveillé pour de bon. Il alluma la cafetière, mit de la poudre dans une tasse, et alla chercher tout le nécessaire pour le petit déjeuner. Il était content d'avoir été réveillé plutôt, il ne mangerait pas en compagnie de sa grosse baleine qui lui faisait office de femme. (d'ailleurs j'écris avec Office.) Mais son physique n'était pas des plus enviables. Sa figure fripée de cinquantenaire a libido faible, son ventre redondant et son gros nez rouge d'ancien alcoolique avait eu raison de sa bonne humeur il y a bien longtemps. Il versa l'eau bouillante dans la tasse et remua avec passion à l'aide de sa petite cuillère.
Un bruit de carton renversé se fit entendre dans la cuisine. Louis tourna brusquement la tête. Son coeur battait vite. « Marie ? » demanda-t-il instinctivement.
Mais ça ne pouvait être elle. Sa femme n'était pas sortie de la pièce ou elle ronflait. Il se força à dominer sa peur et fit comme si rien n'était.
Louis n'avait pas une vie passionnante. N'étant pas doué pour les études et n'étant pas de nature acharné, il n'avait jamais cherché plus loin que chauffeur de car. Et oui, Louis était chauffeur de car depuis maintenant 30 longues et monotones années durant lesquelles il avait eu des périodes de profond désespoir ; mais ces périodes l'avaient endurci. Il avait acquis une certaine expérience. Et depuis qu'il s'était levé, il sentait quelque chose d'anormal dans la maison. Comme si son instinct lui disait d'être sur ses gardes, mais il essaya de chasser cette sensation et pensa qu'elle se dissiperait en sortant de chez lui.
Il faisait encore noir lorsqu'un vieux car jaune arriva silencieusement et s'arrêta devant l'abri-bus, en faisant crisser ses freins. Des enfant d'une tranche d'âge assez variée attendait, bavardant et claquant des dents. Ils se précipitèrent vers le véhicule, plus par hâte de se réchauffer que de passer devant Louis qui était de nature bourrue. Il appuya sur un bouton et la porte de devant s'ouvrit. Un petit homme roux entra, remplit de taches de rousseur et parti s'installer dans le fonds. Louis détourna la tête, ayant du mal à cacher son dégoût et s'enfila une pastille Valda, dans un de ces gestes d'élan qui nous servent à camoufler une expression faciale. Suivirent une ribambelle de gosses tous aussi fourbes et menteurs les uns que les autres. Il les détestait. Ces petits connards qui, dés qu'il avait le dos tourné, parlaient entre eux, ces petits fumier qui se battaient entre eux comme une meute d'ours pour conquérir une femelle, ces petites tafioles qui jouent les durs en groupe mais qui se pissent dessus quand ils sont tout seul, « moi je te les renvoie dans leurs pays ces Abdullah et compagnie, moi d'mon temps j'allais chercher l'eau au puits et je chialais pas quand le chien avait pissé dans ma soupe, à l'époque on travaillait et on emmerdait pas les autres, .. » ruminait_il, et avec tout ça, il n'avait pas remarquer qu'il était en retard sur son horaire...
Il se ressaisit, et démarra avec précipitation le vieux car jaune, qui toussota puis cala aussitôt.
C'est alors que Louis entendit un rire, au fond, très discret ; mais il entendit très bien la haine et l'hostilité qui en échappait. Mais peut-être au fond était-il un peu parano. Toujours est-il que Louis éprouva une colère intense, une sensation extraordinairement forte, qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant. Ses muscles se raidirent, son cerveau se brouilla et il ne pensa plus rien pendant 10 secondes mais sa haine s'accumula. Il n'entendit pas les jeunes derrière lui le charrier. Ses mains se comprimèrent sur le volant, puis il rouvrit les yeux en même temps qu'il se leva de son siège, brutalement. Il devait éjaculer cette haine, se lâcher, de toute façon c'était comme une sorte de non-retour, il lui été impossible de se contrôler.
Il se dirigea vers l'auteur du rire. C'était ce sale petit roux, pas de doute. Il l'empoigna par le col et le fit monter avec son bras, et à un certain angle leur regard se croisèrent, et voyant son air de petit animal battu et craintif ( comme un chien fait quand il sait qu'il a fait une bêtise ) il ne put s'empêcher d'exploser de rire, ce qui eut pour effet de libérer une partie de sa tension. Le pauvre petit crut sûrement qu'il n'avait plus rien à craindre, que le chauffeur de bus lui faisait une bonne blague. Il resta suspendit en l'air pendant environ 5 secondes, puis lentement, Louis le baissa.
Mais au lieu de le poser par terre, il le fit remonter à très grande vitesse et lui explosa le crâne contre le plafond. Du sang lui coula aussitôt sur les mains, et la tête de l'enfant s'affaissa en arrière d'une manière assez étrange. Louis le laissa tomber et s'essuya les mains sur le siège le plus proche.
Puis il sortit en fermant le vieux car jaune à clé, et partit dans le froid, calmé, en pensant à son bidon d'essence.
Louis était rentré chez lui à pied, et il faisait jour quand il poussa la porte de chez lui. L'odeur de maison de retraite lui submergea les narines, et il se demanda comment il avait fait pour supporter sa vie de merde, sa maison de merde, et sa femme moche. D'ailleurs celle-ci cria à travers la porte, avec sa voix de concierge refoulée : « C'est toi ? ». Il ne jugea pas la peine de répondre, et continua d'enlever ses chaussures et son manteau puis ouvrit la porte qui le séparait du salon dans lequel sa femme trônait. Un son de télévision lui indiqua qu'elle regardait une série tout à fait adaptée à son style. Mais le fait que Louis revienne si tôt alors qu'il était censé travaillé lui fit retourner sa grosse tête de vache de traite, et lever ses yeux cernés, par dessus le canapé couleur merde.
« _T'es pas au travail ? Demanda t-elle en insistant sur le son « a ». »
Il s'orienta vers la cuisine, dans l'espoir de trouver un objet coupant.
Il vit scintiller plusieurs couteaux de cuisine, qui serait ma foi tout à fait adaptés pour découper de la viande bovine. Il était très calme lorsqu'il s'empara d'un spécialement long et large au manche noir. Il n'avait pas l'habitude de cuisiner.
« -Mais dis-donc tu pue ! » dit-elle lorsqu'il passa derrière elle.
Et c'est vrai que Louis puait.
« -Si je pue, c'est parce que je me suis frotté contre ta mère, SALOPE ! »
Et il lui enfonça le couteau avec force pile entre deux vertèbres du cou, et le sang jaillissant par la plaie, il fit jouer l'instrument dans le trou de haut en bas histoire de décoller les vertèbres. Du sang coula de sa bouche et de son nez. Des craquements sonores des os et le bruit du déchirement de la chaire, il en éprouva une incroyable satisfaction, comme s'il se libérait d'un poids énorme qu'ils aurait porté durant toute sa vie ; « Marie » tomba en avant de la même façon désarticulée que l'enfant roux, couchée sur le dos. Il pouvait voir son visage tuméfié, mais ce fut le seul moment de leur longue vie en couple ou Louis lui trouva un air sympathique, et même, en cherchant bien, un peu de charme. Un peu.
S'essuyant le visage, il quitta la pièce laissant les médiocres acteurs de la série s'inquiéter du sort d'une Jennifer ou d'un quelconque Tommy. Mais avant de quitter la maison, il s'empara de deux bidons rouge remplit d'essence dans le débarras, qu'il posa dans le coffre de sa voiture, son chien lui courant joyeusement autour.
La petite fille chantait gaiement en rentrant de l'école, trottinant d'un pas allègre. Ses petits souliers vernis rouges jurait avec sa peau noire, et sa petite jupe grise voletait au vent. Les bruits de ses petits pas sur l'asphalte furent bientôt couverts par le bruit d'une voiture rouge particulièrement laide qui s'arrêta devant elle.
« Il m'a regardé, il s'est approché
Il m'a tripoté, Et j'ai bien aimé
Il m'l'a mise dans le nez, Il m'a faite saigner
Il a rigoler, Moi j'ai bien aimé
Je l'ai immoler, Puis je l'ai mangé
Il goûtait salé, Moi j'ai bien aimé
Et je suis rentrée, Avec mes petits pieds
Qu'il m'avait sucé, j'avais bien aimé...
Quand je suis rentrée, Chez ma vieille mémé
Elle m'a demandé, Si j'ai bien aimé »
Cette chanson qui arrachait les larmes aux yeux s'appelait « La Complainte de la petite Négresse ». Elle était chanté sur un ton mélancolique, et sa petite voix enfantine renforçait le côté attendrissant.
Louis ouvrit la fenêtre avant gauche de sa voiture manuellement et du s'y reprendre à plusieurs fois avant d'y arriver en grommelant. Cependant, Saïda Al Kouachbite, car c'est ainsi qu'elle s'appelait, attendait patiemment.
« -Bonjour ma petite ! Tu veux....des bonbons ? » Son chien qui était assis sur la place du passager avant se mis à aboyer en regardant furieusement la fillette qui arborait l'innocence de la jeunesse. C'était un animal assez laid d'une race indéterminée, sûrement un bâtard (une baltringue ta_vu) qui puai comme tout bon chien qui se respecte. Il s'appelait Nice.
« La paix Nice, la paix ! Sale bète ! La paix Nice ! »
Mais ce ne fut que lorsque que Saïda Al Kouachbite lui ordonna de se taire -Ta gueule, le chien- qu'il se coucha et gémit dans une position soumise sur le fauteuil de la caisse.
« -Alors ces bonbons, monsieur ? Monsieur, tu me dessines un bonbon ? Là, tout de suite dans un verre. De terre. Terrine de dindon cosmique. Cosmique simiesque mythique rivière dans la nue. Attention aux babouins. Il mordent très fort quand il sont pas content. Cheval de bois mort en bambou d'Éthiopie en guerre contre les termites cannibales du Kosovo. Ah ok, Jerry Trayfor. Oh putain quel trip c'était vraiment trop bon ça ! » s'exclama t-elle. Louis la regardait derrière la fenêtre à demi-baissée, d'un air abasourdi. La petite fille venait de montrer sa double personnalité, venant sans doute de ses origines étranges, faisant regretter le pauvre homme de l'avoir accoster.
- »Bon, heu, tu veux venir dans ma voiture alors ? Demanda-t-il d'une voix incertaine. Il y a ...Hum... des ..bonbons....
-Oh, dit-elle, des bonbons, pourquoi pas. Mais à quoi sont-il ? Moi, ce que je préfère, c'est les sucettes . »
C'est alors que Louis entra dans un très bref état second, et parla comme un fou qui n'aurait vu personne depuis 6 mois.
« -Oui oui oui tu aimes ça les sucettes petites, mais si tu continues comme ça je VAIS TE SODOMISER AVEC DU VERRE PILE TU COMPRENDS ? TU LE COMPRENDS, CA ? EST-CE QUE TU LE COMPRENDS ? Excuse moi, je me suis un peu emporté. Je manque beaucoup de tact avec les jeunes d'aujourd'hui vois tu. Mon fils est mort il y a de cela 8ans d'un cancer du prépuce c'était vraiment affreux, ma femme et moi avons beaucoup pleuré, presque autant qu'à la mort de notre fille, décédée d'un cancer des poils. Mais ce matin m'a femme est morte (il serra les dents), j'ai perdu mon boulot, et je dois en vitesse immoler un car avant que les passagers ne s'en échappent. Alors, tout ce que je te demande.... C'est d'aller dans ma voiture manger..
- Oh, grand fou, dit Saïda d'un air gêné en lui coupant la parole.
-..des bonbons.. termina Louis.
- C'est que j'ai beaucoup de devoirs à faire, notamment un exposé sur la condamnation des crabes à grosse pince noire unilatérale d'Indonésie. J'en ai pour lontemps. Peut-être pourrais-je venir une autre fois, et on goutteras ces fameuses sucettes ! Dit-elle à la façon d'une petite sauvageonne mexicaine.
- Mais attends, là, tu n'as pas dût bien me comprendre. Je ne te laisse pas le choix. TU N'AS PAS LE CHOIX !!!!
Il sortit vivement ses bras de la fenêtre et empoigna la fillette puis essaya de la faire rentrer de force par la fenêtre à moitié baissée de la vieille caisse. Mais l'ouverture était bien trop étroite et ses vêtements se déchirèrent et elle se coupa à plusieurs endroit de la peau. Puis elle tomba la tête la première sur les genoux de Louis, qui démarra en trombe sa voiture, ses moustaches frémissant dans le vent et ses yeux roulant dans leurs orbites.
Jerry Mac Dorbick était prêt. Les rideaux étaient fermés, la pièce sombre. Il avait ouvert deux trois pages de sites internet de cul, avait ouvert sa braguette et le soldat était sortit, fièrement, au garde à vous. Mais quelle que chose manquait. Quelque chose d'important au bon déroulement de l'opération, que son absence avait trahi maintes fois. « Les mouchoirs, merde ! » beugla-t-il. « Il va falloir que je me relève pour aller les chercher, putain ça fait chier, c'est pas permis d'imposer ça aux gens ! »
Jerry Mac Dorbick était un immigré australien venu en France car persécuté dans son pays natal. Là-bas, on l'appelait « Softy Arse » littéralement, « Fesse Molle ». Mais s'ils seulement le problème venait des ses fesses, ça aurait été. Mais non : il était victime d'une déformation génétique très rare. Il avait un anus sur son coude droit. Un anus fonctionnel, évidemment, le rectum y étant relié. Sa mère avait voulu le tuer à sa naissance, mais les chirurgiens l'avaient payer pour qu'ils puissent l'observer ; les années étaient passées, et d'école le Jerry vivait à peu près normalement. Bien entendu, il avait eut une enfance très malheureuse, ses camarades considérant comme un phénomène de foire, il était très triste. Il avait fait plusieurs tentatives de suicide, mais passait sa haine sur ses animaux de compagnie. Mais tout c'était arrangé depuis qu'il avait trouvé un bon job tranquille, et une petite maison. Il n'était pas riche, mais vivait heureux, en dehors des sarcasmes de ses camarades. Très peu de personnes étaient au courant de cette particularité assez monstrueuse.
En effet, il était cocasse de le voire pencher son coude au dessus de la cuvette et de contracter ses biceps pour chier. Puis d'arracher des feuilles de papier hygiénique et de se frotter le bout du coude avec.
En France, il s'était fait une nouvelle vie paisible, avec des voisins charmants, du moins ce qu'il en pensait car il avait appris à ne pas être exigeant. Il lui arrivait d'échanger quelques mots avec son voisin, un chauffeur de bus proche de la retraite, qui n'était autre que Louis. Mais il n'aimait pas sa femme, elle le regardait bizarrement à chaque fois que leurs regards se croisaient.
Saïda Al Kouachbite ouvrit lentement les yeux. Elle eut la stupeur de se voire enchaîner sur une chaise assez coquette avec une chaîne en métal huileuse qui servait d'habitude à tracter les voitures dans le fossé. Elle poussa un cri si fort qu'il effraya le chien de Louis à travers la cave et même Jerry Mac Dorbick qui était en train de s'essuyer le coude.
Louis accouru de l'autre bout de la cave pour lui bailloner la bouche de ses grosses mains rugueuses. La pièce était éclairée uniquement par une petite ampoule qui se balancait, ce qui donnait une atmosphère encore plus effrante. Il se dirigea vers un petit lavabo, et entreprit de laver son grand couteau de cuisine, de l'écume à la bouche, ce n'était plus Louis, mais son côté maléfique qui jaillissait de ses profondeurs psychiques. Puis il aiguisa l'ustensile et le fit briller devant ses yeux ; derrière lui, la petite fille noire pleurait sous son baillon ce qui exita davantage son ravisseur qui l'entendait.
« -On dirait que ça va être ton tour. » fit Louis d'un air calme, malgrès la bave qui coulait sur son menton. « Tu as de la chance, jeune fille, tu vas connaître la mort, tu rejoindras plus vite le paradis, et je boirais ton sang en ton honneur. »
« -Mmmmhhh ! Mhmhmhmhmh ! ! !
-Qu'est-ce que tu dis, je ne comprends pas un traître mot de ce que tu dis, bordel de cul, articule nom d'un chien !
-MMMMMmhhmhmhmmh !
-Ah ok. »
Il regarda le visage couvert de larmes de Saïda, puis elle le regarda à son tour, ses yeux lui implorant de lui laisser la vie.
« -Jeune fille, tu peux dire adieu à tes petites couettes ! »
Il leva le couteau au dessus de sa tête et le précipita vers le corps de sa victime. Mais il eut tout à coup un flash d'1/10 ème de seconde dans sa tête ou il vit une loutre dressée sur ses petites pattes arrières. Il stoppa net son geste et tomba brusquement en arrière, désarticulé, lâchant son couteau des mains... Il était par terre quand il se réveilla, mais il ne s'était passé que 2 secondes et quand il ouvrit ses paupières, la chaise était vide, la grosse chaîne en métal pendouillant dessus.
« BORDEL DE BITE DE CHIEN DES ALPES, où est passée la petiote ? »
Par réflexe, il chercha l'arme par terre, et ne la trouvant pas, il se retourna et vit la petite fille, debout, droite, le couteau dans sa main gauche. Elle le regarda, puis sa bouche se déscripa et elle éclata d'un rire diabolique.
« HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! ! ! JE SUIS, HA HA HA, JE SUIS ... »
Louis sentit sa vessie se dilatée en même temps que son cul se mit à chier tout ce qu'il avait dans ses intestins. Louis se vidait littéralement se tout liquide de son corps, par tout les orifices, y compris ses yeux et ses oreilles. Mais il restait conscient et ne ressentait aucune douleur.
« JE SUIS... LA LOUTRE ! » cria Saïda Al Kouachbite.
Louis eut un autre éclair, où il se vit, se rappela avoir fait un pacte avec le diable.
« JE SUIS LE DIABLE ! !. Je suis venu te chercher.... »
Puis sous les yeux ébahis de Louis qui continuait de se vider lamentablement, le visage de la petite fille se déforma, ses mains, et ses jambes se couvrirent de poils marrons, puis tout son corps. Son visage s'allongea, se transformant en une énorme loutre puante et maléfique.. Le rythme cardiaque de Louis se mit à augmenter, tandis que la loutre difforme criait : « Louis, je veux mon dût, mon dûûûût, ma pitance ! Louuuuuis ! ! ! ! HA HA HAHAHAHAHAHAHAHA! ! ! ! Mon dût ! »
Puis louis creva, entouré de merde, de sang et de pisse, le cri de la loutre résonnant dans ses oreilles. »
Des coups sourd se firent entendre, et Jerry Mac Dorbick entra d'une manière fracassante une hache à la main, car il avait défoncer la porte après avoir entendu les cris de la petite fille. Il vit Louis, mort aux pieds de la petite fille, puis il la vit, pleurant à chaudes larmes sous son apparence de petite fille normale...
« OH MY FUCKING GOD ! »
Il eut tellement peur que de la merde coula par ses manches.
Louis se réveilla en sueur d'un horrible cauchemar. Sa grosse cuisinière de bonne femme ronflait comme une vache. Il venait de rêver qu'une loutre mouillée vêtue d'un bavoir lui enseignait les joies du logarithme népérien et de la fonction exponentielle, et il essayait de se défendre en disant « non,non, Jacob ne doit pas entrer dans cette pièce, non il ne doit pas ;et surtout pas avec un paquet de bonbons Haribo » ...
« _Bon Dieu, non, c'est impensable ! » dit-il, en se levant du lit. « Cela n'a aucun sens ! Elle ne PEUT pas être mouillée, ca voudrait dire qu'elle vient de prendre un bain, et les loutres ne prennent pas de bain ! »
Il mit ses chaussons et ouvrit la porte de la chambre.
«-Qu'est_ce que tu dis ? » demanda sa femme.
« -Ta gueule. »
Un bon café devrait le réveillé pour de bon. Il alluma la cafetière, mit de la poudre dans une tasse, et alla chercher tout le nécessaire pour le petit déjeuner. Il était content d'avoir été réveillé plutôt, il ne mangerait pas en compagnie de sa grosse baleine qui lui faisait office de femme. (d'ailleurs j'écris avec Office.) Mais son physique n'était pas des plus enviables. Sa figure fripée de cinquantenaire a libido faible, son ventre redondant et son gros nez rouge d'ancien alcoolique avait eu raison de sa bonne humeur il y a bien longtemps. Il versa l'eau bouillante dans la tasse et remua avec passion à l'aide de sa petite cuillère.
Un bruit de carton renversé se fit entendre dans la cuisine. Louis tourna brusquement la tête. Son coeur battait vite. « Marie ? » demanda-t-il instinctivement.
Mais ça ne pouvait être elle. Sa femme n'était pas sortie de la pièce ou elle ronflait. Il se força à dominer sa peur et fit comme si rien n'était.
Louis n'avait pas une vie passionnante. N'étant pas doué pour les études et n'étant pas de nature acharné, il n'avait jamais cherché plus loin que chauffeur de car. Et oui, Louis était chauffeur de car depuis maintenant 30 longues et monotones années durant lesquelles il avait eu des périodes de profond désespoir ; mais ces périodes l'avaient endurci. Il avait acquis une certaine expérience. Et depuis qu'il s'était levé, il sentait quelque chose d'anormal dans la maison. Comme si son instinct lui disait d'être sur ses gardes, mais il essaya de chasser cette sensation et pensa qu'elle se dissiperait en sortant de chez lui.
Il faisait encore noir lorsqu'un vieux car jaune arriva silencieusement et s'arrêta devant l'abri-bus, en faisant crisser ses freins. Des enfant d'une tranche d'âge assez variée attendait, bavardant et claquant des dents. Ils se précipitèrent vers le véhicule, plus par hâte de se réchauffer que de passer devant Louis qui était de nature bourrue. Il appuya sur un bouton et la porte de devant s'ouvrit. Un petit homme roux entra, remplit de taches de rousseur et parti s'installer dans le fonds. Louis détourna la tête, ayant du mal à cacher son dégoût et s'enfila une pastille Valda, dans un de ces gestes d'élan qui nous servent à camoufler une expression faciale. Suivirent une ribambelle de gosses tous aussi fourbes et menteurs les uns que les autres. Il les détestait. Ces petits connards qui, dés qu'il avait le dos tourné, parlaient entre eux, ces petits fumier qui se battaient entre eux comme une meute d'ours pour conquérir une femelle, ces petites tafioles qui jouent les durs en groupe mais qui se pissent dessus quand ils sont tout seul, « moi je te les renvoie dans leurs pays ces Abdullah et compagnie, moi d'mon temps j'allais chercher l'eau au puits et je chialais pas quand le chien avait pissé dans ma soupe, à l'époque on travaillait et on emmerdait pas les autres, .. » ruminait_il, et avec tout ça, il n'avait pas remarquer qu'il était en retard sur son horaire...
Il se ressaisit, et démarra avec précipitation le vieux car jaune, qui toussota puis cala aussitôt.
C'est alors que Louis entendit un rire, au fond, très discret ; mais il entendit très bien la haine et l'hostilité qui en échappait. Mais peut-être au fond était-il un peu parano. Toujours est-il que Louis éprouva une colère intense, une sensation extraordinairement forte, qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant. Ses muscles se raidirent, son cerveau se brouilla et il ne pensa plus rien pendant 10 secondes mais sa haine s'accumula. Il n'entendit pas les jeunes derrière lui le charrier. Ses mains se comprimèrent sur le volant, puis il rouvrit les yeux en même temps qu'il se leva de son siège, brutalement. Il devait éjaculer cette haine, se lâcher, de toute façon c'était comme une sorte de non-retour, il lui été impossible de se contrôler.
Il se dirigea vers l'auteur du rire. C'était ce sale petit roux, pas de doute. Il l'empoigna par le col et le fit monter avec son bras, et à un certain angle leur regard se croisèrent, et voyant son air de petit animal battu et craintif ( comme un chien fait quand il sait qu'il a fait une bêtise ) il ne put s'empêcher d'exploser de rire, ce qui eut pour effet de libérer une partie de sa tension. Le pauvre petit crut sûrement qu'il n'avait plus rien à craindre, que le chauffeur de bus lui faisait une bonne blague. Il resta suspendit en l'air pendant environ 5 secondes, puis lentement, Louis le baissa.
Mais au lieu de le poser par terre, il le fit remonter à très grande vitesse et lui explosa le crâne contre le plafond. Du sang lui coula aussitôt sur les mains, et la tête de l'enfant s'affaissa en arrière d'une manière assez étrange. Louis le laissa tomber et s'essuya les mains sur le siège le plus proche.
Puis il sortit en fermant le vieux car jaune à clé, et partit dans le froid, calmé, en pensant à son bidon d'essence.
Louis était rentré chez lui à pied, et il faisait jour quand il poussa la porte de chez lui. L'odeur de maison de retraite lui submergea les narines, et il se demanda comment il avait fait pour supporter sa vie de merde, sa maison de merde, et sa femme moche. D'ailleurs celle-ci cria à travers la porte, avec sa voix de concierge refoulée : « C'est toi ? ». Il ne jugea pas la peine de répondre, et continua d'enlever ses chaussures et son manteau puis ouvrit la porte qui le séparait du salon dans lequel sa femme trônait. Un son de télévision lui indiqua qu'elle regardait une série tout à fait adaptée à son style. Mais le fait que Louis revienne si tôt alors qu'il était censé travaillé lui fit retourner sa grosse tête de vache de traite, et lever ses yeux cernés, par dessus le canapé couleur merde.
« _T'es pas au travail ? Demanda t-elle en insistant sur le son « a ». »
Il s'orienta vers la cuisine, dans l'espoir de trouver un objet coupant.
Il vit scintiller plusieurs couteaux de cuisine, qui serait ma foi tout à fait adaptés pour découper de la viande bovine. Il était très calme lorsqu'il s'empara d'un spécialement long et large au manche noir. Il n'avait pas l'habitude de cuisiner.
« -Mais dis-donc tu pue ! » dit-elle lorsqu'il passa derrière elle.
Et c'est vrai que Louis puait.
« -Si je pue, c'est parce que je me suis frotté contre ta mère, SALOPE ! »
Et il lui enfonça le couteau avec force pile entre deux vertèbres du cou, et le sang jaillissant par la plaie, il fit jouer l'instrument dans le trou de haut en bas histoire de décoller les vertèbres. Du sang coula de sa bouche et de son nez. Des craquements sonores des os et le bruit du déchirement de la chaire, il en éprouva une incroyable satisfaction, comme s'il se libérait d'un poids énorme qu'ils aurait porté durant toute sa vie ; « Marie » tomba en avant de la même façon désarticulée que l'enfant roux, couchée sur le dos. Il pouvait voir son visage tuméfié, mais ce fut le seul moment de leur longue vie en couple ou Louis lui trouva un air sympathique, et même, en cherchant bien, un peu de charme. Un peu.
S'essuyant le visage, il quitta la pièce laissant les médiocres acteurs de la série s'inquiéter du sort d'une Jennifer ou d'un quelconque Tommy. Mais avant de quitter la maison, il s'empara de deux bidons rouge remplit d'essence dans le débarras, qu'il posa dans le coffre de sa voiture, son chien lui courant joyeusement autour.
La petite fille chantait gaiement en rentrant de l'école, trottinant d'un pas allègre. Ses petits souliers vernis rouges jurait avec sa peau noire, et sa petite jupe grise voletait au vent. Les bruits de ses petits pas sur l'asphalte furent bientôt couverts par le bruit d'une voiture rouge particulièrement laide qui s'arrêta devant elle.
« Il m'a regardé, il s'est approché
Il m'a tripoté, Et j'ai bien aimé
Il m'l'a mise dans le nez, Il m'a faite saigner
Il a rigoler, Moi j'ai bien aimé
Je l'ai immoler, Puis je l'ai mangé
Il goûtait salé, Moi j'ai bien aimé
Et je suis rentrée, Avec mes petits pieds
Qu'il m'avait sucé, j'avais bien aimé...
Quand je suis rentrée, Chez ma vieille mémé
Elle m'a demandé, Si j'ai bien aimé »
Cette chanson qui arrachait les larmes aux yeux s'appelait « La Complainte de la petite Négresse ». Elle était chanté sur un ton mélancolique, et sa petite voix enfantine renforçait le côté attendrissant.
Louis ouvrit la fenêtre avant gauche de sa voiture manuellement et du s'y reprendre à plusieurs fois avant d'y arriver en grommelant. Cependant, Saïda Al Kouachbite, car c'est ainsi qu'elle s'appelait, attendait patiemment.
« -Bonjour ma petite ! Tu veux....des bonbons ? » Son chien qui était assis sur la place du passager avant se mis à aboyer en regardant furieusement la fillette qui arborait l'innocence de la jeunesse. C'était un animal assez laid d'une race indéterminée, sûrement un bâtard (une baltringue ta_vu) qui puai comme tout bon chien qui se respecte. Il s'appelait Nice.
« La paix Nice, la paix ! Sale bète ! La paix Nice ! »
Mais ce ne fut que lorsque que Saïda Al Kouachbite lui ordonna de se taire -Ta gueule, le chien- qu'il se coucha et gémit dans une position soumise sur le fauteuil de la caisse.
« -Alors ces bonbons, monsieur ? Monsieur, tu me dessines un bonbon ? Là, tout de suite dans un verre. De terre. Terrine de dindon cosmique. Cosmique simiesque mythique rivière dans la nue. Attention aux babouins. Il mordent très fort quand il sont pas content. Cheval de bois mort en bambou d'Éthiopie en guerre contre les termites cannibales du Kosovo. Ah ok, Jerry Trayfor. Oh putain quel trip c'était vraiment trop bon ça ! » s'exclama t-elle. Louis la regardait derrière la fenêtre à demi-baissée, d'un air abasourdi. La petite fille venait de montrer sa double personnalité, venant sans doute de ses origines étranges, faisant regretter le pauvre homme de l'avoir accoster.
- »Bon, heu, tu veux venir dans ma voiture alors ? Demanda-t-il d'une voix incertaine. Il y a ...Hum... des ..bonbons....
-Oh, dit-elle, des bonbons, pourquoi pas. Mais à quoi sont-il ? Moi, ce que je préfère, c'est les sucettes . »
C'est alors que Louis entra dans un très bref état second, et parla comme un fou qui n'aurait vu personne depuis 6 mois.
« -Oui oui oui tu aimes ça les sucettes petites, mais si tu continues comme ça je VAIS TE SODOMISER AVEC DU VERRE PILE TU COMPRENDS ? TU LE COMPRENDS, CA ? EST-CE QUE TU LE COMPRENDS ? Excuse moi, je me suis un peu emporté. Je manque beaucoup de tact avec les jeunes d'aujourd'hui vois tu. Mon fils est mort il y a de cela 8ans d'un cancer du prépuce c'était vraiment affreux, ma femme et moi avons beaucoup pleuré, presque autant qu'à la mort de notre fille, décédée d'un cancer des poils. Mais ce matin m'a femme est morte (il serra les dents), j'ai perdu mon boulot, et je dois en vitesse immoler un car avant que les passagers ne s'en échappent. Alors, tout ce que je te demande.... C'est d'aller dans ma voiture manger..
- Oh, grand fou, dit Saïda d'un air gêné en lui coupant la parole.
-..des bonbons.. termina Louis.
- C'est que j'ai beaucoup de devoirs à faire, notamment un exposé sur la condamnation des crabes à grosse pince noire unilatérale d'Indonésie. J'en ai pour lontemps. Peut-être pourrais-je venir une autre fois, et on goutteras ces fameuses sucettes ! Dit-elle à la façon d'une petite sauvageonne mexicaine.
- Mais attends, là, tu n'as pas dût bien me comprendre. Je ne te laisse pas le choix. TU N'AS PAS LE CHOIX !!!!
Il sortit vivement ses bras de la fenêtre et empoigna la fillette puis essaya de la faire rentrer de force par la fenêtre à moitié baissée de la vieille caisse. Mais l'ouverture était bien trop étroite et ses vêtements se déchirèrent et elle se coupa à plusieurs endroit de la peau. Puis elle tomba la tête la première sur les genoux de Louis, qui démarra en trombe sa voiture, ses moustaches frémissant dans le vent et ses yeux roulant dans leurs orbites.
Jerry Mac Dorbick était prêt. Les rideaux étaient fermés, la pièce sombre. Il avait ouvert deux trois pages de sites internet de cul, avait ouvert sa braguette et le soldat était sortit, fièrement, au garde à vous. Mais quelle que chose manquait. Quelque chose d'important au bon déroulement de l'opération, que son absence avait trahi maintes fois. « Les mouchoirs, merde ! » beugla-t-il. « Il va falloir que je me relève pour aller les chercher, putain ça fait chier, c'est pas permis d'imposer ça aux gens ! »
Jerry Mac Dorbick était un immigré australien venu en France car persécuté dans son pays natal. Là-bas, on l'appelait « Softy Arse » littéralement, « Fesse Molle ». Mais s'ils seulement le problème venait des ses fesses, ça aurait été. Mais non : il était victime d'une déformation génétique très rare. Il avait un anus sur son coude droit. Un anus fonctionnel, évidemment, le rectum y étant relié. Sa mère avait voulu le tuer à sa naissance, mais les chirurgiens l'avaient payer pour qu'ils puissent l'observer ; les années étaient passées, et d'école le Jerry vivait à peu près normalement. Bien entendu, il avait eut une enfance très malheureuse, ses camarades considérant comme un phénomène de foire, il était très triste. Il avait fait plusieurs tentatives de suicide, mais passait sa haine sur ses animaux de compagnie. Mais tout c'était arrangé depuis qu'il avait trouvé un bon job tranquille, et une petite maison. Il n'était pas riche, mais vivait heureux, en dehors des sarcasmes de ses camarades. Très peu de personnes étaient au courant de cette particularité assez monstrueuse.
En effet, il était cocasse de le voire pencher son coude au dessus de la cuvette et de contracter ses biceps pour chier. Puis d'arracher des feuilles de papier hygiénique et de se frotter le bout du coude avec.
En France, il s'était fait une nouvelle vie paisible, avec des voisins charmants, du moins ce qu'il en pensait car il avait appris à ne pas être exigeant. Il lui arrivait d'échanger quelques mots avec son voisin, un chauffeur de bus proche de la retraite, qui n'était autre que Louis. Mais il n'aimait pas sa femme, elle le regardait bizarrement à chaque fois que leurs regards se croisaient.
Saïda Al Kouachbite ouvrit lentement les yeux. Elle eut la stupeur de se voire enchaîner sur une chaise assez coquette avec une chaîne en métal huileuse qui servait d'habitude à tracter les voitures dans le fossé. Elle poussa un cri si fort qu'il effraya le chien de Louis à travers la cave et même Jerry Mac Dorbick qui était en train de s'essuyer le coude.
Louis accouru de l'autre bout de la cave pour lui bailloner la bouche de ses grosses mains rugueuses. La pièce était éclairée uniquement par une petite ampoule qui se balancait, ce qui donnait une atmosphère encore plus effrante. Il se dirigea vers un petit lavabo, et entreprit de laver son grand couteau de cuisine, de l'écume à la bouche, ce n'était plus Louis, mais son côté maléfique qui jaillissait de ses profondeurs psychiques. Puis il aiguisa l'ustensile et le fit briller devant ses yeux ; derrière lui, la petite fille noire pleurait sous son baillon ce qui exita davantage son ravisseur qui l'entendait.
« -On dirait que ça va être ton tour. » fit Louis d'un air calme, malgrès la bave qui coulait sur son menton. « Tu as de la chance, jeune fille, tu vas connaître la mort, tu rejoindras plus vite le paradis, et je boirais ton sang en ton honneur. »
« -Mmmmhhh ! Mhmhmhmhmh ! ! !
-Qu'est-ce que tu dis, je ne comprends pas un traître mot de ce que tu dis, bordel de cul, articule nom d'un chien !
-MMMMMmhhmhmhmmh !
-Ah ok. »
Il regarda le visage couvert de larmes de Saïda, puis elle le regarda à son tour, ses yeux lui implorant de lui laisser la vie.
« -Jeune fille, tu peux dire adieu à tes petites couettes ! »
Il leva le couteau au dessus de sa tête et le précipita vers le corps de sa victime. Mais il eut tout à coup un flash d'1/10 ème de seconde dans sa tête ou il vit une loutre dressée sur ses petites pattes arrières. Il stoppa net son geste et tomba brusquement en arrière, désarticulé, lâchant son couteau des mains... Il était par terre quand il se réveilla, mais il ne s'était passé que 2 secondes et quand il ouvrit ses paupières, la chaise était vide, la grosse chaîne en métal pendouillant dessus.
« BORDEL DE BITE DE CHIEN DES ALPES, où est passée la petiote ? »
Par réflexe, il chercha l'arme par terre, et ne la trouvant pas, il se retourna et vit la petite fille, debout, droite, le couteau dans sa main gauche. Elle le regarda, puis sa bouche se déscripa et elle éclata d'un rire diabolique.
« HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! ! ! JE SUIS, HA HA HA, JE SUIS ... »
Louis sentit sa vessie se dilatée en même temps que son cul se mit à chier tout ce qu'il avait dans ses intestins. Louis se vidait littéralement se tout liquide de son corps, par tout les orifices, y compris ses yeux et ses oreilles. Mais il restait conscient et ne ressentait aucune douleur.
« JE SUIS... LA LOUTRE ! » cria Saïda Al Kouachbite.
Louis eut un autre éclair, où il se vit, se rappela avoir fait un pacte avec le diable.
« JE SUIS LE DIABLE ! !. Je suis venu te chercher.... »
Puis sous les yeux ébahis de Louis qui continuait de se vider lamentablement, le visage de la petite fille se déforma, ses mains, et ses jambes se couvrirent de poils marrons, puis tout son corps. Son visage s'allongea, se transformant en une énorme loutre puante et maléfique.. Le rythme cardiaque de Louis se mit à augmenter, tandis que la loutre difforme criait : « Louis, je veux mon dût, mon dûûûût, ma pitance ! Louuuuuis ! ! ! ! HA HA HAHAHAHAHAHAHAHA! ! ! ! Mon dût ! »
Puis louis creva, entouré de merde, de sang et de pisse, le cri de la loutre résonnant dans ses oreilles. »
Des coups sourd se firent entendre, et Jerry Mac Dorbick entra d'une manière fracassante une hache à la main, car il avait défoncer la porte après avoir entendu les cris de la petite fille. Il vit Louis, mort aux pieds de la petite fille, puis il la vit, pleurant à chaudes larmes sous son apparence de petite fille normale...
« OH MY FUCKING GOD ! »
Il eut tellement peur que de la merde coula par ses manches.
07/12/08 à 11:39:54
Tu as un style d'ecriture tres Stephen King-ien
no-sweet par contre
la facon dont t'ecris est super mais la fic pas terrible
26/11/08 à 00:45:31
Pavay césar
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