<h1>Noelfic</h1>

Courtes histoires


Par : picsou_riche

Genre : Nawak

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 7

Hope au pays des Merveils

Publié le 17/07/15 à 23:19:39 par picsou_riche

Hope regardait son plafond blanc allongée depuis son lit duquel elle n’avait pas bougée depuis neuf heures du matin quand sa mère entra dans sa chambre en lui disant qu’il était temps de passer à table.
Elle tourna la tête vers sa mère avec un regard vague et se leva doucement, toute pataude pour aller s’habiller convenablement et commencer à descendre de l’étage vers la salle à manger.
Son père rentra du boulot en même temps qu’elle mit le pied sur la dernière marche. Il salua sa fille et se débarrassa de ses affaires avant de se mettre à table.

- Hope, tu devrais te coucher plus tôt des fois, lui lança sa mère tandis qu’elle servait le chef de famille.

Hope ne réagit pas à la remarque de sa mère et se pencha sur son assiette pour manger.

Le repas terminé Hope se leva et s’en alla dans son jardin. C’était un grand jardin avec une belle pelouse bien tondue. A gauche à quelques pas de la murette délimitant leur jardin de la famille des Ecila à celle des Riorim, leurs voisins, se trouvait un beau chêne majestueux et vieux de cents ans.
Hope regardait le ciel. Un beau ciel bleu d’été, l’atmosphère lourde et étouffante faisait couler quelques gouttes de sueurs sur le front de Hope. Elle se disait qu’il devait bien faire trente-cinq degrés. Aussi elle se décida de prendre ses aises comme à son habitude et de se mettre à l’ombre du chêne avec un petit verre de jus d’orange et un livre intitulé « Le chapelier fou ».

Au bout de quelques minutes de lectures Hope baillât et commença à s’assoupir lentement…

***

Quelle est cette étrange chose que voilà ?!

Hope fut gênée dans son sommeil par une petite voix qui parlait dans son oreille. Elle ouvrit les yeux et se figea avec stupeur alors qu’elle faisait face à un homme de petite taille avec un haut-de-forme sur la tête !

- Mais qui êtes-vous ? S’insurgeât-elle.
- La question est, la question : qui es-tu toi, jeune demoiselle, pour empiéter, je dis empiéter, ma belle propriété ?
- Je ne sais même pas où je suis, répondit Hope d’une voix cassée.
- Eh bien, toi, tu es chez moi ! Regarde donc ce que tu as fais, ma maison ! Tu l’as brisée. Tu ne peux donc pas regarder, regarder, où tu poses tes grosses fesses, dit moi donc cela !

Le petit homme semblait tellement furieux. Même si sa petite voix était assez drôle à entendre depuis l’oreille de Hope, elle semblait perdue et terrifiée. Elle n’en riait pas, surement pas, oh non ! Elle se releva et vit sa pauvre petite maison toute écrasée en dessous d’elle. Elle posa sa main sur la bouche, surprise par le spectacle et s’excusa auprès du petit homme.

- Tatatata ! On ne s’excuse pas ! Pour la peine, dis-je, pour la peine, tu vas me la réparer, à moi, ma petite maison !


Hope ne lui répondit rien et s’exécuta. Au bout de quelques heures sa pauvre maison était réparée. Une sonnerie retentit au bout du chemin qui sortait des bois qui entouraient la prairie où se trouvait Hope et la maison du petit homme.
A l’entendre l’homme prit peur et se réfugiât dans la maison. Et là, Hope stupéfaite, vis sortir des bois un cortège de soldats avec une femme qui descendait d’un beau carrosse blanc dont les arrêtes étaient dorée et décorée.
Ce spectacle princier régala les yeux pétillant de Hope, elle se ressaisit de ses rêves de petites filles de huit ans, car Hope était grande toute de même maintenant, quand la femme portant une belle robe rouge et éclatante s’approchât d’elle.

- Par le Miroir, on a dit vrai, une humaine chez nous ici ! Ce n’est pas tolérable ! Vite appelez donc le service des communications d’urgences, dit-elle se tournant vers un soldat, et vous ne bougez pas !

Après quelques instants une sirène retentit depuis le ciel qui, à la surprise de Hope qui n’y avait pas fait attention jusque-là, était d’un magenta éclatant avec des étoiles parsemant le ciel.

Vous avez enfreint l’Article 115 du Code Pénal des lois intra-Humano-Merveil qui stipule que tout humain pénétrant dans le Zone de Droit des Merveils serait arrêté et transformé en Merveil au service de la Reine sans procès ! Ainsi la Reine le veut, Longue Vie à la Reine des Merveils.

Hope sentit un vertige s’emparer d’elle et tomba lourdement sur le sol en se rendent compte qu’ils avaient profité qu’elle lève les yeux vers le ciel pour lui piquer la jambe avec une grosse seringue contenant un liquide blanc.

***

Hope se réveillât en sursaut. Très étrange elle se trouvait maintenant à nouveau sous le chêne et le ciel était toujours de son bleu profond d’été, sans un seul nuage. Elle regardait autour d’elle en haletant. Finalement elle se dit que tout cela n’était qu’un simple mauvais rêve. Oui c’est cela… un rêve.

- C’était pourtant réaliste, siffla-elle entre ses dents.
- Hope ! A table !

Comment ça à table ? Oh ! Il était déjà dix-neuf heures ! Hope avait dormit pendant tout ce temps sans s’en rendre compte !
Elle entra dans la cuisine. Sa mère et son père n’étaient pas là. Elle entendit un bruit derrière elle et elle se retourna dès lors.

- Bonjour à vous Hope.

La Reine dévisageait Hope. Cette dernière ne bougeait pas et la Reine lui passa une main dans ses longs cheveux bruns soyeux. Elle était terrorisée et son visage se figeait déformé par la peur.

- Que vous arrive-il ma petite ? Allez-vous bien ? Dit la Reine d’une voix douce et tranquille.

Hope regarda la Reine. Elle fermât les yeux pour les ouvrir à nouveau. Puis elle regarda le ciel.


- Oh ce n’est rien Mère. Je crois m’être endormit dehors et j’ai rêvé que j’étais une humaine. Que je m’endormais et que je me retrouvais confrontée à vous pour que vous me transformiez en une Merveil… c’était bizarre !
- Quel horrible rêve ! Répondit la Reine. Une question me taraude néanmoins… êtes-vous heureuse comme Merveil chère Hope ?


Hope ne comprit pas ce que voulait dire sa mère qui abordait un sourire doux et à la fois mystérieux qui dégageait une aura de malice.
Hope ne le comprendrait jamais, maintenant que sa mémoire fut effacée. Elle était une Merveil.

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