Les quelques nouvelles ratés d'une âme en Pain
Par : Pain
Genre : Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 19
Homo homini lupus
Publié le 10/12/14 à 22:19:39 par Pain
Je rêve d’eux s’aplatissant devant moi, je rêve d’eux tombant sous mes coups, je rêve d’eux morts. Je les découpe, j’en pleure de plaisir. J’ai la rage, celle-là même qui nous ronge, celle-là même qui ne sourd, incapable de l’exprimer, mais qui nous consume. Entravé par les liens sociaux, les bonnes mœurs et autres carcans, je n’hurle pas, je ne me bat pas, non, je me terre, me recroqueville, et écrit.
J’ai cette rage qui brule, froide en moi, flamme que j’essaye d’éteindre, d’atteindre pour mieux la rejeter, mais une fois de plus abandonne. Mais c’est a son tour de m’agripper, c’est moi qui m’agrippe. Je me tiens bien, je sers les mains, je me jette quelques regards. Je me schizophrénise afin de mieux appliquer ma sentence, incapable de le faire sur les autres. Je rêve d’eux, et je rêve d’en avoir les moyens.
Donnez moi ce pouvoir !
Je me découpe, je me salie. A quand le prochain pas, à quand la grande montée, à quand la chute vertigineuse. Attendre. Dix huit ans à attendre, pour un simple geste, brute, simple, linéaire.
Je me lève, me fige et je souris. Celui là même qui trancha ma peau, tranchera celle des autres. Je l’empoigne fermement, aiguisé qu’il est par l’attente, il tressaillit dans ma main, impatient de boire ce doux nectar. Il s’agite, m’ordonne d’avancer, se retournant contre moi pour mieux se faire obéir.
J’hurle, enfin. De douleur. De joie. D’hystérie. De vie. J’hurle. Les alertant par la même occasion. La vue du sang les fait s’agiter, pauvres hères. Je leur veux du mal, je me veux du mal. Nous nous voulons du mal. Je m’en vais. Prélever quelques goutes. Il m’en reste. Si peu.
J’ai cette rage qui brule, froide en moi, flamme que j’essaye d’éteindre, d’atteindre pour mieux la rejeter, mais une fois de plus abandonne. Mais c’est a son tour de m’agripper, c’est moi qui m’agrippe. Je me tiens bien, je sers les mains, je me jette quelques regards. Je me schizophrénise afin de mieux appliquer ma sentence, incapable de le faire sur les autres. Je rêve d’eux, et je rêve d’en avoir les moyens.
Donnez moi ce pouvoir !
Je me découpe, je me salie. A quand le prochain pas, à quand la grande montée, à quand la chute vertigineuse. Attendre. Dix huit ans à attendre, pour un simple geste, brute, simple, linéaire.
Je me lève, me fige et je souris. Celui là même qui trancha ma peau, tranchera celle des autres. Je l’empoigne fermement, aiguisé qu’il est par l’attente, il tressaillit dans ma main, impatient de boire ce doux nectar. Il s’agite, m’ordonne d’avancer, se retournant contre moi pour mieux se faire obéir.
J’hurle, enfin. De douleur. De joie. D’hystérie. De vie. J’hurle. Les alertant par la même occasion. La vue du sang les fait s’agiter, pauvres hères. Je leur veux du mal, je me veux du mal. Nous nous voulons du mal. Je m’en vais. Prélever quelques goutes. Il m’en reste. Si peu.
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