Plus qu'une question de temps
Par : DovahFish
Genre : Réaliste , Polar
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
20 ans
Publié le 19/12/15 à 07:14:09 par DovahFish
« La drogue dure, Vlad, y'a que ça qui marche en ce moment. » Insista Dmytri en écrasant sa cigarette dans un verre de bière a moitié vide.
J’étais d'abord plutôt réluctant a faire commerce de ce genre de produit, on l'avais déjà fais a l'occasion dans le passé mais j'avais pris la décision d'arrêter en voyant les ravages de l'héroïne de mes propres yeux. Des junkies a tout les coins de rue, chassés par les CRS a coups de triques ou embarqués pour « réinsertion »
Mais avec le climat de quasi guerre civile qui régnait actuellement dans la ville, ce n'était guerre étonnant que d'observer une tendance a la hausse pour la consommation de stupéfiants, les gens voulaient fuir la réalité.
Ce n'est qu'aujourd'hui que je ne m'en rends compte, mais ce choix que j'ai du prendre fut le premier d'une longue liste, une succession de décision draconiennes qui devaient être prises. Dans ces cas là, on ne peux pas faire le bon choix, nous avions besoin d'argent, car l'idée de fonder la Cause nous éleurait déjà alors, mais nous devrions alors porter sur nos épaules une part de la responsabilité pour le chaos qui régnait.
« Je sais pas Dima, j'ai pas envie de tout foutre en l'air »
Le lycée dans lequel nous travaillions était désormais désaffecté, suite a une affaire de proxénétisme dans lequel le proviseur trempait. On l'avais donc réquisitionné comme repaire, et le bureau de l'ex fonctionnaire faisait office de QG improvisé.
Dmytri avait l'air sombre, la perspective de vendre de la mort en poudre l'atteignait moins que moi, mais il ne s'en réjouissait tout de même pas la moins du monde.
« Si on veux survivre dans le milieu il faut bouger, on va se faire bouffer par la concurrence si on en reste a distribuer des bonbons. C'est comme ça qu'on va tout foutre en l'air » Il avait la mine grave, attendant une réponse de ma part. Son regard voulait tout dire : « Tu es dedans où tu te casses » >
Je le fixais en retour, a travers la fumée de cigarette qui emplissait la pièce. Je ne dis rien mais il compris, il enfila son manteau et ne prononça qu'une seule phrase avant de quitter l'établissement.
« Tu sais qu'on a pas la choix »
J'ai donc finis par accepter, au fil du temps notre petit réseau s'est aggrandi, nous desservions presque tout les arrondissements, mis a part quelques uns trop surveillés par la police ou trop prisés par les gros bonnets. Les Rouges commencaient a se faire un nom dans la rue, en même temps que d'autres gangs. Les requins du 16éme, la famille Ozone, et de vieux amis a nous, les Cosaques, faisaient parler d'eux également.
18 mai 2055, l'anniversaire de notre cher président Vincent Bréchier. Cérémonie nationale en son honneur avec tout le gratin du G20. Les représentants de toute l'Union Atlantique Nord sont présents, ainsi que ceux des pas membres de la Coalition.
Au même moment je reçois un appel sur mon téléphone.
Il doit être environ 17 heures, je suis réveillé en sursaut par la sonnerie, affalé dans mon canapé parmi des restes de bouteilles et des cendriers pleins.
Je décroche, en essayant péniblement d'articuler.
« Allô ? Qui c'est ?
-Vlad ! Ils m'ont eu ! Ils m'ont eu putain !
C'est un Dmytri quasi hystérique qui me répond, c'est rare de le voir dans un tel état, il s'est passé quelque chose
-Qui t'as eu Dima ? Qu'est ce que tu racontes ?
J'entends un bruit sec et Dmytri tousser, on lui prends le téléphone
-Si tu veux revoir ton pote en vie, rendez vous au quartier résidentiel Victor hugo dans 2 heures.
-Qu'est ce qu'il se passe bordel ?
-Numéro 52, sois a l'heure. »
« clic »
Victor hugo, c'est dans le 20 éme ça, a l'autre bout de Paris.
J'enfile mon manteau et me précipite dehors, pour y voir un défilé en l'honneur de notre bien aimé dirigeant. C'est mauvais signe, ils ont du bloqués toute les routes, et l'anniversaire du président est un jour férié, pas de transport en commun ..
2 heures, ce n'est qu'une question de temps …
Est ce que j'aurais le temps ?
J’étais d'abord plutôt réluctant a faire commerce de ce genre de produit, on l'avais déjà fais a l'occasion dans le passé mais j'avais pris la décision d'arrêter en voyant les ravages de l'héroïne de mes propres yeux. Des junkies a tout les coins de rue, chassés par les CRS a coups de triques ou embarqués pour « réinsertion »
Mais avec le climat de quasi guerre civile qui régnait actuellement dans la ville, ce n'était guerre étonnant que d'observer une tendance a la hausse pour la consommation de stupéfiants, les gens voulaient fuir la réalité.
Ce n'est qu'aujourd'hui que je ne m'en rends compte, mais ce choix que j'ai du prendre fut le premier d'une longue liste, une succession de décision draconiennes qui devaient être prises. Dans ces cas là, on ne peux pas faire le bon choix, nous avions besoin d'argent, car l'idée de fonder la Cause nous éleurait déjà alors, mais nous devrions alors porter sur nos épaules une part de la responsabilité pour le chaos qui régnait.
« Je sais pas Dima, j'ai pas envie de tout foutre en l'air »
Le lycée dans lequel nous travaillions était désormais désaffecté, suite a une affaire de proxénétisme dans lequel le proviseur trempait. On l'avais donc réquisitionné comme repaire, et le bureau de l'ex fonctionnaire faisait office de QG improvisé.
Dmytri avait l'air sombre, la perspective de vendre de la mort en poudre l'atteignait moins que moi, mais il ne s'en réjouissait tout de même pas la moins du monde.
« Si on veux survivre dans le milieu il faut bouger, on va se faire bouffer par la concurrence si on en reste a distribuer des bonbons. C'est comme ça qu'on va tout foutre en l'air » Il avait la mine grave, attendant une réponse de ma part. Son regard voulait tout dire : « Tu es dedans où tu te casses » >
Je le fixais en retour, a travers la fumée de cigarette qui emplissait la pièce. Je ne dis rien mais il compris, il enfila son manteau et ne prononça qu'une seule phrase avant de quitter l'établissement.
« Tu sais qu'on a pas la choix »
J'ai donc finis par accepter, au fil du temps notre petit réseau s'est aggrandi, nous desservions presque tout les arrondissements, mis a part quelques uns trop surveillés par la police ou trop prisés par les gros bonnets. Les Rouges commencaient a se faire un nom dans la rue, en même temps que d'autres gangs. Les requins du 16éme, la famille Ozone, et de vieux amis a nous, les Cosaques, faisaient parler d'eux également.
18 mai 2055, l'anniversaire de notre cher président Vincent Bréchier. Cérémonie nationale en son honneur avec tout le gratin du G20. Les représentants de toute l'Union Atlantique Nord sont présents, ainsi que ceux des pas membres de la Coalition.
Au même moment je reçois un appel sur mon téléphone.
Il doit être environ 17 heures, je suis réveillé en sursaut par la sonnerie, affalé dans mon canapé parmi des restes de bouteilles et des cendriers pleins.
Je décroche, en essayant péniblement d'articuler.
« Allô ? Qui c'est ?
-Vlad ! Ils m'ont eu ! Ils m'ont eu putain !
C'est un Dmytri quasi hystérique qui me répond, c'est rare de le voir dans un tel état, il s'est passé quelque chose
-Qui t'as eu Dima ? Qu'est ce que tu racontes ?
J'entends un bruit sec et Dmytri tousser, on lui prends le téléphone
-Si tu veux revoir ton pote en vie, rendez vous au quartier résidentiel Victor hugo dans 2 heures.
-Qu'est ce qu'il se passe bordel ?
-Numéro 52, sois a l'heure. »
« clic »
Victor hugo, c'est dans le 20 éme ça, a l'autre bout de Paris.
J'enfile mon manteau et me précipite dehors, pour y voir un défilé en l'honneur de notre bien aimé dirigeant. C'est mauvais signe, ils ont du bloqués toute les routes, et l'anniversaire du président est un jour férié, pas de transport en commun ..
2 heures, ce n'est qu'une question de temps …
Est ce que j'aurais le temps ?
21/12/15 à 02:25:21
Merci Dro :)
20/12/15 à 10:43:40
Intéressant, j'ai bien envie de savoir ce qu'il va lui arriver !
Un texte agréable à lire, plutôt plaisant. Par contre tu devrais te relire, il y a un peu trop de fautes faciles à corriger.
19/12/15 à 23:50:30
Merci les gars
19/12/15 à 14:25:41
Au dela de l'avis d'Atzerkins que je rejoins sur le contenu, la forme est impécable.
Tu t'es bien appliqué sur les tournures de phrases, le vocabulaire sans trop en faire.
Continue comme ça !
:sweet:
19/12/15 à 13:02:20
Pour être honnête c'est le chapitre le moins intéressant de ta nouvelle. Certes plus long que le reste c'est aussi un chapitre avec trop peu d'éléments pour être complet et je pense que tu devrais l'unir au chapitre suivant. L'action est quelque peu précipité aussi, je trouve, surtout avec l'ellipse temporel pour arriver au jour de l'anniversaire.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle et elle semble bien intéressante jusque-là. Cependant ce dernier chapitre semble prendre une tournure un peu trop cliché des mafias/gangs et j'espère que c'est juste une fausse impression.
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