ACTE I/SCENE 2 (b) : Le Gros Chien à New-York


featuring le Taxi Driver :
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De plus en plus blasé, Le Gros chien regarde le triste paysage de New-York : Pas de camé dans les rues, pas de seringues dans les caniveaux, pas de boutique Gucci ni de femelles à vendre. Même pas un poteau propre pour pisser. Bebop remarque l'emmerdement ultime de ce collaborateur richissime.

BEBOP : Quelques chose ne va pas, Gros Chien ?

GROS CHIEN : On est bientôt arrivé ? J'ai l'impression que tout reste à faire dans cette ville.

ROCKSTEADY : Nous arrivons dans dix minutes.

GROS CHIEN : Et où vivez-vous ? Dans un château ? Une villa ? Dans une luxueuse suite du Plazza ? Dans un appartement sur Central Park ?

BEBOP : Non, on vit dans quelques choses que vous ne pouvez même pas imaginez, à l'abri des regards.

Le Gros Chien souffle du nez. Une fois arrivé aux environs de la décharge, le chauffeur demande 50 dollars. Embêté, Bebop et Rocksteady fouillent leur poche mais ne trouve que 17 dollars 95. Gros Chien fronce les sourcils. Il allume un cigare hawaïen et attrape le vieux chauffeur par le col de sa chemise.

GROS CHIEN : Je suis l'ami du Roi Heenok, celui qui circule dans ton sang et qui enfonce sa montre en diamant dans le vagin de ta femme le soir quand elle te dit qu'elle travaille.

TAXI DRIVER : Excusez-moi Monsieur !! Au revoir, au plaisir.

Après avoir pissé sur chacune des roues du taxi, le Gros Chien rejoint les deux mutants sur un terrain vague pestilentiel.

GORS CHIEN : C'est donc dans cette décharge que vous avez élu domicile ?

BEBOP : Patron, c'est nous !

La Terre se met soudain à trembler. Surprit, le Gros Chien tombe au sol et voit jaillir de l'écorce terrestre une énorme structure métallique, comme un vaisseau spatial qui transpercerait la Terre.