Note de la fic : Non notée

Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.


Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne



Chapitre 9 : Le réveil


Publié le 02/07/2016 à 16:14:23 par MarianCross

Chapitre 5 : Le réveil

(Soundtrack :
)

1 semaine plus tard ... Complexe Terra-Nova, Antarctique.

Cela faisait désormais sept jours qu'Angela travaillait sans relâche. Sept jours, qu'elle ne dormait plus. Sept jours qu'elle n'avalait plus grand chose. Sept jours qu'elle se tuait à maintenir le Commandant d'Overwatch en vie.

Elle se voyait encore là-bas, en Allemagne, tendre la main vers Reinhardt qui tenait le cadavre d'Ana dans ses bras. Angela fît ce qu'elle savait faire de mieux en ce monde : des miracles. Elle parvint à maintenir l'organisme d'Ana "en vie" pour la durée du rapatriement. Néanmoins, la science devait également avoir sa part de travail, et très souvent, c'était le plus gros chantier.

Aidé d'Athéna, l'intelligence artificielle du complexe, le Docteur Ziegler parvint à réparer les dégats subit par la structure corporelle d'Ana. En partie, tout du moins. Les dégats au niveau physiologiques étaient conséquents, Angela n'osa pas imaginer l'impact psychologique subit par le Commandant lorsqu'elle se vît mourrir dans les bras de son compagnon.

Dans le projet REAPER, l'aspect psychologique avait été volontairement écarté car Reyes devait être transformé en machine de guerre. Ici, avec Ana, c'était différent. Overwatch avait besoin de sa personalité intacte, néanmoins, l'expérience de la mort devait certainement changer celui qui la vivait.
Le Docteur Ziegler posa ses outils chirurgicaux, puis se poussa de la table d'opération, son tabouret à roulette glissa le long de la pièce. Angela s'agrippa à une table, et en saisit un dispositif mécanique. Un coeur artificiel. Elle l'avait conçu elle-même, mais ne l'avait jamais utilisé sur un patient. Elle en craignait trop les effets qui étaient encore inconnus. Le problème qui se posait était que le coeur d'Ana était trop endommagé, et que les greffons étaient trop rares. Elle reposa l'objet, soucieuse. Le visage meurtri d'Ana la hantait, l'effrayait.

Soudain, l'ordinateur du labo sonna, la loge d'Athéna apparût :

- Oui ? demanda Ziegler en s'approchant du terminal.
- Docteur, vous devriez vous rendre au laboratoire du projet REAPER, il y a un problème, déclara la voix douce et mélodieuse de l'intelligence artificielle.
- Comment ça ? s'étonna Angela.
- Le Directeur Général estime qu'il est temps de réveiller le Lieutenant. Il a ordonné la levée de la cryostase, expliqua Athéna d'un ton neutre.
- Que personne ne touche à rien Athéna, j'arrive tout de suite ! s'exclama Angela en pianotant sur l'ordinateur. Je bloque toutes les accréditations.
- Vous ne pourrez pas toutes les bloquer, Docteur Ziegler. Le Docteur Winston est votre supérieur et pourrait s'affranchir de vos blocages.

Angela bondit précipitamment de son tabouret à roulettes et se jeta en dehors de la pièce. Soudain, elle s'arrêta sur le pas de la porte. Elle observa le corps inanimé d'Ana une dernière fois, comme pour s'assurer qu'il n'allait pas se réveiller. Le Docteur baissa les yeux avant d'éteindre la lumière et de s'en aller.
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- Je suis navrée Monsieur Lacroix, je ne peux vous autoriser à procéder au réveil du Lieutenant Reyes, vous n'avez pas les autorisations suffisantes, expliqua Athéna au Directeur Général d'Overwatch qui faisait les cents pas dans une pièce adjacente au labo attribué au projet REAPER au centre duquel trônait une cuve cryogénique à l'intérieur de laquelle était conservée le corps de Reyes.
- Oui je sais Athéna, tu me l'as déjà répété trois fois, répondît Lacroix, las, qui massait son bouc, avant de littéralement exploser. Mais bon sang nous avons besoin de lui ! s'exclama t-il en pointant du doigt le Lieutenant à travers la vitre sans tain . Maintenant !
- Vous n'avez pas les autorisations nécessaires, Monsieur Lacroix, répéta l'intelligence artificielle avec le calme qui la caractérisait.
- Faites moi penser qu'il faudra un jour débrancher cette I.A, grogna t-il tandis qu'Angela faisait au même moment irruption dans la pièce. Les gardes armés qui accompagnaient Lacroix se retournèrent.

- Qu'est ... Ce que ... Vous faites ? Articula soigneusement Angela, loin d'être intimidée.
- N'y voyez rien de mal, Docteur Ziegler, déclara Lacroix en ordonnant à ses gardes de sortir d'un geste de la main. Il désigna ensuite les sièges de la pièce avant de s'asseoir. Le Directeur Général croisa les jambes, confortablement installé, il priait désormais à Angela de faire de même. Celle-ci n'esquissa pas un seul geste, de marbre. Lacroix porta son poing à la bouche qu'il mordit frénétiquement avant de le retirer. Nous avons besoin de lui ! expliqua t-il, Overwatch a besoin de lui. Le monde ! A besoin de lui, s'écria t-il avec la grandiloquence qui le distinguait. Il accompagnait toujours ses discours par de grands gestes ainsi qu'une intonation dynamique des plus convaincantes.
- Il n'est pas prêt, rétorqua Angela en s'approchant de la vitre sans tain qui se trouvait derrière le siège de Lacroix. Il n'est pas encore stable sur le plan émotionnel.
- Et alors ! s'exclama le Directeur Général en penchant sa tête en arrière pour observer son interlocutrice. Tout ce que nous lui demanderons, ce sera des détruire des machines. C'est dans ses cordes, déclara t-il en levant l'index. Angela ne répondît pas, perdue dans ses pensées. Dans le pire des cas, nous nous en débarrasserons, ajouta simplement Lacroix avec une terrible indifférence qui écorcha la jeune femme.
- Nous nous en débarrasserons ? répéta t-elle, vide de toute intonation, incapable de comprendre comment il ferait en cas d'incident.

Pour la première fois, l'éthique et la morale lui posait un obstacle. Elle caressa la vitre de ses doigts gantés, hésitante, soucieuse. Perdue. Avec Lacroix, tout semblait si simple, si évident.

- Alors c'est donc ça, un produit jetable à votre bon vouloir. Un jouet. C'est tout ce qu'il représente pour vous, chuchota Angela. Il redressa la tête, sans répondre, puis s'agita sur on siège avant de finalement décider de se lever. Il s'approcha d'Angela puis lui posa finalement la main sur l'épaule, elle sursauta un bref instant.

- Je sais, que vous m'avez retiré les autorisations, murmura t-il à son oreille. Je pourrais vous mettre à pied pour ça. Angela ferma les yeux, un frisson parcouru son corps entier. Mais vous êtes une jeune femme raisonnable. Il s'éloigna lentement à reculons avant de brusquement lui tourner le dos. J'ai donc une proposition à vous faire, s'exclama t-il. Soit ! Je vous licencie, vous exclu du complexe pour trahison et fait appel au Docteur Winston qui se chargera effectivement de réveiller ce zombie, là-derrière. Soit ... Il hésita un instant. Soit, vous le réveillez vous-même et nous serons alors quittes. Il lui laissa un petit moment de réflexion avant de reprendre. Vous avez vue le Commandant mourir Angela, avez perdu de la famille et des amis, vous savez de quoi sont capables nos ennemis. Nous devons apporter une réponse proportionnelle à la gravité des derniers événements survenus si nous voulons assurer la survie de notre espèce. Et notre survie, déclara t-il. Repose, il s'approcha rapidement de la vitre sans tain, sur le Lieutenant, !@#$%^, de Reyes, s'écria t-il brusquement en frappant la vitre. Une violence et une vulgarité qu'il n'avait pas l'habitude d'éprouver. Est-ce que vous comprenez ? demanda t-il d'une voix mielleuse en reprenant instantanément son calme.

Un long silence s'installa, Ange était perdue dans ses pensées, son regard vide était tourné vers Reyes. Lacroix se rapprocha d'elle encore une fois, il prit place à ses côtés, silencieux. Au fil du temps, elle douta du projet qu'elle jugea trop dangereux.

De son vivant, Reyes n'était pas le genre d'homme avec qui il était possible de discuter. Il était avide de sang et de violence. Il ne connaissait ni la peur, ni la pitié, et encore moins les remords. Des ordres lui étaient donnés, et il les exécutaient. Il était l'instrument de la volonté de la Hiérarchie, soupçonné de tremper dans de sordides affaires de meurtres pour le compte de certains Chanceliers corrompus, rien n'a jamais été prouvé cependant.

Elle n'avait définitivement plus confiance en ce projet, néanmoins, elle ne pouvait pas désobéir. Du moins, pas tant qu'elle n'aurait pas arrachée Ana des bras de la faucheuse. Angela tourna son regard vers Lacroix qui se trouvait debout à ses côtés, elle reporta ensuite son attention sur le panneau de commande qui faisait face à elle.

(Soundtrack :
/u>Y)

- Athéna.
- Tout de suite Docteur Ziegler, répondît l'intelligence artificielle tandis que la cuve cryogénique basculait lentement à la verticale, expulsant plusieurs jets de fumée blanche. Activation des systèmes de sécurité, déclara Athéna tandis que des tourelles s'activaient aux quatre coins du laboratoire. Peu à peu, la vitre givrée de la cuve s'éclaircit, laissant apparaître un masque de mort.

Angela préférait définitivement oublier l'homme qui se trouvait derrière, elle détourna le regard et s'en alla. Aujourd'hui, c'était à un monstre qu'elle avait sciemment donnée naissance.

- Mais qu'est ce qu'elle fout ici ! s'exclama Gérard alors qu'Angela sortait de la pièce. Le Docteur se retourna et son visage se décomposa lorsque, horrifiée, elle aperçut une petite fille entrer dans le labo, de l'autre côté de la baie vitrée.

___________________________

Fareeha jouait à cache-cache avec le petit singe avec lequel elle s'était liée d'amitié. Elle ne comprenait pas trop comment il faisait pour la comprendre alors qu'il n'était qu'un animal, mais peu importe, cela la réconfortait lorsque sa mère partait un peu trop longtemps. Bien évidemment, le Docteur Winston était au courant et avait même proposé à la petite de l'emmener chez elle, elle n'attendait que l'approbation de sa mère.

Au détour d'un couloir, elle se retrouva face à une porte barrée d'un holomarquage restreignant l'accès. Elle ne savait pas lire, néanmoins, la couleur rouge du marquage lui fît clairement comprendre qu'elle n'avait pas le droit d'entrer. C'est alors que sa curiosité pris le dessus, et puis, peut-être que le singe se trouvait à l'intérieur, car après tout, lui non plus ne savait pas lire.

Elle pénétra dans la pièce, un immense container se trouvait à l'intérieur, expulsant de la fumée blanche et froide. Une alarme retentit et un gyrophare rouge s'activa. Soudain, la porte de la cuve se déclencha, Fareeeha était ébahie. Elle s'approcha encore un peu lorsque finalement de la fumée noire s'en échappa. La matière volatile virevolta à travers la pièce, semblant en sonder chaque recoin.

- Souffrances ... une voix fantomatique susurra ce mot qui résonna dans le laboratoire de manière inquiétante. Agonie ... Fareeha pris finalement peur et hurla avant de se recroqueviller sur elle même. La porte derrière elle coulissa et le petit singe s'engouffra dans la pièce pour se percher sur l'épaule de la petite.
- Ma haine me consume, siffla la voix issue des enfers tandis que la fumée d'approchait d'elle. Mes tourments s'agitent au fond de mon être. Pourquoi ?

Un homme en manteau noir, encapuchonné et coiffé d'un masque terrifiant se matérialisa devant eux. Le singe couina en faisant de grand gestes. Il descendit de l'épaule de Fareeha puis la tira par le bras. La petite tomba et se hissa sur le sol tandis que l'inconnu sondait son environnement. Il posa finalement ses yeux sur la petite qui soutenait son regard, paralysée.

- Qu'est ce que tu regardes, pesta finalement Reyes tandis que les canons des tourelles se braquaient sur lui.

- Fan... Tas ... Tique ... Articula Lacroix derrière la vitre, bouche bée tandis qu'Angela se jetait contre la porte du laboratoire. C'est confiné, remarqua Gérard l'air abstrait, fasciné par tant d'élégance. Angela tambourinait la porte sans relâche, derrière, le petit singe ne cessait de couiner.
- Athéna ! Ouvre cette porte ! Hurla t'elle en se retournant vers la caméra de la pièce.
- C'est impossible, regretta l'intelligence artificielle.
- Elle est en danger Athéna, ouvre cette porte ! Maintenant ! s'égosillait Angela en lançant un regard à travers la vitre.
- Je n'ai aucune prérogatives lorsque la quarantaine est activée Docteur, je n'ai donc pas accès aux commandes internes au laboratoire. La lumière se coupa subitement dans la pièce d'à côté et la jeune femme cessa de frapper la lourde porte d'acier.
- Non, non, non ... répétait t-elle, paniquer, tandis qu'elle longeait la vitre, tentant d'y voir quelquechose.
Soudain, une petite lumière rouge s'alluma dans le noir, dans un coin de la pièce où se trouvaient Fareeha et Reyes. La lumière avançait tandis que des bruits de pas résonnaient.
- C'est pas elle que tu cherches, déclara un homme dont Angela aurait pû reconnaître la voix parmis des milliers d'autres.
- Jack, sursauta t-elle, mais qu'avez vous fait ? maugréa Angela en saisissant Lacroix par le col. Vous êtes complètement barge, hurla t-elle en le secouant. Ce dernier éclata de rire.
- J'assure la survie de notre espèce, Docteur, rétorqua t-il alors qu'Angela en perdait l'équilibre. Elle le relâcha, puis se jeta sur un siège, c'était un cauchemar. Un véritable cauchemar.
- -*!@#, si ça c'est pas une surprise, siffla Reyes de sa voix cauchemardesque tandis qu'il se saisissait de la petite dans l'obscurité qui était désormais devenue sa nouvelle nature. Fareeha hurla.
- Je te le répéterai pas deux fois, Reyes. Tu la lâche, menaça Morrison qui pouvait voir dans le noir grâce à sa visière tactique.
- Sinon quoi ? Tu vas me tuer peut-être ? ricana Reaper dans le noir alors que Jack serrait les poings.
- Je t'aurai prévenu, mon pote.

Jack actionna un détonateur et les tourelles tirèrent chacune un ardillon qui vint se planter dans le corps de Reyes. Ce dernier grogna de douleur, avant de finalement être terrassé par d'intenses décharges électriques. Il lâcha immédiatement la petite qui se précipita dans un coin de la pièce. Reaper tentait de reprendre sa forme d'ombre, mais le courant électrique était trop fort. Il hurla finalement si fort que tout le monde, excepté Jack, se boucha les oreilles. Son cri était terrifiant, sa voix, effrayante. Morrison s'approcha de son ancien compagnon puis le mis K.O d'u coup de poing.

La quarantaine cessa aussitôt et Angela fût la première à se précipiter dans la pièce pour serrer Fareeha qui se jeta d'elle-même dans les bras de la suisse. Le Docteur Ziegler, qui avait complètement été larguée par ce qu'il venait de se passer, jeta un regard à Morrison sans trop en croire ses yeux. Ce dernier s'en alla sans un mot. Au milieu de la pièce, Reyes était étendu au sol.

(Ending :
)


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