Kaaris ft. Booba - Une tragédie classique
Par : KRASHFLAM
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Scène 1 - KAARIS et THERAPY
Publié le 11/08/15 à 21:19:44 par KRASHFLAM
KAARIS
Le dessein en est pris, je pars, cher Therapy
Et vais poser mon flow ailleurs que sur Paris
Oui, ma prose évolue, et grâce à ces progrès,
Je trouve un cher soutien chez le duc émigré.
Je ne peux pas prétendre avoir là un ami
Mais je dois accepter l'aide de Miami.
C'est plus qu'une occasion, c'est un second départ
Que prend ici Kaaris.
THERAPY
Qu'entends-je ? Riskaa part ?
N'est-ce pas encor là un furieux transport ?
Les choix précipités souvent vous donnent tort.
Déjà ayant posé trop près des Hauts-de-Seine
Vous perdez un public qui se gonfle de haine.
En retrouvant Booba, vous pourriez effacer
Vos chances, vos talents ; disons-le : trépasser.
N'oubliez pas, ô Ciel, qu'outre votre maman
Ce qui vous vit grandir, c'est vos quartiers : Sevran.
Tout le quatre-vingt treize attend de vous des choses
Que vous lui refusez si avec vous DUC pose.
Je parle ici d'honneur, de représentation,
Ce serait pire qu'ingrat, ce serait prétention
Si vous niiez alors qu'un chiffre vous sépare
Du neuf-deux et du duc : ce chiffre est un rempart.
Vous savez que Booba ne connaît pas d'allié
Tout est monnaie pour lui, tout se compte en billets.
Si vous vous entêtez et lui faites confiance
Vous risquez d'échouer, d'attirer sa défiance.
Tant d'autres comme vous ont couru aux sirènes
Ne trouvant que la mort dans cette échappée vaine.
Vous savez l'influence intense et dévoyée
Qu'a Booba sur les siens et dont il use à souhait,
Faites-vous son rival et vous serez sous peu
Noyé dans un canal ou broyé sous un pneu.
N'est-ce pas déjà trop ?
KAARIS
Qu'apportent tes conseils ?
Ce sont depuis toujours tes fautes que je paye
Laisse-moi cette fois décider de mon sort
Si le navire échoue, je serai seul à bord.
Tu n'as, toi, rien à perdre, outre ton cher Kaaris
J'ai, moi, tout à gagner, l'argent, le paradis.
La rue n'attend de moi rien plus que cette alliance
Elle ne s'émouvrait qu'au cas où mon absence
Se prolongerait plus, c'est donc un bonheur'zer
Pour elle de savoir Booba et Kaaris frères.
Enfin, tu l'as compris, rien ne peut me fléchir
Peut-être me lancè-je à tort, qui peut le dire ?
Mais je sais ce que dit un antique refrain :
Qui ne s'essaye à rien jamais n'arrive à rien.
Le dessein en est pris, je pars, cher Therapy
Et vais poser mon flow ailleurs que sur Paris
Oui, ma prose évolue, et grâce à ces progrès,
Je trouve un cher soutien chez le duc émigré.
Je ne peux pas prétendre avoir là un ami
Mais je dois accepter l'aide de Miami.
C'est plus qu'une occasion, c'est un second départ
Que prend ici Kaaris.
THERAPY
Qu'entends-je ? Riskaa part ?
N'est-ce pas encor là un furieux transport ?
Les choix précipités souvent vous donnent tort.
Déjà ayant posé trop près des Hauts-de-Seine
Vous perdez un public qui se gonfle de haine.
En retrouvant Booba, vous pourriez effacer
Vos chances, vos talents ; disons-le : trépasser.
N'oubliez pas, ô Ciel, qu'outre votre maman
Ce qui vous vit grandir, c'est vos quartiers : Sevran.
Tout le quatre-vingt treize attend de vous des choses
Que vous lui refusez si avec vous DUC pose.
Je parle ici d'honneur, de représentation,
Ce serait pire qu'ingrat, ce serait prétention
Si vous niiez alors qu'un chiffre vous sépare
Du neuf-deux et du duc : ce chiffre est un rempart.
Vous savez que Booba ne connaît pas d'allié
Tout est monnaie pour lui, tout se compte en billets.
Si vous vous entêtez et lui faites confiance
Vous risquez d'échouer, d'attirer sa défiance.
Tant d'autres comme vous ont couru aux sirènes
Ne trouvant que la mort dans cette échappée vaine.
Vous savez l'influence intense et dévoyée
Qu'a Booba sur les siens et dont il use à souhait,
Faites-vous son rival et vous serez sous peu
Noyé dans un canal ou broyé sous un pneu.
N'est-ce pas déjà trop ?
KAARIS
Qu'apportent tes conseils ?
Ce sont depuis toujours tes fautes que je paye
Laisse-moi cette fois décider de mon sort
Si le navire échoue, je serai seul à bord.
Tu n'as, toi, rien à perdre, outre ton cher Kaaris
J'ai, moi, tout à gagner, l'argent, le paradis.
La rue n'attend de moi rien plus que cette alliance
Elle ne s'émouvrait qu'au cas où mon absence
Se prolongerait plus, c'est donc un bonheur'zer
Pour elle de savoir Booba et Kaaris frères.
Enfin, tu l'as compris, rien ne peut me fléchir
Peut-être me lancè-je à tort, qui peut le dire ?
Mais je sais ce que dit un antique refrain :
Qui ne s'essaye à rien jamais n'arrive à rien.
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