Chernarus Indépendant
Par : Sleezaille
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Tournage mouvementé
Publié le 08/08/16 à 00:03:16 par Sleezaille
Après environ 15 minutes de route environ, nous arrivons enfin à Svetloyarsk, la route a été assez silencieuse, faut dire que la paysage la-bàs, c'est quelque chose à voir. Une fois arrivés à l'entrée de la ville, Larry rompt le silence.
"Alors, d'après ce que j'ai vu en lisant la carte touristique, c'est une ville de taille plutôt modeste je dirais, avec seulement deux rues, parallèles, qui se rejoignent au niveau du port, donc la route de gauche quand on arrive, c'est la rue des commerces apparemment, la rue de droite, c'est celles des résidences, pas grand chose d'autre à dire, y'a juste une église type russe et la place centrale juste en face, ah oui y'a un hôpital si jamais on se fait bobo, bref, notre camp de base sera ici. Me dit Larry.
-Ok. Bah y'a plus qu'à trouver un hôtel alors.
-Ouais, prend la route à gauche."
Ce que je fais, après à peine 30 secondes de recherche, on le trouve tout de suite, nous entrons donc dans le bâtiment, le réceptionniste nous regarde arrivé l'air assez surpris et vois bien que nous ne sommes pas d'ici. Il nous pose alors la question:
"What can I do for you? avec l'accent russe.
-Hello, we would like to rent a room, 2 persons ,for a week.
-A room, heeeu..yes yes, let me take a look at this..( il regarde son ordi )
-Ok, it will cost 280€.
-Fine, I'll pay by credit card. Il me tend la machine et je suis la procédure de paiement
-Ok, here's your key, room number 24, second floor. Have a nice stay.
-Thanks, bye."
Ceci fait, nous montons donc au second étage, trouvons la chambre au passage assez spacieuse avec deux lits séparés, nous posons nos affaires dans les armoires, ceci fait, je me pose devant la fenêtre avec une vue sur l'hôpital. Je vois qu'il y a du mouvement devant, un bon nombre de voiture y sont stationnées, ça pourrait être un bon endroit pour commencer à tourner. Je décide d'en parler à Larry.
"Hey Larry, regarde l'hôpital la. Je lui pointe l'hôpital par la fenêtre.
-Oula, on dirait que ça bouge pas mal, t'a vu le nombre de voitures devant?
-Ouais, on pourrait commencer à filmer quelques séquences non?
-Bah ouais, pourquoi pas, faut bien commencer quelque part, on montre les badges et c'est bon.
-Okok, bon on y ira demain après-midi ok?
-Ah ouais effectivement, avec le décalage horaire il est déjà 18h? Ouais on y va demain aprem.
-Par contre, tu trouve pas ça bizarre, que les gens dehors en ont limite rien à foutre de ce qui se passe dans leurs pays, mais que l'hôpital sois plein à craqué?
-Bah si les habitants ici sont contents d'être indépendants et qu'ils vont pas aux émeutes, tandis que d'autres y vont et se font charcuter dans des villes plus grandes, ils doivent être transférés ici.
-M'ouais, ça tient la route."
Le reste de la soirée passe assez vite, à 21h on décide d'aller dormir, sous le bruit des sirènes des ambulances, fatigués par le voyage.
Le lendemain matin, on se réveille aux alentours de 11h, Larry regarde les infos sur son smartphone, après 5 minutes, il me tend le portable "Les autorités ont tirés à balles réelles", voici les mots d'un des manifestants.
"Oh merde, les enfoirés! dis-je
-Putin ça craint la, pourquoi ils feraient ça?
-J'en ai aucunes idées, peut-être qu'ici ils ont le droit si ça part en couilles?
-Mais on est pas en Corée du Nord quand même.
-Ca pue cette histoire, si tu veux mon avis.
-Ouais.."
L'annonce nous a quelque peu troublés, peut-être que le manifestant ment, enfin j'espère..
Suite à cela nous prenons le petit déjeuner.
A 14h, nous commençons à préparer le matos, caméras, micros, etc..
une fois que tout est prêt, nous partons mangé dans un restaurant du coin. Dans la rue, les gens ont l'air décontracté, les enfants rigolent, les gens sont souriants, c'est vraiment étrange, leurs population se fait tiré dessus d'après les manifestants, et eux, on dirais qu'ils s'en foutent royalement.
Après avoir manger, nous retournons à l'hôtel, chercher le matos.
Il est 14h30, c'est l'heure d'y aller. L'hôpital étant juste à côté, on ne prends pas beaucoup de temps pour y arriver, les voitures et les ambulances sont toujours aussi nombreuses sur le parking.
Nous décidons de rentrer, accompagnés de nos badges, nous nous présentons au comptoir, où deux secrétaires étaient débordées par les appels téléphoniques et la paperasse à remplir,l'une d'elle nous regarde alors et remarque le matos ainsi que les badges, elle nous fait un signe comme quoi on pouvait tourner, on doit pas être les premiers à tourné. Me dis-je.
Larry allume donc la caméra et commence à filmer les couloirs où des gens blessés, certains en sang, d'autres avec des membres sectionnés, gisant sur le sol et d'autres sur des brancards, le sang contraste avec la blancheur des murs de l'hôpital et l'odeur des produits chimiques est recouverte par celle de la pourriture . Larry et moi ne somme pas choqués, on en avait vu des pires avec l'école.
Après 10 minutes de tournage, un cri retentit, bien plus fort que ceux des blessés, c'est celui d'une infirmière, elle sort d'une des chambres en courant, du sang tâche sa blouse au niveau de son avant-bras droit. S'en suit un mouvement de panique générale, Larry me regarde, je ne comprends pas ce qui se passe, je lui fais signe de filmer tout en déguerpissant du bâtiment.
Nous sommes les premiers dehors, à l'intérieur d'autres cris se font entendre, Larry continue de filmer la scène, c'est un foutoir sans nom, soudain une vitre se brise au rez-de-chaussé, je vois un corps, puis deux, puis trois, la traversé, l'un des corps bouge de façon frénétique, il est entrain de...MERDE, il est entrain de bouffer les tripes de quelqu'un, des cris de douleurs jaillissent de la gorge de la victime.
"PUTIN LARRY, ON BOUGE, ON BOUGE!"
On se barre de l'hôpital en sprintant jusqu'à l'hôtel.
"Larry va chercher la bouffe les sacs et tout, on se barre.
-Ouais t'as raison, on ira ailleurs, ça craint trop la, non mais t'a vu ce qu'a fait ce type? Et j'ai tout filmé en plus.
-Ouais je sais j'ai vu mais bordel il se passe quoi ici?."
Deux minutes plus tard, Larry était redescendu avec tout ce qu'il faut, on met tout dans le coffre, je démarre la voiture et met les gazs pour sortir de cet enfer.
Je roule comme un cinglé sur les berges d'un lac à l'extérieur de la ville, jusqu'à ce qu'une silhouette se jette sur la route.
" ATTENTION!" Hurle Larry.
J'essaie de l'esquiver, je la frappe de plein fouet, je perds le contrôle, s'en suit plusieurs tonneaux, pour ensuite finir dans le lac. Je perds connaissance...
Je me réveille sur la berge, allongé par terre, je vois trouble, et le soleil éblouit fortement ma rétine, je distingue une silhouette au-dessus de moi, c'est un homme, il s'agenouille, vient près de mon visage.
"Larry? C'est toi?"
Il grogne...je le vois...je l'entend, il a les yeux injectés de sang...les cheveux tombants... il me renifle, il pousse un cri à m'en déchirer les tympans.
Puis plus rien...le noir total...
"Alors, d'après ce que j'ai vu en lisant la carte touristique, c'est une ville de taille plutôt modeste je dirais, avec seulement deux rues, parallèles, qui se rejoignent au niveau du port, donc la route de gauche quand on arrive, c'est la rue des commerces apparemment, la rue de droite, c'est celles des résidences, pas grand chose d'autre à dire, y'a juste une église type russe et la place centrale juste en face, ah oui y'a un hôpital si jamais on se fait bobo, bref, notre camp de base sera ici. Me dit Larry.
-Ok. Bah y'a plus qu'à trouver un hôtel alors.
-Ouais, prend la route à gauche."
Ce que je fais, après à peine 30 secondes de recherche, on le trouve tout de suite, nous entrons donc dans le bâtiment, le réceptionniste nous regarde arrivé l'air assez surpris et vois bien que nous ne sommes pas d'ici. Il nous pose alors la question:
"What can I do for you? avec l'accent russe.
-Hello, we would like to rent a room, 2 persons ,for a week.
-A room, heeeu..yes yes, let me take a look at this..( il regarde son ordi )
-Ok, it will cost 280€.
-Fine, I'll pay by credit card. Il me tend la machine et je suis la procédure de paiement
-Ok, here's your key, room number 24, second floor. Have a nice stay.
-Thanks, bye."
Ceci fait, nous montons donc au second étage, trouvons la chambre au passage assez spacieuse avec deux lits séparés, nous posons nos affaires dans les armoires, ceci fait, je me pose devant la fenêtre avec une vue sur l'hôpital. Je vois qu'il y a du mouvement devant, un bon nombre de voiture y sont stationnées, ça pourrait être un bon endroit pour commencer à tourner. Je décide d'en parler à Larry.
"Hey Larry, regarde l'hôpital la. Je lui pointe l'hôpital par la fenêtre.
-Oula, on dirait que ça bouge pas mal, t'a vu le nombre de voitures devant?
-Ouais, on pourrait commencer à filmer quelques séquences non?
-Bah ouais, pourquoi pas, faut bien commencer quelque part, on montre les badges et c'est bon.
-Okok, bon on y ira demain après-midi ok?
-Ah ouais effectivement, avec le décalage horaire il est déjà 18h? Ouais on y va demain aprem.
-Par contre, tu trouve pas ça bizarre, que les gens dehors en ont limite rien à foutre de ce qui se passe dans leurs pays, mais que l'hôpital sois plein à craqué?
-Bah si les habitants ici sont contents d'être indépendants et qu'ils vont pas aux émeutes, tandis que d'autres y vont et se font charcuter dans des villes plus grandes, ils doivent être transférés ici.
-M'ouais, ça tient la route."
Le reste de la soirée passe assez vite, à 21h on décide d'aller dormir, sous le bruit des sirènes des ambulances, fatigués par le voyage.
Le lendemain matin, on se réveille aux alentours de 11h, Larry regarde les infos sur son smartphone, après 5 minutes, il me tend le portable "Les autorités ont tirés à balles réelles", voici les mots d'un des manifestants.
"Oh merde, les enfoirés! dis-je
-Putin ça craint la, pourquoi ils feraient ça?
-J'en ai aucunes idées, peut-être qu'ici ils ont le droit si ça part en couilles?
-Mais on est pas en Corée du Nord quand même.
-Ca pue cette histoire, si tu veux mon avis.
-Ouais.."
L'annonce nous a quelque peu troublés, peut-être que le manifestant ment, enfin j'espère..
Suite à cela nous prenons le petit déjeuner.
A 14h, nous commençons à préparer le matos, caméras, micros, etc..
une fois que tout est prêt, nous partons mangé dans un restaurant du coin. Dans la rue, les gens ont l'air décontracté, les enfants rigolent, les gens sont souriants, c'est vraiment étrange, leurs population se fait tiré dessus d'après les manifestants, et eux, on dirais qu'ils s'en foutent royalement.
Après avoir manger, nous retournons à l'hôtel, chercher le matos.
Il est 14h30, c'est l'heure d'y aller. L'hôpital étant juste à côté, on ne prends pas beaucoup de temps pour y arriver, les voitures et les ambulances sont toujours aussi nombreuses sur le parking.
Nous décidons de rentrer, accompagnés de nos badges, nous nous présentons au comptoir, où deux secrétaires étaient débordées par les appels téléphoniques et la paperasse à remplir,l'une d'elle nous regarde alors et remarque le matos ainsi que les badges, elle nous fait un signe comme quoi on pouvait tourner, on doit pas être les premiers à tourné. Me dis-je.
Larry allume donc la caméra et commence à filmer les couloirs où des gens blessés, certains en sang, d'autres avec des membres sectionnés, gisant sur le sol et d'autres sur des brancards, le sang contraste avec la blancheur des murs de l'hôpital et l'odeur des produits chimiques est recouverte par celle de la pourriture . Larry et moi ne somme pas choqués, on en avait vu des pires avec l'école.
Après 10 minutes de tournage, un cri retentit, bien plus fort que ceux des blessés, c'est celui d'une infirmière, elle sort d'une des chambres en courant, du sang tâche sa blouse au niveau de son avant-bras droit. S'en suit un mouvement de panique générale, Larry me regarde, je ne comprends pas ce qui se passe, je lui fais signe de filmer tout en déguerpissant du bâtiment.
Nous sommes les premiers dehors, à l'intérieur d'autres cris se font entendre, Larry continue de filmer la scène, c'est un foutoir sans nom, soudain une vitre se brise au rez-de-chaussé, je vois un corps, puis deux, puis trois, la traversé, l'un des corps bouge de façon frénétique, il est entrain de...MERDE, il est entrain de bouffer les tripes de quelqu'un, des cris de douleurs jaillissent de la gorge de la victime.
"PUTIN LARRY, ON BOUGE, ON BOUGE!"
On se barre de l'hôpital en sprintant jusqu'à l'hôtel.
"Larry va chercher la bouffe les sacs et tout, on se barre.
-Ouais t'as raison, on ira ailleurs, ça craint trop la, non mais t'a vu ce qu'a fait ce type? Et j'ai tout filmé en plus.
-Ouais je sais j'ai vu mais bordel il se passe quoi ici?."
Deux minutes plus tard, Larry était redescendu avec tout ce qu'il faut, on met tout dans le coffre, je démarre la voiture et met les gazs pour sortir de cet enfer.
Je roule comme un cinglé sur les berges d'un lac à l'extérieur de la ville, jusqu'à ce qu'une silhouette se jette sur la route.
" ATTENTION!" Hurle Larry.
J'essaie de l'esquiver, je la frappe de plein fouet, je perds le contrôle, s'en suit plusieurs tonneaux, pour ensuite finir dans le lac. Je perds connaissance...
Je me réveille sur la berge, allongé par terre, je vois trouble, et le soleil éblouit fortement ma rétine, je distingue une silhouette au-dessus de moi, c'est un homme, il s'agenouille, vient près de mon visage.
"Larry? C'est toi?"
Il grogne...je le vois...je l'entend, il a les yeux injectés de sang...les cheveux tombants... il me renifle, il pousse un cri à m'en déchirer les tympans.
Puis plus rien...le noir total...
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