Vies Croisées
Par : Pain
Genre : Réaliste , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
La Part du Lion II
Publié le 16/09/13 à 23:45:18 par Pain
01h20.
Les rues étaient vides, je roulais tranquillement vers Nanterre, le sac de sport posé sur la banquette arrière.
Le boulot bien fait et la récompense qui suivait était toujours merveilleux. Le bizness était florissant alors pourquoi s'en garder ?
Un ami à moi m'a dit un jour que j'étais tombé plus bas que Liam. Je lui avais répondu qu'il m'avait juste entrainé dans sa chute.
L'histoire de ma vie est un long fleuve tranquille pensais-je, amusé.
J'arrivai bientôt en vu du vieille immeuble désaffecté. L'autre, mon boss, avait graissé la patte de quelques merdeux pour plus qu'il n'apparaisse sur les plans de la ville et que le terrain ne soit plus constructible. Malgré que se soit un con, l'boss avait des relations, j'avais bien l'attention de les récupérer quand je lui collerai une balle dans la caboche.
Paf ! Et un tableau à même le mur de plus à mon palmarès.
Je sortis de la voiture en rigolant, le jour viendrait où j'baiserai le monde avec ou sans consentement.
En passant, j'dis bonjour à Marco, l'vigile. Plutot sympa comme type, mais quand tout sera fini, il sera sur la liste des chomeurs techniques, et dans le journal aussi.
C'est bien de partir en faisant les gros titres ?
"Un homme retrouvé pendu par les testicules tôt ce matin. Clark Kent pour BFM TV."
Je passai la porte pour entrer dans le gouffre sombre du couloir.
L'boss avait soigné le décors, on y voyait pas à deux pas. Mais pour un type ayant vécu une lutte à mort dans cette espace, j'en connaissais tous les recoins.
J'appelai l'ascenseur. Dehors, Marco devait prévenir Johnny de mon arrivé.
Le comité d'accueil fut au rendez vous. L'boss, O'Hard (ou le type qui a perdu son nom) m'attendaient dans un canapé du luxueux salon.
"J'ai entendu dire que tu avais un cadeau pour ton padre, pas vrai Jimmy ?"
Un sourire en coin, il me regarda, les yeux brillants.
"On avait dis la marchandise pour moi, la mort du con pour toi." Répondis-je. Ne jamais se laisser faire. Montrer une faiblesse et c'est la mort par balle, ou la défenestration, dans tous les cas c'est la même finalité non ?
Choisir entre le revolver d'O'hard et une fenêtre ouverte... Choisissez de bouffer la carotide de votre geôlier !
"Je sais bien petit, je sais bien."
Silence, échange de regard.
"C'est quoi le programme ?"
Il me regarda, avec toujours ce fichu demi sourire.
"On attends un appel."
Je jetai un rapide coup d'oeil à O'Hard. Ce mec était flippant ! Avec son crane défoncé, rafistolé puis re défoncé, il n'était pas beau à voir. Avec moi, c'était le plus intelligent de l'équipe, mais il voulait le meurtre sanglant, pas le pouvoir. Sérieux, il l'avait trouver où l'boss ? Prison pour tueurs en série en Roumanie ? Expérience raté de Tchernobyl ? En tout cas, il était diablement efficace.
Lui même me regardait, il ne parlait pas, et pour cause ! Son avant dernier maître lui avait coupé la langue pour ne pas qu'il puisse dire non. Tous des barges les étrangers.
Je me pris un verre d'eau au bar. L'alcool se mérite.
Nous attendions tranquillement dans le salon, l'appel d'un des grossistes entourloupés (pour ne pas être vulgaire) se faisait désiré.
Mais peu de temps après cette réflexion, le téléphone du boss sonna.
Un rapide échange de regard entre nous deux et il décrocha.
"Allo ?"
...
"Ah Luther (l'gros con musclé au passage, celui que j'ai baisé il n'y a pas une heure), mon pote !"
...
"Quoi ? Non sérieux ?"
...
"T'ont chopé le matos ?"
...
"Les garagistes se sont fait buter par tes hommes ? T'es pas sérieux mec."
...
"J'comprends que t'a la haine, mais t'attires pas plus d'emmerdes !"
...
"Ok je te tiens au courant si j'entends quelques chose."
...
"Ah le con !"
Johnny était plié en deux, son rire gras remplissant l'espace. Mes oreilles sifflées.
"Calme toi, tout n'est pas encore fini." Lui dis-je calmement.
Il me fusilla du regard. Regard que je soutenu.
"T'avise pas à me donner des ordres gamins ! C'est moi le padre ici t'as compris !"
Il ne pouvait vraiment pas arrêter de gueuler comme un porc lui !
Quelques minutes plus tard, le téléphone ressonna.
Le grossiste.
Il voulait faire buter Luther. Johnny lui assura qu'il s'en occuperait personnellement, et qu'il fallait dégoter de nouveaux techniciens pour le garage.
Les grossistes étaient maintenant redevablent de Johnny. Un assassinat, c'est pas gratos !
Tout était programmé depuis longtemps, et les derniers engrenages se ménageaient une place.
Les rues étaient vides, je roulais tranquillement vers Nanterre, le sac de sport posé sur la banquette arrière.
Le boulot bien fait et la récompense qui suivait était toujours merveilleux. Le bizness était florissant alors pourquoi s'en garder ?
Un ami à moi m'a dit un jour que j'étais tombé plus bas que Liam. Je lui avais répondu qu'il m'avait juste entrainé dans sa chute.
L'histoire de ma vie est un long fleuve tranquille pensais-je, amusé.
J'arrivai bientôt en vu du vieille immeuble désaffecté. L'autre, mon boss, avait graissé la patte de quelques merdeux pour plus qu'il n'apparaisse sur les plans de la ville et que le terrain ne soit plus constructible. Malgré que se soit un con, l'boss avait des relations, j'avais bien l'attention de les récupérer quand je lui collerai une balle dans la caboche.
Paf ! Et un tableau à même le mur de plus à mon palmarès.
Je sortis de la voiture en rigolant, le jour viendrait où j'baiserai le monde avec ou sans consentement.
En passant, j'dis bonjour à Marco, l'vigile. Plutot sympa comme type, mais quand tout sera fini, il sera sur la liste des chomeurs techniques, et dans le journal aussi.
C'est bien de partir en faisant les gros titres ?
"Un homme retrouvé pendu par les testicules tôt ce matin. Clark Kent pour BFM TV."
Je passai la porte pour entrer dans le gouffre sombre du couloir.
L'boss avait soigné le décors, on y voyait pas à deux pas. Mais pour un type ayant vécu une lutte à mort dans cette espace, j'en connaissais tous les recoins.
J'appelai l'ascenseur. Dehors, Marco devait prévenir Johnny de mon arrivé.
Le comité d'accueil fut au rendez vous. L'boss, O'Hard (ou le type qui a perdu son nom) m'attendaient dans un canapé du luxueux salon.
"J'ai entendu dire que tu avais un cadeau pour ton padre, pas vrai Jimmy ?"
Un sourire en coin, il me regarda, les yeux brillants.
"On avait dis la marchandise pour moi, la mort du con pour toi." Répondis-je. Ne jamais se laisser faire. Montrer une faiblesse et c'est la mort par balle, ou la défenestration, dans tous les cas c'est la même finalité non ?
Choisir entre le revolver d'O'hard et une fenêtre ouverte... Choisissez de bouffer la carotide de votre geôlier !
"Je sais bien petit, je sais bien."
Silence, échange de regard.
"C'est quoi le programme ?"
Il me regarda, avec toujours ce fichu demi sourire.
"On attends un appel."
Je jetai un rapide coup d'oeil à O'Hard. Ce mec était flippant ! Avec son crane défoncé, rafistolé puis re défoncé, il n'était pas beau à voir. Avec moi, c'était le plus intelligent de l'équipe, mais il voulait le meurtre sanglant, pas le pouvoir. Sérieux, il l'avait trouver où l'boss ? Prison pour tueurs en série en Roumanie ? Expérience raté de Tchernobyl ? En tout cas, il était diablement efficace.
Lui même me regardait, il ne parlait pas, et pour cause ! Son avant dernier maître lui avait coupé la langue pour ne pas qu'il puisse dire non. Tous des barges les étrangers.
Je me pris un verre d'eau au bar. L'alcool se mérite.
Nous attendions tranquillement dans le salon, l'appel d'un des grossistes entourloupés (pour ne pas être vulgaire) se faisait désiré.
Mais peu de temps après cette réflexion, le téléphone du boss sonna.
Un rapide échange de regard entre nous deux et il décrocha.
"Allo ?"
...
"Ah Luther (l'gros con musclé au passage, celui que j'ai baisé il n'y a pas une heure), mon pote !"
...
"Quoi ? Non sérieux ?"
...
"T'ont chopé le matos ?"
...
"Les garagistes se sont fait buter par tes hommes ? T'es pas sérieux mec."
...
"J'comprends que t'a la haine, mais t'attires pas plus d'emmerdes !"
...
"Ok je te tiens au courant si j'entends quelques chose."
...
"Ah le con !"
Johnny était plié en deux, son rire gras remplissant l'espace. Mes oreilles sifflées.
"Calme toi, tout n'est pas encore fini." Lui dis-je calmement.
Il me fusilla du regard. Regard que je soutenu.
"T'avise pas à me donner des ordres gamins ! C'est moi le padre ici t'as compris !"
Il ne pouvait vraiment pas arrêter de gueuler comme un porc lui !
Quelques minutes plus tard, le téléphone ressonna.
Le grossiste.
Il voulait faire buter Luther. Johnny lui assura qu'il s'en occuperait personnellement, et qu'il fallait dégoter de nouveaux techniciens pour le garage.
Les grossistes étaient maintenant redevablent de Johnny. Un assassinat, c'est pas gratos !
Tout était programmé depuis longtemps, et les derniers engrenages se ménageaient une place.
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