L'amour gestuel
Par : Atzerkins
Genre : Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Bouge, salopard !
Publié le 09/06/15 à 12:46:59 par Atzerkins
Le vent le caresse, et il essaie de l'attraper, mais il n'y a rien dans sa main. Et pourtant, il continue de la tendre vers le ciel, vers l'horizon, vers l'infini.
Il n'y a rien devant, et libre à son imagination de tracer un chemin, mais il attend. Il ne pense pas, ne tremble pas, ne cille pas, et en échange, en face de lui, il ne se passe rien.
Le temps est calme, le ciel est vide, et l'air frais. Le Soleil, derrière-lui, tend une ombre devant, le couvre d'un manteau de lumière, et fait apparaitre sa noirceur.
Son esprit est vide, mais son cœur ne l'est pas. Le bonheur qu'il n'a pu oublié, et les cicatrices de ses tristesses, tous deux apparaissent, sous le regard de l'astre solaire, et sur l'étendu des plaines
Et quand le Soleil l'aveugle, il ne voit plus, ni son ombre, ni la lumière. Il ferme les yeux et s'isole, et laisse les animaux devenir spectateurs à sa place.
Acteur de drame, spectateur du bonheur, statue dans la nature, qu'obtient-il ? Le monde lui apporte l'unité, et le vent dépoussière ses idées, mais peu importe si une tornade parait ou si la terre tremble, c'est à lui de bouger.
La nature attend qu'il fasse un pas, qu'il cesse d'écraser le même carré d'herbe, qu'il fasse un vœu aux pissenlits en l'air, et que finalement il s'épanouisse.
Et quand il bouge, les animaux ne l'ignorent plus. Il déplace les fines lames d'herbes, provoque une douce brise, et finalement commence à se tracer un chemin.
De justesse, il évite le gouffre qui se creusait pour lui, laissant son esprit reprendre forme hors du bourbier. Et sa main, qui tendait au vide, ne peut s'empêcher de chercher une autre paume, et récupérer la chaleur qui lui manque encore.
Il n'y a rien devant, et libre à son imagination de tracer un chemin, mais il attend. Il ne pense pas, ne tremble pas, ne cille pas, et en échange, en face de lui, il ne se passe rien.
Le temps est calme, le ciel est vide, et l'air frais. Le Soleil, derrière-lui, tend une ombre devant, le couvre d'un manteau de lumière, et fait apparaitre sa noirceur.
Son esprit est vide, mais son cœur ne l'est pas. Le bonheur qu'il n'a pu oublié, et les cicatrices de ses tristesses, tous deux apparaissent, sous le regard de l'astre solaire, et sur l'étendu des plaines
Et quand le Soleil l'aveugle, il ne voit plus, ni son ombre, ni la lumière. Il ferme les yeux et s'isole, et laisse les animaux devenir spectateurs à sa place.
Acteur de drame, spectateur du bonheur, statue dans la nature, qu'obtient-il ? Le monde lui apporte l'unité, et le vent dépoussière ses idées, mais peu importe si une tornade parait ou si la terre tremble, c'est à lui de bouger.
La nature attend qu'il fasse un pas, qu'il cesse d'écraser le même carré d'herbe, qu'il fasse un vœu aux pissenlits en l'air, et que finalement il s'épanouisse.
Et quand il bouge, les animaux ne l'ignorent plus. Il déplace les fines lames d'herbes, provoque une douce brise, et finalement commence à se tracer un chemin.
De justesse, il évite le gouffre qui se creusait pour lui, laissant son esprit reprendre forme hors du bourbier. Et sa main, qui tendait au vide, ne peut s'empêcher de chercher une autre paume, et récupérer la chaleur qui lui manque encore.
09/06/15 à 21:09:35
Merci, faute corrigée.
Honnêtement je m'attendais à faire un truc plus long, ça tenait sur une page A4 à petit carreaux, et j'écris très petit, mais dactylographié ça ne donne que ça. C'est toujours ce qui arrive quand j'écris à la main, en plus d'avoir mal au poignet.
09/06/15 à 16:30:36
Attention, avant dernière ligne, tu a doublé "ne l'ignorent".
Sinon, petit texte très sympa :)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire