Après les préparatifs et quelques répétitions, j'ai amené notre otage devant le fossé. Dès que les hommes restés à l'intérieur l'on vont, ils l'ont interpellé.

« Alors ?! Vous l'avez eu ?! Demanda le chef.

_ Euh... il serait préférable que vous veniez voir, tous... dit notre otage.

_ Ok, on arrivent ! Vous autres, venez ! Ordonna le chef. »

Brusquement, j'ai reculé et me suis enfoncé dans la forêt avec l'homme.

« T'es où ? Demanda un des hommes qui venait de monter la pente

_ Suivez moi ! Dit l'otage.

_ C'est bien, t'auras pas d'ennuis toi, lui chuchotais-je. »

Je prenais à chaque fois de l'avance sur les hommes qui nous suivaient : pas trop pour qu'ils nous repèrent à la voix mais assez pour rester hors de leur champ de vision.
Au bout d'une centaine de mètres, nous atterrissons à l'endroit que j'avais choisi, une petite clairière.
Ici, je lâcha l'homme et je disparu dans la forêt.

« Alors ? Qu'est-ce que tu voulais nous montrer ? Demanda le premier des brigands arrivé.

_ Euh, en fait... »

Comme prévu, l'homme garda le silence jusqu'à ce que la majorité de nos ennemis soit dans la clairière.

« Alors ! Réponds ! Ordonna leur chef.

_ En fait, je viens de vous attirer dans un piège, bafouilla l'homme.

_ Quoi ?! S'exclama le chef.

_ Beurk ! C'est quoi cette matière sur le sol ? Dit un homme qui venait de pénétrer dans la carrière »

Observant la scène caché, je donna enfin le signal en sifflant.
En entendant ce bruit, plusieurs brigands voulurent bouger, mais en vain. Leurs pieds étaient collés à cette matière visqueuse et verte. De cette matière, une forme apparue, c'était Gelly.

J'avais remarqué qu'elle pouvait changer la texture de sa peau. Je l'ai questionnée plus longuement à ce sujet pendant les préparatifs. Elle m'a dit qu'elle pouvais rendre sa peau aussi bien très glissant ou très collante. À ce moment là, j'ai pu élaborer mon plan pour piéger la majorité des brigands.

Cependant, quelques brigands sont restés à l'écart du piège. Par présence d'esprit, ils ne se sont pas précipités à l'intérieur quand ils ont vu que leurs camarades étaient collés au sol.
Déjà, ceux qui en étaient armés, bandaient leurs arcs et visaient Gelly. Cette dernière les avaient parfaitement vus, et déjà, elle lançait ses bras vers eux pour les attrapés à la gorge. Mais elle n'a que deux bras et les autres archers décochent leurs flèches qui se dirigent vers elle.
Une flèche la manqua mais deux d'entre elles la touchèrent. Une se planta dans son abdomen et une autre dans sa tête.