CHAPITRE III
UN NOM


SPLISHHH

??? : Debout là-dedans !

Je me réveille en sursaut ! Lorsque j’ouvre les yeux, je vois Kiro, un ami du lycée qui était également dans ma classe. Il a les yeux et les cheveux mi longs rouge :

Moi : Mais qu’est-ce que tu fous là ? Et t’as pas pris une photo avec ton portable quand même !
KIRO : Ahah ! Bin si pardi ! Et en +, je la publie sur Facebook là.
Moi : Quoi ? T’es sérieux ?!
KIRO : Va sur ton mur.

Je prends mon portable et vois une notification. Je redoute fortement ce que je vais voir. C’est bien ce que je pense, il avait mis en ligne une photo de Ringo et de moi lorsque l’on dormait. Et ce couillon a identifié Sora sur la photo en plus.

KIRO : Si ce n’est pas mignon ça. Ringo qui dort sur ton épaule. Je crois que Sora va être jalouse.
Moi : On est plus ensemble.
KIRO : Ouai, je sais mais ça va la mettre en colère, on va se marrer un peu.
Moi : Bon tu veux quoi ? Tu ne m’as toujours pas dit comment t’es rentré.
KIRO : Tu sais très bien que j’ai un don inné pour ouvrir les portes.
Moi : Un don innée ? Tu parles. C’est juste que ton père t’as filé une clef qui ouvre presque toute les portes.

Et oui, ce genre de clef existe. Ce n’est pas donné à tout le monde d’en posséder une. C’est une sorte de clef passe partout. Elle ne fonctionne pas à tous les coups mais pour une serrure comme celle de ma maison, c’est facile. Son père est un chef d’entreprise assez connu, alors c’est normal que son fils de posséder ce genre de chose. Kiro adore généralement porter des chemises de marques que peu de personnes pourrait se payer en plusieurs mois de salaire.

Moi : Et sinon, tu me veux quoi ?
KIRO : Ahah, je voulais te voir. Tu as vu ce qui passe en ce moment sur BFM depuis ce matin ?
Moi : Non pourquoi ? Tu viens de me réveiller je te rappel. Qu’est-ce qui y’a ?

Je prends la télécommande qui est posée sur la petite table du salon et met BFM TV.

BFM TV : Nous revenons donc à ce qui s’est passé hier après-midi dans une rue d’Orléans. Une voiture a pris feu subitement et rien n’a été retrouvé sur les lieux. La police enquête minutieusement sur l’affaire. Apparemment, il s’agirait d’un pyromane. Des personnes on vu une personne capuchonné s’éloigner de la voiture après qu’elle est soudainement pris feu. Si vous avez le moindre renseignement concernant cette indivi…
RINGO : Yu…ki ?
Ringo venait de se réveiller. Elle se frotta les yeux puis nous regarda Kiro et moi :
RINGO : Tiens. Salut Kiro.
KIRO : Salut. Alors vous avez passé une bonne nuit tous les deux ?
RINGO : Quoi ? Euh non.

C’est alors que mon téléphone se met à vibrer, c’est ma sœur :

KIRO : C’est Kaya ? Passe-lui le bonjour de ma part.

Je réponds au téléphone tout en faisant signe à Kiro de se la fermer.

Moi : Allô sœurette ?
KAYA : Nan sérieusement, sœurette ? Tu te fiches de moi, je suis plus âgé que toi !
Moi : Ahah, je plaisante t’inquiètes. Comment vas-tu ?
KAYA : Bien et toi ?
KIRO : Euh Yuki, Ringo et moi on va préparer le petit déj’.

J’acquiesce de la tête.

Moi : Ah oui très bien.
KAYA : C’est Kiro qui est avec toi ? Parfait alors.
Moi : ?
KAYA : Il faut que tu me rejoignes à Paris immédiatement. Je te conseil d’y aller avec les personnes qui te sont cher le plus rapidement possible.
Moi : Mais pourquoi ?
KAYA : Tout ce que je peux te dire, c’est que tes amis et toi êtes en danger. Je vais t’envoyer le point de rendez-vous. Il faut impérativement que tu sois là lundi à 20 H à la cathédrale de Paris. Je te dirais tout là-bas.
Moi : Si c’est vraiment ce que tu veux. C’est vraiment sérieux ?
KAYA : Je n’ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Fais-moi confiance.
Moi : Très bien, on se verra là-bas alors. Bisous grande sœur.
KAYA : Bisous à toi aussi. Et faîtes attention à vous.

Je raccroche. Que me veut-elle exactement ? Et pourquoi dois-je amener mes amis avec moi ?

RINGO : Yuki ?

Kiro et Ringo viennent tout juste de finir de préparer le petit déjeuner.

KIRO : Allez, viens manger, j’ai la dalle.
Moi : Ah parce que t’as pas bouffé avant de venir ?
KIRO : Ba non, je savais que j’allais manger ici.

On prend le petit déjeuner ensemble dans la bonne humeur. Ringo décide de faire la vaisselle. C’est à ce moment que Kiro m’attrape par le bras et me murmure à l’oreille.

KIRO : Je crois que ça va être compliqué.
Moi : De quoi ?
KIRO : De l’affaire du pyromane je te parle ! T’imagine si le mec décide de cramer autre chose ? C’est censé être une ville tranquille ici. Tu veux qu’on enquête là-dessus ?
Moi : J’ai déjà essayé avec RINGO hier, ça n’a rien donné.
KIRO : Comment ça ? Tu es au courant depuis hier ? Mais les infos viennent de l’annoncer seulement que ce matin.

Je décide alors de tout lui raconter.

KIRO : Non sérieux ? Mais ça veut dire que ce mec à une sorte de pouvoir du feu ou je ne sais pas quoi ? Si ça se trouve ça vient de l’armée ça.
Moi : Ou peut-être que c’est un magicien.
KIRO : Mais ou bien sûr, un magicien ne fait pas cramer une bagnole tu sais. Bref, du coup, faudrait se renseigner sur le propriétaire de la bagnole qui a cramé. Tu sais qui c’est ?
Moi : Pas la moindre idée.
KIRO : Alors je vais aller voir au poste de police. Toi et Ringo vous ne venez pas, ça ne sert à rien, il vous donnera jamais le nom.
Moi : Tu crois que tu peux l’avoir toi ?
KIRO : Ne sous-estime pas ma force de persuasion. Je suis le fils d’un célèbre homme d’affaire après tout.
Moi : Bien va-y. On reste en contact.

Il prit la porte. Puis j’entends le bruit du moteur de sa voiture s’allumer.

RINGO : Kiro s’en va ?
Moi : Oui mais il revient. Il est parti chercher quelque chose.
RINGO : Ah d’accord.

C’est alors que son portable et le mien se mettent à vibrer. On a reçu un message.

« Salut à tous ! Aujourd’hui, j’organise une fête chez moi, vous êtes les bienvenus. Venez nombreux ! On va bien s’amuser ! :D – Sora »
Moi : …
RINGO : Qu’est-ce qu’il y a Yuki ?

Sora a décidé de nous inviter à une fête chez elle. Mais en quel honneur ? Et pourquoi à un tel moment ? Quelque chose ne va pas.

RINGO : Tiens, je n’avais pas vu mais j’ai une notification sur Facebook.

Une notification ? Oh mais oui, celle de la photo. Il ne fallait surtout pas qu’elle voie ça. Mais je ne peux pas supprimer ça, Kiro a tout calculé, c’est sur son mur. Que faire alors ?

Moi : C’est surement une invitation pour un jeu, comme d’hab’ quoi.
RINGO : Mais y’a écrit qu’on m’a identifié sur une photo, faut que je voie ça.
Moi : Mais ce n’est pas important voyons, tu peux voir ça plus tard tu sais.
RINGO : Je suis curieuse. Dit-elle tout en souriant.
Moi : Je t’aime de tout mon cœur.
RINGO : Quoi ?

Elle rougie.

RINGO : Pourquoi tu…

Et je l’embrasse. J’en profite au passage pour lui prendre son téléphone qu’elle tenait avec un rapide geste de la main de ma part.

RINGO : Tu ne veux absolument pas que j’aille sur mon Facebook, tu as quelque chose à cacher ? Dit-elle tout en rigolant.
Moi : On verra ça plus tard. On a beaucoup de choses à régler. Tout d’abord, va-t-on à la fête de Sora ce soir ?
RINGO : Elle nous a invité donc je pense que ce ne serait pas cool de dire non.
Moi : Okay alors on ira. Ensuite, Kiro est parti chercher le nom du propriétaire de la voiture qui a brulé. Ne me demande pas comment, il a dit qu’il y arriverait. Et dernière chose, lundi on va à Paris.
RINGO : Attends quoi ?! Je ne comprends pas. On a cours lundi en plus tu sais.
Moi : J’ai juste besoin que tu crois en moi.
RINGO : D’a… d’accord.
Moi : Je vais aller prendre ma douche. A tout à l’heure.

Ringo fit signe avec sa tête pour me dire oui et elle va faire le ménage. Je prends ma douche. Tant de choses avaient bousculé mon esprit depuis hier, mais il faut que je reste concentré. Tout d’abord, je dois attendre le retour de Kiro.
14 H. J’entends Kiro ouvrir la porte d’entrée de la maison.

Kiro : C’est bon je l’ai ! Dit-il en souriant et en nous montrant le nom sur une feuille. Il s’appelle Adrien LEBECQUOIS. C’est un homme d’affaire avec qui mon père à déjà travailler, il a la cinquantaine et habite à 30 minutes d’ici.
Moi : T’as son adresse ?
KIRO : Bien sûr.
Moi : Alors on y va. Ringo tu restes ici et tu fermes tout à clef, on revient bientôt.
RINGO : D’accord, je vais aller prendre ma douche et commencer à me préparer pour la fête de ce soir.
Moi : Ah au fait, tiens. Ton portable, je te le rends.
KIRO : Ba pourquoi tu lui a pris ?
Moi : Surtout ne va pas sur ton mur Facebook. Je t’expliquerai en rentrant.
RINGO : Je te fais confiance, à tout à l’heure, je t’aime.
Moi : Moi aussi.

On sort et nous commençons à monter dans la voiture de Kiro. C’est, comme on peut se l’imaginer, une voiture de luxe. Une berline blanche.

KIRO : Allez, on met de la musique ! Tu veux quoi ? Du Rock, Métal, Bob Marley ?
Moi : Kiro, supprime la photo s’il te plaît.
KIRO : Sérieux ? Tu veux que je la supprime ? Mais pourquoi ?
Moi : Tu es très malin mais tu as du recevoir le message pour la fête de Sora chez elle ce soir ? A mon avis, c’est à cause de ce que tu as posté.
KIRO : Et alors ? Si tu es avec Ringo, tu ne peux pas le cacher, il va bien falloir que tu lui dises.
Moi : Oui mais, c’est encore trop tôt.
KIRO : Va falloir que tu sois courageux un jour question amour. Tu ne peux pas fuir tout le temps. Et j’ai vu comment tu protèges en permanence Ringo mais tu sais, il y a certaine chose qu’elle peut faire elle-même. Je ne pense pas que voir la photo va « l’affecter ». C’est une grande fille tu sais. Et tu as de la chance de l’avoir. Elle te fait confiance mais est-ce que toi tu lui fais confiance ?
Moi : Je vois que tu ne lâche pas l’affaire.
KIRO : Héhé que veux-tu ? Comme dit mon père, les affaires sont les affaires.

On arrive devant la demeure d’Adrien LEBECQUOIS qui se situe en plein centre-ville d’Orléans. Nous allons découvrir quelque chose en parlant à cet homme. Mais quoi ?