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CHAPITRE 40 : Pluie de sang
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Sarya : Merci de t'être proposé pour m'accompagné aux toilettes.
Dylan : T'inquiète c'est rien, j'aime bien aider les gens, et puis t'es aveugle tu pouvais pas te débrouiller toute seule c'est normal
Sarya : C'est encore loin ? :)
Dylan : Non, c'est juste après cette porte... après toi

Dylan laisse entrer Sarya, il s'agit en réalité de le self, il referme la porte derrière lui.
3 de ses amis sont déjà présent, dont Blaize. L'un est plutôt grand et robuste et l'autre plus petit mais tout de même bien baraqué.

Dylan : Désolé pour l'attente les gars
Florent : C'est vrai qu'elle est vachement mignonne pour une aveugle
Sarya : Dylan ?!

Les garçons commencent à se regrouper autours d'elle.
Sarya commence à prendre peur, elle se rend bien compte que quelque chose cloche.

Sarya : Dylan qu'est-ce qui se passe ?
Dylan : Ouais désolé de pas t'avoir prévenu mais en fait t'es pas aux chiottes là
Greg : Alors ma jolie, qu'est-ce que tu caches sous ton jean hein ?
Sarya : Ne me touchez pas !

Ils se font de plus en plus insistants. Sarya tente de reculer, mais Dylan la retient fermement.

Dylan : Tu vas pas déjà nous quitter dis-moi ?
Sarya : Laisse-moi partir !
Dylan : Pas question, un aussi beau p'tit cul comme le tient se doit d'être traité comme il se doit tu crois pas ? :)

Greg, le plus robuste de tous la plaque contre l'une des tables, Dylan se retourne vers Blaize :

Dylan : Bon tu filmes oui ? J'en peut plus d'attendre moi, ça fait deux heures que ma bite réclame le jolie p'tit cul de cette salope
Blaize : Ouais heu... Je suis pas sur en fait...
Dylan : Me dit pas que tu vas te dégonfler ?
Blaize : Je sais pas... Elle est aveugle putain ça s'fait pas !
Dylan : T'as envie d'nous balancer c'est ça ?
Florent : Essaie juste pour voir
Blaize : Non non c'est bon les gars je reste...
Dylan : Sage décision

Dylan s'approche de Sarya et commence à retirer son pantalon.

Sarya : Non arrêtez j'vous en prie ! Pourquoi vous faites ça ?!
Dylan : Pourquoi ? Tu t'es vu espèce de salope ? Qui pourrait résister à un cul et des seins comme les tient hein ? Et fait pas l'innocente, toi aussi t'en as envie hein ?
Sarya : Non arrête j't'en prie, fais pas ça !
Greg : Heu... Dylan...
Dylan : Quoi encore ?
Greg : Là derrière le buffer
Dylan : Quoi derrière le buffet

La bande ne s'était pas rendu compte qu'Aiden, le jeune homme timide était installé au fond, il les observent, terrifié.

Dylan : Tient tient tient...
Aiden : Je... Je m'en vais, promis
Dylan : Florent attrape-le ! (

Le jeune homme s'exécute, Aiden se précipite dans les cuisines dans l'espoir de se cacher de son poursuivant.

Dylan : Alors... Voyons voir ce qu'il se cache là dessous.
Sarya : Non arrête je t'en supplie ne fais pas ça !

.......................

Bizarre, ils ne sont nul part
Ou est-ce que cet enfoiré de Dylan l'a emmené ? Je recherche dans chaque recoin mais ne trouve rien, j'essaie toutes les portes possibles, toujours rien, je passe un couloir et aperçois la porte du self.
Bah, ça coûte rien d'essayer

J'arrive devant la porte puis entend crier, je reconnais la voix de Sarya !
J'entre en claquant les portes. Je vois Dylan, froc baissé s'apprêtant à commettre un acte que je ne saurais pardonner (

Tony : Fils de pute lâche-là ! (
Dylan : Putain Blaize tu devais garder la porte
Blaize : Non c'était à Florent normalement...

Sarya est en pleure, tout ce que j'ai envie de faire à ce moment précis, c'est de butter cet espèce d'enculé.

Sarya : Tony ?!
Tony : T'inquiète Sarya, ils vont regretter ce qu'ils t'ont fait (
Dylan : Bah techniquement à cause de toi on a eu le temps de rien faire
Tony : Toi je vais définitivement te fermer ta grande gueule !

Je fonce dans sa direction, c'est la première fois que j'agit ainsi, sans réfléchir, animé uniquement par la rage, le simple fait de savoir qu'il a voulu profiter d'elle me met dans une colère noire.
Mais alors que je m'apprête à le plaquer au sol, Greg me stop avec un coup de poing en plein dans le visage.

Je tombe au sol, mon nez me fait atrocement mal, j'aurais peut-être du faire plus attention, j'ai jamais été doué pour le combat...
Je regarde au sol, des gouttes de sangs coulent de mes narines, cet enfoiré m'a fait saigner.
Je me relève tant bien que mal, rien à foutre de la douleur, je ne laisserais personne lui faire du mal.

Dylan : Mais c'est qu'il se relève en plus, mais quel héro
Sarya : Laissez-le !!
Dylan : Houlà ma belle, toi tu bouges pas hein, on en a pas encore finit avec toi

Greg s'approche de moi, je sers mes poings aussi fort que possible et essaie de l'atteindre mais rien n'y fait, visiblement, cet enfoiré s'y connait en baston...
Après un énième coup de poing raté de ma part, Greg me frappe en plein dans la mâchoire, je m'écrase contre le mur, complètement sonné.
Blaize ne semble pas vouloir prendre part à cette distraction comparé à Greg qui semble y prendre son pied.

Encore à terre, ma vision se trouble, je n'arrive plus à effectuer un seul petit millimètre de mouvement.

Dylan : Brave petit Tony qui a essayé de sauver celle qu'il aime, comme c'est romantique :
Sarya : Arrêtez !!!

Sarya éclate en sanglot, c'est bien la première fois de ma vie que j'entend quelqu’un s'inquiéter pour moi au point d'en pleurer... Finalement, la journée n'est pas si mauvaise que ça, elle m'aura au moins permis de savoir que dans ce monde ou je considère l’espèce humaine comme l'une des plus grosses erreurs que la nature ai un jour créée, il existe, dans une infime parcelle de celle-ci, des gens qui tiennent à moi, depuis le début, j'ai côtoyé sans le m'en rendre compte finalement de nombreux individus que je ne pouvais supporter.

Un wesh, une pure kikoo complètement débile, une kikoo-jap, un fragile victimisé, un..; mec bizarre est surdoué, un kikoo Cal of insupportable, un vieux flic... même avec Robert le pédo je me suis bien marré

Greg appuie son genoux de toute ses forces contre mon toraxe, malgré mon état déjà bien amoché, la douleur me fait atrocement mal, je me met à hurler de toutes mes forces, la douleur devient vite insupportable, j'essaie de le retirer mais rien n'y fait, je n'ai aucune force face à un mastodonte comme lui.

Sarya : Arrêtez vous allez le tuer !
Dylan : Et alors ? Je vois pas pourquoi tu t'en fais pour un déchet comme lui

Blaize : Les gars, y'a un type qui arrive
Dylan : Bah empêche le d'entrer...

Dylan n'a pas le temps de finir sa phrase, la porte s'ouvre dans un violent fracas, Blaize qui était juste derrière se retrouve projeter contre le mur.

Dylan : Putain mais c'est qui lui encore ? (

Impossible de savoir de qui il s'agit, je suis bloqué au sol, souffrant le martyre.
Greg se relève, je plaque mes mains contre mon toraxe, je souffre le martyre, je tousse tout en crachant du sang et me retourne vers le type qui vient d'entrer.
Je ne reconnais pas son visage, mais je sais qu'il porte un veste en cuir noir...

Greg : Tu viens d'envoyer mon pote valser à travers la pièce, excuse-toi et peut-être que je te ferais pas trop de mal
Jérémy : Vous savez... Dans la vie il y'a une chose que j'aime par dessus tout et une autre que je déteste, vous souhaitez savoir de quoi il s'agit ?
Greg : J'm'en branle, j'vais te défoncer la gueule du con

Greg sert le poing et l'envoie tout droit contre la figure du type. Greg se met soudainement à hurler et à se mettre à genoux. J'aperçois un coutelas planté en pleins dans ses phalanges.

Jérémy : Ce que j'aime par dessus tout, c'est manier des armes blanches, couteaux, sabres, katanas et bien d'autres, pour ensuite m'en servir pour découper des morceaux de viandes immondes comme les vôtres.
Greg : Espèce d'enculé !!!

Blaize se relève, un peut sonné et fonce en direction de mon sauveur, ce dernier l'esquive et lui lacère les jambes. Blaize tombe au sol et hurle à son tour.

Jérémy : Et là chose que je déteste le plus au monde, ce sont les immondes vermines dans votre genre qui s'en prennent à une fille sans défense.

Musique d'ambience

Son visage calme s'assombrit, même à moi il commence à me foutre les choquotes, pourtant il est loins d'être costaud, au contraire, il reste un simple maigrichon sans le muscle, et pourtant...

Dylan : Ha... Tu veux jouer à ça connard ? :

Dylan s'empare d'un couteau posé dans une grande barquette avec d'autres couverts et se dirige d'un pas rassuré vers le mec à la veste noire.
Ce dernier s'avance vers moi.

Jérémy : C'était courageux de ta part d'intervenir même si tu n'avais aucune chance.
Tony : ...

Dylan : Fils de pute je vais te faire saigner
Jérémy :

Dylan porte un premier coup, le maigrichon rattrape son bras d'un coup sec, Dylan semble surpris d'une telle réactivité. Mais ce dernier ne lâche pas l'affaire et rattrape son couteau de l'autre main pour ensuite réessayer de le planter mais sans succès, il est peut-être moins costaud, mais son adversaire est bien plus rapide et esquive le coup sans difficulté.
Les deux combattants se font faces.

Soudain, un hurlement se fait entendre depuis les cuisines.

Dylan : Florent
Jérémy : Y'a qui dedans ?
Dylan : On a ramassé une petite victime qui était venu se cacher ici, mon pote s'en est occupé, je crois qu'il faisait partie de ton groupe d'attardé mental :
Jérémy : Il portait un tee-shirt à manche longue bleu ?
Dylan : Heu... Ouais
Jérémy : Alors ton pote viens de signer son arrêt de mort, et toi avec
Dylan : Hein

Les portes des cuisines s'ouvrent, je n'en crois pas mes yeux, un gringalet est en train de porter Florent par le cou, ce dernier, les yeux et la bouche grands ouverts reste inexpressif.
Le petit maigrichon qui le tient fou les chocottes, il sourit à pleine dent, il a des cernes extrêmement sombre sous les yeux et ricane sans arrêt.

Dylan : FLORENT ?!
Jérémy : Aiden...
Aiden : Tient, Jérémy, alors toi aussi tu as rejoints notre petite fête ? :
Dylan : Qu'est-ce que lui as fait sale bâtard ?! (
Jérémy : Si j'étais toi je fuirais le plus loin possible
Dylan : Ha ouais et pourquoi ? (
Jérémy : Je te présente Aiden, il est atteint d'une schizophrénie de cas extrême, en temps normal, c'est une jeune garçon calme et réservé, mais lorsque la violence et le sang ne sont plus que le cadre de son environnement, celui-ci laisse place à une double personnalité sans aucun état d'âme.
Ton ami est déjà mort, tu ne peux plus rien pour lui.