Chapitre 76


J'allais alors rentrer dans une porte, quand je vis qu'elle ressemblait à une chambre. Je ne vis qu'une armoire mis le long de l'entrée formant comme une entrée, et un poster accroché en face de moi, éclairé par un néon jaune, pour me rendre compte. J'essayais de fermer la porte délicatement quand j'entendis "C'est qui ?". Il me semblait avoir reconnu la voix de Julie.

A cet instant je ne savais pas quoi faire. J'avais chaud, il faisait chaud, je le sentais. Il faisait lourd. En cette période, ça me semblait normal, et pourtant je ne me sentais toujours pas très bien. Je ressentais comme des frissons, comme ce stress intense que l'on ressent avec un oral lors d'un examen. Je décidai cependant de prendre sur moi et de m'excuser.

- Heu... désolé, c'est Vincent. On est dans le salon avec ta soeur, et elle m'a demandé de chercher un truc dans ta chambre, je me suis trompé apparemment.
- C'est en face.

Elle ne se manifesta même pas pour me parler, j'en fis alors de même, et parti poliment, en fermant la porte. Je conclus donc que la chambre de Mélanie était en face, et en profita pour fouiller un peu, histoire de trouver certaines choses intéressantes. A priori rien de bien intéressant, si ce n'est son placard de lingerie, qui me rappelait certaines expériences plutôt coquines. Je ne restai pas longtemps ici, pensant que mon absence provoquerai des doutes chez les autres, donc je pris la décision d'aller les rejoindre. En sortant de la chambre, je vis la porte de celle de Julie ouverte, cette dernière se tenait devant.

- Alors, t'as trouvé ce que tu cherchais ?
- Je cherchais rien, elle voulait juste que j'amène son briquet. Bon... faut que j'y retourne.

J'étais en train de partir en prenant les escaliers quand je pris conscience de la situation. Je me retournai et m?aperçus que je trouvais toujours Julie aussi mignonne, et sexy. Elle était simplement habillée d'un léger t-shirt à courtes manches et d'un jean plutôt moulant. Elle n'était pas très grande et cet effet était renforcé du fait que le couloir montait légèrement au niveau des escaliers. Je ne sais pas trop ce qu'elle voulait.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandai-je
- Rien rien, je reviens juste de la salle de bain. Bon bah, à la prochaine.

Elle se retourna pour rentrer dans sa chambre. La vue de son postérieur moulé dans le jean ne me laissa pas indifférent, ce qui me fit lâcher un "Attends !" A peine c'était elle retournée, que mes mains étaient posées sur ses joues et mes lèvres sur les siennes. Je pensais recevoir une claque face à cette pulsion, et pourtant, Julie me rendait ce baiser. Au début il s'agissait d'un simple smack, et lorsque je me rendais compte qu'elle n'y était pas opposé, je commençais à l'embrasser langoureusement. Nous étions donc au milieu du couloir, entre sa chambre et celle de sa soeur, comme symboliquement entre les deux, en train de s'embrasser. J'éprouvais une sensation intense, forte, comme j'en avais rarement ressentie, je me sentais bien. Nous nous arrêtions d'un coup, en nous regardant.

- Tu crois que c'est bien ce qu'on est en train de faire ?
- Faudrait savoir ce que tu veux. Je te signale que c'est toi qui est venu m'emb...

Je ne la laissa pas terminer sa phrase, la vue de ses lèvres me faisaient trop envie, je l'embrassai à nouveau. Ce baiser ne dura que quelques secondes. Je ne savais pas quoi faire, entre ma conscience et mon envie. Julie me plaisait trop, physiquement plus que Mélanie, et je me disais que c'était pas bien grave, que c'était juste cette fois. Je la conduisis dans sa chambre. Elle était plutôt simple, un grand lit au milieu avec sur le côté une table de nuit avec la télévision en face. Apparemment, c'est ce qu'elle faisait tout à l'heure.

Je la posai sur son lit, tout en l'embrassant, en me mettant sur elle. Je sentais qu'elle avait déjà embrassé, et qu'elle s'y prenait pas trop mal pour ses 16 ans. Elle n'était pas extrêmement douée, mais elle savait s'y prendre. Ce petit côté "maladroit" me plaisait beaucoup, je sentais que c'était moi qui menait et qu'elle était pas très habituée. Tout en l'embrassant sur son lit, je passais ma main sur son ventre dans son t-shirt. Je tentais de remonter jusqu'à son décolleté, avant qu'elle m'arrête.

- T'es sûr de vouloir le faire ? Tu sors quand même avec ma soeur...
- Si tu veux pas le faire tu me le dis, j'ai pas envie de te forcer.. j'ai un peu bu ce soir alors j'avoue que je sais pas trop ce que je fais. Et puis, c'est toi qui m'a dit tout à l'heure qu'il fallait que je sâche.

Je pensais que j'étais un sacré enfoiré, et que ça me paressait tout de même bizarre qu'elle s'offre à moi de cette manière, mais la vue de son t-shirt remonté jusqu'au dessus du nombril me fit mettre de côté cette pensée. Je me dis, pensant que c'était la bonne solution, qu'elle me trouavit sûrement attirant, et que mon numéro de mec assuré et entreprenant l'avait séduite. Allongée, elle me regardait droit dans les yeux, avec un regard intense et profond. Tout en me regardant, je lui retirait son t-shirt, pendant qu'elle se relevait pour m'aider, et elle enleva pas la même occasion son soutien-gorge. Ses seins étaient de taille moyenne, ils étaient petits que ceux de Mélanie. Ni une ni deux, je mis la main sur l'un, embrassant furtivement Julie.

- Au fait, t'as des capotes?
- Moi non, mais je crois que y'en a dans la chambre de Mél', je t'en ramène. Met toi à l'aise.

Je décidai donc de me mettre en caleçon en attendant son retour. Elle revint rapidement, un préservatif dans la main, qu'elle ouvrit devant moi, et posa sur la table de nuit. Elle ne perdit pas de temps et se baisse immédiatement, et tout en me regardant, baissa mon caleçon, en me faisait un regard complaisant. Elle prit alors ma verge en main.