La 1)

C'est bien beau de narguer votre ancien compère de lycée, mais une vie vous attend. Un avenir prometteur. Et dans cet avenir, vous êtes un fier et beau médecin qui sauve des vies. Et c'est ainsi que vous comptez rendre une petite visite au père de Marion, le bon vieux Guillaume. Oui, vous l'avez trahi. Oui, vous avez trompé sa fille. Oui, vous êtes immoral, en plus d'avoir fait du mal à sa pauvre fille chérie. Mais c'est tellement osé d'aller le voir, que vous voulez tenter le coup

- Tu vas où mon chérie ? S'exclame Lucile, toujours à se tortiller subtilement sur son lit
- J'ai à faire
- Oùùùùùùù ? T_T
- Il y a des choses qu'une petite ne doit pas savoir
- Et une petite peut avoir un bisou ? *_*
- Etant donné qu'une petite sait branler, alors elle a bien le droit à un baiser, lui dites vous plein de fougue en lui arrachant presque les lèvres, avec une embrassade folle et romantique. Une petite doit aussi commander des pizzas pour midi ! Ou des kebabs
- A girl has no kebab, lâche t-elle avec une voix rauque qui ne lui ressemble pas du tout, vous faisant glousser au passage
- Hey t'as du sens de l'humour pour une soumise :P
- Tu ne sais pas de quoi je suis capable... Dit-elle en pinçant CR17 d'une manière très peu commune, le faisant rougir au passage
- Grrr... Toi ce soir je te monte au 7ème ciel

Vous partez donc l'esprit tranquille, fier de savoir que vous avez un toit où dormir, et une "copine" ( si on peut appeler ça comme ça ) à votre retour. Après un trajet fastidieux, vous vous retrouvez devant son cabinet. Il est 13h, c'est l'horaire de sa pause normalement. La secrétaire vous annonce qu'il est derrière l'établissement, en train de fumer sa clope. Pas joli joli pour un toubib ça Une fois là-bas, vous venez à son contact, sans gêne, sans retenu. Vous redoutez l'échange, sachant que son regard à votre égard est le même que celui d'un père pour son fils déchu. Ses yeux n'entrent même pas en contact avec les votres, c'est dire sa froideur

- Monsieur, ça n'a pas peut-être pas marcher avec votre fille, mais sachez que j'ai beaucoup de respect pour vous
- ...
- Les choses n'allaient plus avec votre fille, et puis
- Tu l'as trompé. Je suis déçu, mais vraiment. J'ai eu de la peine pour elle. Mais en sachant ça... Tant pis
- Dites pas ça...
- De toute manière, elle s'est trouvé un nouveau petit copain. Plus mature à première vue, moins "borderline"... C'est le bonheur que je lui souhaite, et que tu ne pouvais lui accorder.
- Hey oh je lui ai offert une bague tout de même !
- Tu vis dans la débauche mon enfant, dit-il d'un regard froid en vous regardant pour la première fois dans les yeux. Ton mode de vie n'est pas compatible avec celui de ma fille. Vos valeurs sont loin d'être les mêmes. A vrai dire, tu lui offrais de la joie, certes. Elle était heureuse. Mais sur le long terme, tu peux repasser. Je préfère la voir stable et épanoui, plutôt qu'attachant à un amour volatile.

Bam, c'est dit. En PLS par les mots d'el padré... Et pourtant, il a raison sur toute la putain de ligne. Mais après tout, qu'est-ce que vous pouvez y faire d'être un connard ? Quelque chose vous prédestinait à l'être malheureusement ( le titre de la fic mdr )

-... On peut quand même rester ami ?
- Par solidarité avec Marion, non.
- Et sinon on peut
- Tires toi.

Bon il commence à s'énervre. Après tout, il a été sympa de pas vous déglinguer la tronche. Son calme naturel a pris le pas sur l'envie de vous enculer férocement Vous partez donc, en promettant que le coeur de Marion sera de nouveau le votre. Promesse en l'air, mais fallait marquer le coup avant de partir.

14h30 : L'avion de Farid s'est cassé. Vous n'avez rien pu faire malheureusement, tant pis. Vous passez au centre commercial, histoire d'acheter un pendentif de 10 euros à Lucile pour marquer le coup ( on passe d'une bague avec diamant, d'un bracelet dorée, à un pendentif de trisomique qu'on choppe au marché. Bravo la décadence ).
Mais QUELLE EST VOTRE SURPRISE quand, au moment d'acheter, vous voyez dans un magasin à proximité Charlène. Oui, la bonne vieille Charlène. Elle a l'air en forme tiens. Aussi ravissante qu'avant. Plus calme, modérée, moins "présente", son aura se ressent pas trop. Malgré tout, elle conserve un charme. Plusieurs questions vous turlupinent

1) Partir lui avouer pour le photomontage. Y'a prescription maintenant

2) Lui taper la bise et partir comme si de rien n'était. De quoi la faire cogiter

3) La prendre en filature. S'informer sur elle

4) Rentrer à la maison et faire un concours de pizza avec Lucile. Soumission au perdant