U.N Blackbird
Par : HuntingTiger
Genre : Horreur , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
La traque
Publié le 29/01/14 à 16:36:15 par HuntingTiger
Basé sur le mythe du Mothman :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme-papillon
http://www.toutelaverite.org/paranormal-et-phenomenes-inexpliques/l%27oiseau-noir-de-tchernobyl/
Nuit du 26 Avril 1986 - Appartement quelconque de Metz - France
*NDA : Si vous voulez l'ambiance, pour cette partie, vous pouvez mettre ça en fond :
Vous pourrez arrêter la musique quand la guitare commence à s'exciter ou quand vous aurez fini de lire cette partie *
Je ne sais où je suis, je vois de la fumée tout autour de moi, j'entends des sirènes stridentes de partout...
J'ai cette douleur aux yeux aussi, j'ai l'impression qu'ils brûlent...
Bon sang, qu'est-ce qu'il m'arrive ?
La fumée s'éloigne à présent... Mais je peux apercevoir quelque chose d'immense...
Je ne peux pas le définir... Je ne peux plus maintenant, cela a disparu...
J'entends soudain une détonation lointaine, comme un coup de canon, provenant de plusieurs centaines de mètres. Un souffle sourd s'ensuit, j'ai l'impression de m'en rapprocher.
Le revoilà, je peux le distinguer, de la fumée en échappe, le souffle, quasiment enflammé, est maintenant insoutenable !
Oui ! Je peux presque l'imaginer !...
Ca a disparu. Et je n'entends plus rien, j'ai du mal à le concevoir maintenant.
Non. Je sais ce que j'ai vu...C'était dans la fumée !...
J'ai vu un oiseau, un oiseau noir.
*Bibibip Bibibip*
*FLYYYYYY TOOOOO LIIIIIIIVE, AAAACEEEEEEEEES HIIIIIIIIIIGH*
*Clic*
...Foutu cauchemar.
28 Avril 1986 - Hôpital de Kiev - Ukraine
On m'a envoyé examiner un patient aujourd'hui. Chambre soixante-dix-neuf, m'ont-ils dit à l'accueil.
Tout le monde avait l'air désespéré dans cet hosto-là. Il s'est passé quelque chose ? Malheureusement je ne savais pas quoi, vu les trois jours que j'ai passé dans mon lit, presque inconscient... Je n'osais pas non plus leur demander des informations, étant donné que je ne comprenne pas un mot d'ukrainien... Pourquoi ils m'ont envoyé dans ce pays d'ailleurs ? Je ne suis qu'un simple psychanalyste venant de Metz... Il seraient en manque de personnel ici ?... Peu importe...
En outre il régnait une atmosphère étrange dans cette région... Je sentais un vent chaud émaner de par les fenêtres ouvertes. Mais ça m'allait bien, j'aimais bien la chaleur.
Après avoir monté deux étages, j'arrivai enfin dans la chambre. J'ouvris la porte et je découvris le patient. De là où j'étais, c'est-à-dire donc au pied de la porte, il apparu comme quelqu'un de normal, malgré sa calvitie totale.
J'approchai de quelques mètres. L'homme sembla dormir, mais dans une drôle de position, retranché sur lui-même, comme si quelque entité serait amené à le menacer dans quelques secondes...
Je fus maintenant au chevet de son lit. Il était tourné de l'autre côté, vers l'extérieur de l'hôpital. Je pus voir que le cardiogramme, posté de l'autre côté du lit du patient, affichait une activité du cœur correcte.
Je pris donc la décision de réveiller le patient pour pouvoir me présenter, je sais que c'est malpoli, mais je ne voulais pas tarder pour pouvoir rentrer chez moi le plus vite possible...
Je commençai donc à tapoter ma main sur son épaule pour le sortir de son sommeil.
Pas de réaction.
"Mons..."
J'avais complètement oublié qu'il ne me comprenait surement pas, j'espérais maintenant qu'il comprenne au moins l'anglais...
"Mister ? Are you awake ?"
Aucune réaction de sa part, le bougre avait décidément bien envie de dormir.
Quand j'y repense, je n'ai toujours pas pu apercevoir son visage. J'ai donc contourné son lit pour pouvoir observer son état de face...
La surprise m'envahit alors. Les trois quarts de son visage avaient subi de lourdes brûlures ainsi que son bras droit. Son nez était quasi inexistant, et sa bouche était complètement difforme...
Cela m'avait surpris, mais en aucun cas cela m'a apeuré.
Ce sont ses yeux grands ouverts, rougis au sang, tremblants comme un vent glacial, fixant la fenêtre située derrière moi jusqu'à ce que je me poste devant, qui venaient de redéfinir la peur dans mon être.
Ces yeux hurlants me fixaient maintenant. L'homme ne prononçait pas un mot.
Je pris alors la décision d'engager la conversation :
"Huh... Hello, I'm here for helping you and..."
"Je sais qui vous êtes"
Il parle français ?
"Oh, on vous à informé que je viendrais alors, parf..."
"Vous l'avez vu aussi."
Ce que j'ai vu ?
L'homme, lisant presque dans mes pensées, répondit à cette question :
"Vous avez vu l'oiseau"
Je n'en revenais pas, il s'était passé quelque chose cette nuit-là ? C'était un rêve !
"Ce n'était pas un rêve ! C'était la mort."
Ces mots me glacèrent instantanément les veines. Je me demandais ce qu'il arrivera ensuite.
"Prenez soin de vous, l'oiseau reviendra."
Après ces dernières paroles, les yeux se refermèrent, l'homme laissa tomber sa tête lourdement sur son lit, le cardiogramme émit un sifflement électronique strident.
C'est l'oiseau qui l'a tué ?
11 Septembre 2001 - Wall Trade Center de New York - Etats-Unis d'Amérique
"Qu'est-ce qui t'arrive Simon ? Tu pionces encore en pensant à ta pucelle ?"
Je ne dormais pas.
"C'est ça bande de blaireaux. Laissez-moi travailler en vous astiquant le poireau sur Britney Spears.
J'aimais bien mon nouveau boulot, qui exigeait pas de trop bouger ses fesses, en revanche, cette petite compagnie commençait sérieusement à me les aplatir...
Je pensais à ce jour-là, en Ukraine.
Rien ne m'est arrivé depuis la mort du vieux, plus aucun rêve, pas d'événement étrange ou surnaturel pour moi ou mon entourage.
Depuis ce jour, j'avais entamé une période de paranoïa profonde...
Je n'avais plus aucun contact, plus personne à qui parler en raison de mon état.
Mais bon, au final, j'ai ouvert les yeux, et j'ai constaté que croire à ces conneries, eh bien ça a complètement ruiné une partie de ma vie...
En revanche, maintenant, j'ai migré aux States, j'ai obtenu un travail, je me suis marié, j'ai eu une fille...
Je savais qu'il ne pouvait plus rien m'arriver à présent !
**
J'entendis une explosion. Elle était extrêmement proche. Qu'est-ce qu'il venait de se passer ?
Avant que je m'en rende compte, tous les collègues de mon étage étaient ameutés aux vitres faisant face à la tour Nord.
Je me rapprochai de la vitre...
Il n'y avait plus de tour à mes yeux. Il y avait du feu. Les flammes de l'enfer étaient à des dizaines de mètres devant nous.
Beaucoup de personnes criaient dans mon département, certaines demandaient encore ce que c'était, pourquoi cette explosion ?
Je pouvais distinguer quelque chose, oui c'est ça :
"Un avion !"
Les gens autour de moi me regardaient avec un air surpris :
"Comment tu peux le voir, Simon ?"
"Je vois le cockpit entre les flammes."
Ils collèrent leur tête sur les vitres pour observer de plus près.
"Il a raison ce con ! Mais comment ça a pu se crasher ici ?"
Je répondis :
"Y'a pas trente-six mille solutions, soit c'est un accident, soit c'est un crash."
Un silence pesant s'ensuivit.
"Mais supposons que cela soit un accident. Il y a quand même extrêmement peu de chances qu'un avion s'écrase sur une tour en pleine ville par accident !"
"C'est pour ça que j'ai énoncé l'attentat. Les tours ont du être prises pour cible."
C'était maintenant tout le département qui était tourné vers moi. Ils saisirent très vite la situation.
Un collègue faisant partie de la bande de comiques de tout à l'heure s'exclama :
"Il faut évacuer le bâtiment ! Tout le monde se bouge !"
Et tout le monde s'agita. Bousculades, cris, excitation.
Je tourna la tête vers la vitre opposée. Je voulus observer le paysage vu d'ici. Une dernière fois.
J'aimais vraiment les "City View" comme celle-ci, j'appréciais beaucoup tout ce qui étaient buildings, gratte-ciel...
Je me retournai et je revis la tout Nord, cela me rappela qu'il fallait me magner.
Je levais la tête une ultime fois pour observer le ciel.
La peur m'emplissait alors.
Je vit l'oiseau à nouveau.
*http://images5.fanpop.com/image/photos/31000000/Mothman-9-11-cryptozoology-31062919-350-411.jpg*
Il venait me chercher.
*http://youtu.be/APKJNG6J5KM?t=17s*
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme-papillon
http://www.toutelaverite.org/paranormal-et-phenomenes-inexpliques/l%27oiseau-noir-de-tchernobyl/
Nuit du 26 Avril 1986 - Appartement quelconque de Metz - France
*NDA : Si vous voulez l'ambiance, pour cette partie, vous pouvez mettre ça en fond :
Vous pourrez arrêter la musique quand la guitare commence à s'exciter ou quand vous aurez fini de lire cette partie *
Je ne sais où je suis, je vois de la fumée tout autour de moi, j'entends des sirènes stridentes de partout...
J'ai cette douleur aux yeux aussi, j'ai l'impression qu'ils brûlent...
Bon sang, qu'est-ce qu'il m'arrive ?
La fumée s'éloigne à présent... Mais je peux apercevoir quelque chose d'immense...
Je ne peux pas le définir... Je ne peux plus maintenant, cela a disparu...
J'entends soudain une détonation lointaine, comme un coup de canon, provenant de plusieurs centaines de mètres. Un souffle sourd s'ensuit, j'ai l'impression de m'en rapprocher.
Le revoilà, je peux le distinguer, de la fumée en échappe, le souffle, quasiment enflammé, est maintenant insoutenable !
Oui ! Je peux presque l'imaginer !...
Ca a disparu. Et je n'entends plus rien, j'ai du mal à le concevoir maintenant.
Non. Je sais ce que j'ai vu...C'était dans la fumée !...
J'ai vu un oiseau, un oiseau noir.
*Bibibip Bibibip*
*FLYYYYYY TOOOOO LIIIIIIIVE, AAAACEEEEEEEEES HIIIIIIIIIIGH*
*Clic*
...Foutu cauchemar.
28 Avril 1986 - Hôpital de Kiev - Ukraine
On m'a envoyé examiner un patient aujourd'hui. Chambre soixante-dix-neuf, m'ont-ils dit à l'accueil.
Tout le monde avait l'air désespéré dans cet hosto-là. Il s'est passé quelque chose ? Malheureusement je ne savais pas quoi, vu les trois jours que j'ai passé dans mon lit, presque inconscient... Je n'osais pas non plus leur demander des informations, étant donné que je ne comprenne pas un mot d'ukrainien... Pourquoi ils m'ont envoyé dans ce pays d'ailleurs ? Je ne suis qu'un simple psychanalyste venant de Metz... Il seraient en manque de personnel ici ?... Peu importe...
En outre il régnait une atmosphère étrange dans cette région... Je sentais un vent chaud émaner de par les fenêtres ouvertes. Mais ça m'allait bien, j'aimais bien la chaleur.
Après avoir monté deux étages, j'arrivai enfin dans la chambre. J'ouvris la porte et je découvris le patient. De là où j'étais, c'est-à-dire donc au pied de la porte, il apparu comme quelqu'un de normal, malgré sa calvitie totale.
J'approchai de quelques mètres. L'homme sembla dormir, mais dans une drôle de position, retranché sur lui-même, comme si quelque entité serait amené à le menacer dans quelques secondes...
Je fus maintenant au chevet de son lit. Il était tourné de l'autre côté, vers l'extérieur de l'hôpital. Je pus voir que le cardiogramme, posté de l'autre côté du lit du patient, affichait une activité du cœur correcte.
Je pris donc la décision de réveiller le patient pour pouvoir me présenter, je sais que c'est malpoli, mais je ne voulais pas tarder pour pouvoir rentrer chez moi le plus vite possible...
Je commençai donc à tapoter ma main sur son épaule pour le sortir de son sommeil.
Pas de réaction.
"Mons..."
J'avais complètement oublié qu'il ne me comprenait surement pas, j'espérais maintenant qu'il comprenne au moins l'anglais...
"Mister ? Are you awake ?"
Aucune réaction de sa part, le bougre avait décidément bien envie de dormir.
Quand j'y repense, je n'ai toujours pas pu apercevoir son visage. J'ai donc contourné son lit pour pouvoir observer son état de face...
La surprise m'envahit alors. Les trois quarts de son visage avaient subi de lourdes brûlures ainsi que son bras droit. Son nez était quasi inexistant, et sa bouche était complètement difforme...
Cela m'avait surpris, mais en aucun cas cela m'a apeuré.
Ce sont ses yeux grands ouverts, rougis au sang, tremblants comme un vent glacial, fixant la fenêtre située derrière moi jusqu'à ce que je me poste devant, qui venaient de redéfinir la peur dans mon être.
Ces yeux hurlants me fixaient maintenant. L'homme ne prononçait pas un mot.
Je pris alors la décision d'engager la conversation :
"Huh... Hello, I'm here for helping you and..."
"Je sais qui vous êtes"
Il parle français ?
"Oh, on vous à informé que je viendrais alors, parf..."
"Vous l'avez vu aussi."
Ce que j'ai vu ?
L'homme, lisant presque dans mes pensées, répondit à cette question :
"Vous avez vu l'oiseau"
Je n'en revenais pas, il s'était passé quelque chose cette nuit-là ? C'était un rêve !
"Ce n'était pas un rêve ! C'était la mort."
Ces mots me glacèrent instantanément les veines. Je me demandais ce qu'il arrivera ensuite.
"Prenez soin de vous, l'oiseau reviendra."
Après ces dernières paroles, les yeux se refermèrent, l'homme laissa tomber sa tête lourdement sur son lit, le cardiogramme émit un sifflement électronique strident.
C'est l'oiseau qui l'a tué ?
11 Septembre 2001 - Wall Trade Center de New York - Etats-Unis d'Amérique
"Qu'est-ce qui t'arrive Simon ? Tu pionces encore en pensant à ta pucelle ?"
Je ne dormais pas.
"C'est ça bande de blaireaux. Laissez-moi travailler en vous astiquant le poireau sur Britney Spears.
J'aimais bien mon nouveau boulot, qui exigeait pas de trop bouger ses fesses, en revanche, cette petite compagnie commençait sérieusement à me les aplatir...
Je pensais à ce jour-là, en Ukraine.
Rien ne m'est arrivé depuis la mort du vieux, plus aucun rêve, pas d'événement étrange ou surnaturel pour moi ou mon entourage.
Depuis ce jour, j'avais entamé une période de paranoïa profonde...
Je n'avais plus aucun contact, plus personne à qui parler en raison de mon état.
Mais bon, au final, j'ai ouvert les yeux, et j'ai constaté que croire à ces conneries, eh bien ça a complètement ruiné une partie de ma vie...
En revanche, maintenant, j'ai migré aux States, j'ai obtenu un travail, je me suis marié, j'ai eu une fille...
Je savais qu'il ne pouvait plus rien m'arriver à présent !
**
J'entendis une explosion. Elle était extrêmement proche. Qu'est-ce qu'il venait de se passer ?
Avant que je m'en rende compte, tous les collègues de mon étage étaient ameutés aux vitres faisant face à la tour Nord.
Je me rapprochai de la vitre...
Il n'y avait plus de tour à mes yeux. Il y avait du feu. Les flammes de l'enfer étaient à des dizaines de mètres devant nous.
Beaucoup de personnes criaient dans mon département, certaines demandaient encore ce que c'était, pourquoi cette explosion ?
Je pouvais distinguer quelque chose, oui c'est ça :
"Un avion !"
Les gens autour de moi me regardaient avec un air surpris :
"Comment tu peux le voir, Simon ?"
"Je vois le cockpit entre les flammes."
Ils collèrent leur tête sur les vitres pour observer de plus près.
"Il a raison ce con ! Mais comment ça a pu se crasher ici ?"
Je répondis :
"Y'a pas trente-six mille solutions, soit c'est un accident, soit c'est un crash."
Un silence pesant s'ensuivit.
"Mais supposons que cela soit un accident. Il y a quand même extrêmement peu de chances qu'un avion s'écrase sur une tour en pleine ville par accident !"
"C'est pour ça que j'ai énoncé l'attentat. Les tours ont du être prises pour cible."
C'était maintenant tout le département qui était tourné vers moi. Ils saisirent très vite la situation.
Un collègue faisant partie de la bande de comiques de tout à l'heure s'exclama :
"Il faut évacuer le bâtiment ! Tout le monde se bouge !"
Et tout le monde s'agita. Bousculades, cris, excitation.
Je tourna la tête vers la vitre opposée. Je voulus observer le paysage vu d'ici. Une dernière fois.
J'aimais vraiment les "City View" comme celle-ci, j'appréciais beaucoup tout ce qui étaient buildings, gratte-ciel...
Je me retournai et je revis la tout Nord, cela me rappela qu'il fallait me magner.
Je levais la tête une ultime fois pour observer le ciel.
La peur m'emplissait alors.
Je vit l'oiseau à nouveau.
*http://images5.fanpop.com/image/photos/31000000/Mothman-9-11-cryptozoology-31062919-350-411.jpg*
Il venait me chercher.
*http://youtu.be/APKJNG6J5KM?t=17s*
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